Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LE TRESOR DES ANCIENS SENTIERS

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DE LA DROGUE A JÉSUS


Témoignage rendu à Jésus par son rachet

Personne‭ n’a jamais‭ vu‭‭ Dieu‭; le Fils‭ unique‭, qui‭ est‭‭ dans‭ le sein‭ du Père‭, est celui‭ qui l’a fait connaître‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬. Jean 1: 18

Cette parole est véritable: je l'ai expérimentée. Jésus-Christ m’a attiré à lui pour révéler l’amour et la miséricorde du Père, à moi, malgache, autrefois esclave de Satan, désormais sauvé par grâce.

Depuis mon enfance, j’ai vécu dans un milieu de débauche, mais j’étais assez calme, ayant reçu chez mes parents une bonne «morale chrétienne», suffisante pour être dissimulé et hypocrite.


Quand je me crus maître de ma destinée, je rejetai toute morale sans aucun scrupule.

Je désirais la vie la plus souillée, convaincu que ceux qui ont perdu la raison et le contrôle de soi, comme les animaux, peuvent seuls être heureux. Je me disais: «la société est l'unique responsable! autant l’oublier!».

Après quelques détours pour me définir dans ce monde, sans but établi, je m'égarais dans l’alcool et les jeux, et, pour avoir plus de détails dans le roman que je projetais d’écrire sur les énigmatiques drogués, j'étais contraint de le vivre par ma propre démarche.

Ainsi, je fumais du chanvre, juste pour m’inspirer, lorsque je jouais du jazz sur ma flûte malgache (sodina).

Je voulais continuer mes études dans les pays de l’Est: jamais je n’aurais voulu aller en France. Pourtant, le sort fut apparemment contre moi, puisque je vins à Rouen. Bien vite, j'eus des amis drogués, alcooliques et corrompus. J’étais déçu, car le vide restait le même après que je m’étais étourdi. Ni fou, ni heureux! quelle prison! quel enfer!


Un jour, Christ a mis sur mon chemin des chrétiens qui m’ont parlé de Lui comme de «celui qui rend HEUREUX».

«Quelle blague!» me disais-je. Mais je lisais l’évangile et venais à l’assemblée, comme attiré par quelqu'un que je ne voyais pas: celui qui se révélera comme Jésus.

Je commençais à m'intéresser aux choses de Dieu, quand le vieil allié se déchaîna, furieux de devoir lâcher prise.

Un midi, alors que j’étais à jeun, je fumai, mais la dose d’opium fut accidentellement trop forte pour moi. Comme en ce temps-là, j’étais déjà affaibli dans mon organisme, je me paniquai, constatant que je devais perdre la raison ou mourir.

Mes amis m’abandonnèrent. Une voix me souffla de demander aide auprès de Dieu, de ce Dieu que je ne connaissais pas. Je lui demandai de me révéler s’il était mauvais de se droguer, ce qu'il me montra clairement.


Jamais je n’avais eu auparavant autant d’hallucinations, de souffrances et de délires, mais j’ai constaté que Jésus était victorieux. Quel miracle!

Je n’étais ni mort, ni fou, et de plus j’étais délivré de toute passion. C’était par trop évident pour moi.

Jésus voulait me racheter, et je l’acceptais tant j’avais besoin de sa grâce.

J'ai encore besoin de cette grâce par laquelle Jésus m'a révélé le Père.

Roger R.

(Témoignage confirmé par le pasteur Roger COPIN)

Viens et Vois - 1978-02


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