Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LE TRESOR DES ANCIENS SENTIERS

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LA GUÉRISON DIVINE

Extrait de RÉDEMPTION TIDINGS


CE QU’ELLE N’EST PAS

1. Elle n’est pas la guérison par les remèdes;

2. Elle n’est pas une guérison imaginaire;

3. Elle n'est pas la guérison par l’effort de la volonté;

4. Elle n'est pas la puissance du magnétisme;

5. Elle n'est pas la guérison par la force mentale (mind cure) ou par la métaphysique;

6. Elle n'est pas la guérison par le spiritisme;

7. Elle n’est pas la guérison par la logique de la foi ou de la prière.

S. Elle n'est pas l'immunité contre la mort, mais une force pour la vie;

9. Elle n’est pas de la présomption, ni de l’insubordination à la volonté de Dieu


CE QU’ELLE EST:

1. Elle est la puissance surnaturelle de Dieu agissant sur le corps;

2. Elle est en accord avec les Saintes Écritures et basée sur elles;

3. Elle est fondée sur le sacrifice de Jésus et son œuvre de Rédemption.

4. Elle est la vie de résurrection de Christ pénétrant la vie humaine.

5. Elle est la vie de Christ demeurant en nous;

6. Elle s’accomplit par la puissance de l'Esprit Saint;

7. Elle est la réponse à la foi personnelle de celui qui souffre, jointe à la foi d'autrui.

S. Elle s'accomplit par la soumission à la volonté divine;

0, Elle est accordée en vue du service et pour la gloire de Dieu;

10. Elle est un fait prouvé par l’histoire de l’Église depuis les temps apostoliques jusqu’à nos jours et confirmée par d'innombrables témoignages actuels;

11. Elle est un des signes du prochain retour de Christ;

12. Elle est un témoignage en faveur de la Parole de Dieu et de la réalité du christianisme dans nos temps d'incrédulité.


CE QU’ELLE ACCOMPLIT:

Ce n’est pas d'enseignements multiples que les enfants de Dieu ont besoin, c'est du «pain de vie».

Le meilleur des froments n’est pas un aliment parfait. Il faut que ce froment soit moulu et cuit au four, avant de pouvoir être absorbé et assimilé de façon à nourrir le corps.

La vérité la plus pure et la plus haute ne peut sanctifier ou satisfaire l'âme vivante. Combien sont vraies les paroles du Maître:

«L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu». Il ne dit pas des mains de Dieu.

Dieu écrivit l’ancienne loi de son doigt sur des tables de pierre, mais ce n’était pas le «pain de vie».

Il donne le message du Nouveau Testament directement de Ses lèvres. C'est lorsque nous demeurons en Lui, couchés sur Son sein, absorbant Sa vie même, que nous sommes nourris, vivifiés, consolés et guéris.

Tel est le secret de la guérison divine!


Cette guérison n'est pas la croyance à une doctrine, elle ne consiste pas dans l'accomplissement d’une cérémonie, elle n’est pas le fait d'arracher un exaucement à Dieu, par la logique de la foi et l’effort de la volonté, mais:

Elle est l’absorption de la vie même de Dieu.

Elle est l’attouchement divin que nul ne peut comprendre, sinon ceux dont les sens sont exercés à connaître les réalités du monde invisible.

Souvent, par conséquence, la plus petite parcelle de vérité, longuement méditée, réfléchie et toute pénétrée de la communion en Dieu, nous apportera beaucoup plus d'aide et de secours, qu’une grande somme d’instruction, fruit de laborieuses études. («Celui qui me mange vivra par moi!»)


Ce n’est pas notre affaire de sauver les autres, mais bien de LES AMENER À JÉSUS-CHRIST COMME À LEUR SAUVEUR;

de même ce n'est pas notre affaire de guérir les autres, mais de LES AMENER À JÉSUS-CHRIST COMME À CELUI QUI GUÉRIT.


S'ils croient «à» Lui, nous pouvons les assurer de leur salut;

s'ils croient «en» Lui ET marchent selon la Parole, nous pouvons les assurer de son aide et de Sa guérison pour leur corps.


Paul à Lystre, se rendant compte de la foi de son interlocuteur, lui commanda de se lever et de saisir sa guérison (Actes 11: 7-10).

Cette parole demeure vraie à toujours: «QU'IL TE SOIT FAIT SELON TA FOI». (Matt. 8: 13).


La guérison divine n’est pas la vérité la plus importante de l'Évangile, mais c'est une des vérités que Dieu nous a révélées et nous ne pouvons ni la mettre de coté, ni en avoir honte, sans perdre le respect de nous-mêmes et l'approbation de Dieu.


Ne nous permettons pas de l’éviter, ou de faire des compromis à son égard, dans le but de nous rendre populaires.

Ceux même qui ne sont pas de notre avis nous respecteront davantage, s'ils nous voient marcher selon la foi que nous professons.

Tout en mettant cette vérité à sa vraie place, maintenons-là sans crainte et confessons-là vaillamment toutes les fois qu’il sera opportun de le faire.


La guérison Divine ne consiste pas dans le fait d'abandonner des médecines ou de combattre les médecins et les remèdes.

Ce n’est, pas le fait de croire à la prière, même à la prière de la foi, ou de se confier en ceux qui enseignent la guérison divine;

Ce n’est pas de croire à la vérité de la doctrine seule, mais:


C’est véritablement le fait d'être pénétré par la vie même de Christ qui deviendra en nous la force surnaturelle pour notre corps et le secours de notre vie physique.


Elle est une réalité vivante et non une simple théorie ou une doctrine.

Dans son expérience la plus profonde et la plus vraie:


La guérison divine est UNE VIE D'INCESSANTE DÉPENDANCE DE LA PUISSANCE D’EN-HAUT dans les moments d’épreuve et une source de force suffisante à l’instant présent.

L’idée populaire est qu'elle est un apport extraordinaire, miraculeux de force et d'amour, qui nous élèvera au-dessus de l’épreuve et de la maladie, pendant toute la durée de la vie, et qui nous armera, en un instant, pour tout le chemin à parcourir.


Telle n'est pas l’expérience de l’apôtre:

«Nous qui vivons. dit-il, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle» (2 Cor. 4: 11).

Continuellement sa chair défaillait.

Sans cesse la vie de Jésus le pénétrait.

De grâce en grâce et d'instant en instant, il vivait de la vie de son Seigneur.


Voici la promesse faite à Jérémie:

«Je te donne ta vie pour butin dans tous les lieux où tu iras». (Jérémie 45. 5).

Cette vie était comme une proie constamment arrachée à la destruction.

Quelle image frappante! «Une vie comme butin!».

C’est cette vie-là que Dieu donne à beaucoup d’entre nous.

Non pas une vie basée sur une force acquise par l'effort de la volonté, mais:


une vie dont chaque souffle dépend de la vie même de notre Seigneur,

et qui ne fait JAMAIS défaut parce qu’Il vit à toujours!


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QUELQUES TÉMOIGNAGES


Ivrogne invétéré converti

«Ma conversion date du 12 Mars 1930. Autrefois, et le jour même qui la précéda, j’étais un ivrogne invétéré. Je dépensais les trois quarts de mon argent au cabaret, aux cartes, aux dominos, au pari mutuel; athée et rempli de vices, j'eus la joie de comprendre le salut.

Jésus m'a régénéré complètement, je peux dire que je suis un homme nouveau, marchant selon l'Esprit de Dieu.

J'ai abandonné toutes mes vieilles habitudes je ne bois plus, je ne joue plus, je ne jure plus du tout.

La confirmation de la Parole de Dieu m'a donné la certitude de la vérité.

J’ai l’assurance de mon salut;

j'ai fait un pacte avec Dieu pour l’éternité;

je veux lui obéir et le servir de toute ma force.

Je bénis tous ceux qui m'ont démontré la puissance ce de Dieu, et ont prié pour moi.

«Gloire à Dieu! Gloire à Dieu!

"Un heureux mari et père».

Du Hâvre.


Une guérison frappante

» Je rends gloire à Dieu parce qu’il m'a délivrée d’une terrible maladie.

J'avais des crises jour et nuit, jusqu'à 25 fois par jour; cela me paralysait et me rendait idiote. On avait tout essayé, les docteurs et. les spirites et le mal ne faisait que s'aggraver.

Je veux rendre gloire à Dieu, car à la première imposition des mains au nom de Jésus, Il m'a complètement délivrée.

Voilà un an que je ne tombe plus. C’est pourquoi je remercie le Seigneur de tout mon cœur et de toute mon âme et je veux Lui appartenir toute ma vie.

«Une fillette de l'école du Dimanche»,

Le Havre.

Il n'est pas fait ici mention des noms, mais les personnes qui désireraient s’assurer de la véracité des faits peuvent obtenir les adresses à la direction du journal.



Quelques témoignages


Monsieur et Madame H.

Catholiques de naissance, mais n’y trouvant pas de satisfaction, j’en cherchai dans la magie, que je pratiquai, mais qui ne m'apporta pas non plus ce que je désirais; outre cela, l'anxiété des affaires stagnantes me gagnait ainsi que ma femme.

Sollicités par une voisine d'assister à une réunion de la M. E. P. (Mission Evangélique Populaire) nous nous y rendîmes un dimanche soir. Déjà pendant la prédication, nous reconnaissions la vérité de la Parole de Dieu; à l’appel qu’adressait M. Loprestis, à la fin de cette réunion, nous levâmes la main tous deux pour nous donner à Dieu; mais c'est dans un entretien particulier après la réunion, que nous avons saisi le pardon de nos péchés et l'assurance de la vie éternelle.

Les résultats de cette première rencontre avec Jésus-Christ furent la joie du salut, qui remplaça l’étreinte des soucis matériels; peu à peu, par la lecture du Nouveau Testament, nous nous sommes affermis, nous avons saisi la promesse de Dieu: Il pourvoira à tous vos besoins.

Nous avons détruit tout ce qui servait à la pratique de la magie, ainsi que les statues du culte romain.

Quelques jours après je quittai l'usage du tabac; ma femme souffrait d’une affection cardiaque qui fut guérie après l’imposition des mains et la prière au nom du Seigneur.


Madame B. et sa fille.

Nous étions enfants de Dieu depuis deux ans lorsque nous sommes venus écouter l'Évangile à la Mission Évangélique Populaire, la vie, la joie et le sérieux qui animaient les membres de cette mission nous impressionnèrent vivement.

Peu après, nous aussi nous déposons aux pieds du Seigneur notre négligence et notre paresse spirituelle, Christ les a remplacés par un grand amour pour les âmes perdues et déjà nous avons eu la joie d’amener bien des personnes aux réunions et depuis septembre, 5 d’entre elles se sont converties,

J'étais atteinte d'albumine depuis 16 ans, le chirurgien devait m'amputer, un pied et une main, mais au cours d'une réunion, sans la prière ni l'imposition des mains, je reçus la guérison; ma fille atteinte de maux de tête permanents, demanda l'imposition des mains et fut guérie quelques jours plus tard.


Monsieur et Madame D.

Nous avions été invités à assister à une réunion de la M. E. P. J’avais fait mon instruction dans un collège jésuite, j'avais beaucoup de peines à supporter les turpitudes de mes supérieurs, ainsi que la confession; quand je fus libre, je quittai l'église romaine, mais mon cœur cherchait quelque chose.

J'acceptai donc une aimable invitation.

En entrant dans la salle, je fus fortement impressionné par la joie et l’allégresse des personnes présentes, ainsi que par l’atmosphère accueillante. Mais ce ne fut qu’à la troisième réunion que ma femme et moi nous acceptâmes Christ comme Sauveur, c'était le 29.12.31.

Aujourd'hui nos pensées et nos affections sont pour le Seigneur. Il nous a donné le besoin de Le connaître et nous le connaissons de mieux en mieux en lisant la Bible. Puis, nous avons une joie plus grande dans une réunion ou les âmes sont sauvées, qu’autrefois au cinéma.


Monsieur T.

J’étais incrédule; en passant devant le temple de la M. E. P. les chants attirèrent mon attention, j'avais un peu trop bu, mais j'entrai malgré moi; la joie de ces chrétiens me frappa. À la sortie je reçus l’Évangile de Jean; rentré chez moi, je m'appliquai à cette lecture.

Tandis que je le lisais, mon cœur se brisait et je versais de grosses larmes; je retournai trois fois de suite aux réunions, et dans celles-ci j’éprouvai le besoin de confesser mes péchés à Dieu, ce que je fis après la séance avec l’aide du Pasteur Valet présent.

Je suis sorti de cette salle tout joyeux, convaincu que j'étais pardonné et que j'étais un enfant de Dieu. Depuis le mois d’octobre jusqu’à ce jour, j’ai expérimenté de mieux en mieux l'amour de Dieu qui a aimé un incrédule tel que moi: je rends gloire à Dieu et je loue mon Merveilleux Jésus.


Monsieur H.

Membre et Trésorier d'association communiste. Ces qualificatifs veulent dire: un cœur plein de haine, de jalousie, souhaitant feu et sang.

J’étais aussi un ennemi acharné de toute religion.

Une circonstance de famille me fit aller à la M. E. P.

À la première réunion mon cœur resta sec, mais je revins plusieurs fois dans le but unique d’accompagner ma femme.

Un soir, à l'appel du prédicateur, Christ me vainquit, je déposai le parti communiste à Ses pieds et j'acceptai le pardon de mes nombreux péchés. Mon cœur fut rempli d’une joie inconnue et j'aime à répéter: quel changement!

J'ai reçu un cœur qui aime, qui supporte, qui n'envie plus le bien d'autrui. Voilà l'œuvre que Dieu a commencée en moi en Octobre 1931.

Contrairement à autrefois, je puis accepter les injustices des hommes paisiblement me confiant en Celui qui supporte les miennes. Maintenant j’aime lire la Parole de Dieu et m'entretenir avec Lui par la prière.


Monsieur B, (son frère).

À la fête de Noël je fus invité à la M. E. P. Quoiqu’en pays catholique j'avais eu l'occasion d’entendre l’Évangile dans mon enfance, mais j'abandonnai bien vite toute fréquentation de réunion; car le football et la boisson possédaient mon cœur.

Pendant la prédication, mon cœur s'ouvrit à l'Évangile et après la réunion dans un entretien particulier, je saisis le pardon de mes péchés sur l'affirmation de cette parole: «Quiconque croit en lui reçoit le pardon des péchés».

Enfin je pouvais dire de tout cœur: je suis sauvé.

Le goût des plaisirs du monde disparut ainsi que l'usage du tabac. Ces plaisirs vains sont remplacés maintenant pas une joie et une paix profondes et j'aime me trouver avec les enfants de Dieu pour la prière et le culte. Quinze jours plus tard, ma femme se donnait au Seigneur. Depuis nous vivons heureux en ménage.


Monsieur H.

Nous avons, ma femme et moi entendu parler de l’évangile à l'armée du salut, nous nous y sommes convertis et sommes restés assez longtemps fidèles. Nous avions pris l’habitude de parler de l’évangile à nos voisins. Après un certain temps, nous lisions encore la Bible et priions même, mais par pure forme, en sorte que bien souvent, après avoir rendu mon témoignage en plein air, je disputais ma femme en rentrant à la maison.

Je lui trouvais beaucoup de défauts et je ne m’en voyais point.

Bientôt nous quittions toute réunion. Mais voici qu’eut lieu à la M. E. P., à Dampremy, une série de réunions d’appel. Un ami nous engagea à y aller, et le sérieux et la vie spirituelle qui s'y manifestaient nous retinrent.

Bientôt le Seigneur me convainquit de péché. Je dus réparer un tort que j'avais eu envers mon patron en lui restituant un objet dérobé au temps où ma conscience était endormie. Le lendemain de cette restitution, mon cœur fut inondé de cette vie abondante que je recherchais.

Depuis c'est la joie qui inonde ma vie chaque jour, mon cœur est débordant, c'est bien comme Jésus a dit «l'eau que je lui donnerai à boire deviendra en lui une source d’eau vive jaillissant jusque dans la vie éternelle».

Il m'a donné un esprit de louange au lieu d'un esprit abattu. Le Seigneur a mis aussi dans mon cœur l'amour des âmes; la prière en découle aisément, et je prends plaisir à lire sa Parole. Je ne vois plus les défauts que je croyais voir en ma femme, mais je vois les miens maintenant; les disputes ont disparu du foyer, et ma femme à son tour a reçu les mêmes bénédictions que moi. Alléluia! Gloire au Seigneur!

Viens et Vois 1932-04


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