Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LE TRESOR DES ANCIENS SENTIERS

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LES ACTES DES APÔTRES

(simples notes)


5/1: «Mais un homme...»

«Mais» introduit un cas contraire à celui qui vient d’être mentionné concernant Joseph sur nommé Barnabas.

Joseph avait agi loyalement, de tout son cœur, inspiré par l’Esprit;

Ananias va se conduire avec hypocrisie oubliant que si l'on peut tromper les hommes on ne trompe pas Dieu.

Le diable n’ayant pu entraver l’œuvre de Dieu par la persécution, va essayer de le faire en introduisant le péché dans l’église. Comparez Nom. 25; Néh. 5.

Ananias, nom qui signifie «Dieu protège, Dieu est grâce»; c’est vrai! Mais nous avons aussi notre part qui est de veiller.

Saphira signifie «belle» en Araméen; «saphir» en Hébreu.

La vraie beauté, c'est la «pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible qui est d’un grand prix devant Dieu» (1 Pi. 3/1-6).

«vendit une propriété»: Le mot propriété s'applique soit à une maison, soit à un champ; mais, par les v. 3 et 8, nous savons qu’il s'agissait d’un champ.


5/2: «retint une partie du prix, sa femme le sachant».

Ananias était l’auteur de la tromperie, sa femme la complice. Dieu les jugera aussi coupables l’un que l’autre. «puis il apporta le reste...»: pour faire «comme tous les frères et sœurs.» comp. 4/34.


5/3: «Pierre lui dit».

Pierre parle par révélation, probablement la «parole de connaissance» (1 Cor. 12). Comp. 2 Rois 5/25-26. Dans ce dernier cas, le jugement fut la lèpre; dans le premier, la mort subite.

«Pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur»: Le péché a pour auteur le diable, même s’il s’agit d’un mensonge «qui ne fait de mal à personne».

«au point que tu mentes au Saint-Esprit»: Ce texte est révélateur de l’atmosphère de pureté qui régnait dans la première église; mentir aux apôtres c'était aussi mentir au Saint-Esprit.

Quelle différence avec Barnabas, et les autres, qui avaient agi de plein gré! Leurs actes étaient la conséquence de leur vie spirituelle intérieure.

Ananias voulait «sauver la face» alors que son cœur n’avait pas compris la réalité des valeurs célestes. La mort d’Ananias et de Saphira est une terrible confirmation de Jean 20/23.

Notons encore que le premier péché lors de l’entrée du peuple d’Israël en Canaan fut la dissimulation (qui est du mensonge). Comp Jos. 7; et que le premier péché mentionné concernant la première église est le mensonge; mais, toujours en rapport avec les biens matériels.


5/4: «... ne te restait-il pas, n’était-il pas à ta disposition ?».

Le péché, quel qu’il soit, est une folie.

«Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu»: répétition de la pensée rencontrée au v. 3 et qui accentue la gravité du péché; ici, du mensonge, de l’hypocrisie.


5/5: «... tomba et expira».

Ce châtiment était un remède, non pour le coupable, mais pour l’église. Le peuple de Dieu a vu ce que Dieu pense du péché.

«Une grande crainte»: Gr. «phobos» qui a donné «phobie» en français, c’est-à-dire une peur irraisonnée.


5/7-8: «trois heures plus tard»

Bien que ne sachant pas ce qui était arrivé à son mari, Saphira eut un sursis; je ne doute pas que pendant ce temps l’Esprit de Dieu a dû parler à son cœur; mais elle s’est endurcie dans son péché.


5/9: «Comment avez-vous pu vous accorder»

Il ne s'agit donc pas d’une faute commise par erreur, mais il y a eu «accord».

Soyons un cœur et une âme pour le bien (4/32) et non pour le mal.


5/10: Le même jugement atteint la complice.

Comp. 1 Cor. 1, 1 Cor. 5/1-2.


5/11: «Une grande crainte».

Le mot est le même qu’au v. 5. Ce ne sont plus seulement les auditeurs qui sont saisis de crainte, mais «toute l’assemblée et ceux qui apprirent ces choses».

Quel étrange exemple d’unité conjugale! Ils furent:

«un» dans leur religion juive,

«un» dans leur conversion,

«un» dans leur hypocrisie,

«un» dans leur mort tragique,

«un» dans le sépulcre,

«un» dans l'immortel enregistrement de leur culpabilité dans le livre qui est lu dans chaque nation sous le ciel.


5/12: «Beaucoup de miracles et de prodiges se faisaient...»

Il faut choisir entre le péché et la puissance de Dieu; que le péché soit ôté, et Dieu agit librement. Comp. Mat. 21/12-14; aussi Act. 4/33-34: «une grande grâce reposait sur eux tous. Car il n’y avait parmi eux aucun indigent».

Le diable a voulu contrefaire l'œuvre de Dieu pour lui nuire, mais il n’y est pas parvenu.

«par les mains des apôtres»: deux choses sont à remarquer:

l’unité des chrétiens permettait la manifestation de la puissance de Dieu (ils se tenaient tous ensemble...),

l’autorité des apôtres était établie, non d’une manière charnelle, mais spirituelle par la manifestation de la puissance du Seigneur.

Remarquons qu’ils n’en ont jamais retiré aucune gloire personnelle.


5/13: «au portique de Salomon»

voir 3/11.

«aucun des autres n’osait se joindre à eux...»: la sainteté de l'église, la manifestation de Dieu dans ses miracles et ses jugements en étaient la cause.


5/14: «Le nombre de ceux qui croyaient, hommes et femmes, s’augmentait de plus en plus»

le secret de cette croissance: LE SAINT-ESPRIT. Actes 9/31; 11/24.


5/15: L’ombre de Pierre.

Sans faire de Pierre le «prince des apôtres», il faut reconnaître qu’une grâce particulière reposait sur lui.

Il faut faire confiance à Dieu quant à ses décisions et son choix. L’un reçoit cinq talents, un autre deux, un troisième un seul.

C’est la présence de Dieu AVEC Pierre qui guérissait. Il ne suffit pas de «faire de l’ombre» (!) pour obtenir des miracles... Il ne semble pas que ce fait se soit renouvelé.


5/16: «la multitude accourait»

Les miracles étaient la preuve de la présence de Jésus avec son église, selon Mat. 28/20. Prions comme les disciples en Actes 4/29-30.


5/17: «remplis de jalousie».

réaction normale; ayant échoué à l'intérieur, le diable reprend une action extérieure à l’église.


5/18:

comp. 4/3.


5/19: «un ange du Seigneur»

«les anges sont des esprits au service de Dieu pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut» (Héb. 1/14). Ne mettons pas notre foi en eux, mais en Dieu qui les emploie. Les hommes ne sont pas «les maîtres»; Dieu peut s’interposer.


5/20: «allez... annoncez...»

divine instruction; comp. Marc 16/15: «Allez... prêchez...» «Les paroles de CETTE VIE»: Sans Jésus l'être humain existe, mais ne vit pas.

Le poète disait: «Car, pour eux le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre». Comp. Jn 6/68; 1 Jn 1/1-3. L’église a une grande mission et un grand message.


5/21: «Ils convoquèrent le sanhédrin»

Convocation tardive. Le Seigneur avait déjoué leurs plans: il sait défendre Sa cause. «Il verra une postérité et l’œuvre de l’Éternel prospérera entre ses mains» (les mains de Jésus) Es. 53/10.

Le sanhédrin: Grand conseil de la Nation souvent mentionné dans le Nouveau Testament. Mat 5/22, 26/59; Mc 14/55; Act. 22/30, etc.


5/22-23: Les huissiers sont revenus sans les apôtres,

Comme leurs collègues revinrent, un jour, sans Jésus! (Jn 7/32-45).


5/24: «ne savaient que penser»

litt. «ils étaient dans l’embarras, dans l'incertitude». Comp. Act. 2/12; 10/17; Lu. 9/7, 24/24. Personne d’autre que Dieu ne peut, mieux que lui mettre ses adversaires dans l'embarras.


5/25: «Ils enseignent»

Ils avaient obéi à l’ordre du Seigneur donné en 5/20. Ils sont vraiment les témoins, c’est-à-dire les martyrs de Jésus. Les souffrances ne les découragent pas; ils ne s'appartiennent plus à eux-mêmes. La phrase: «ils sont dans le temple» implique, dans le texte original, une attitude calme et sans crainte.


5/26: «Le peuple»

comme au ch. 4 v. 21, ce n’est pas la crainte de Dieu qui dicte au commandant du temple et aux huissiers...


5/28: «d'enseigner en ce nom-là»

la puissance du nom de Jésus fait trembler les abîmes, mais aussi les consciences coupables.


5/29: «II faut obéir à Dieu»

Pierre se souvient de l’interdiction rapportée en Act. 4/18-21; mais, pour lui, l’autorité suprême, c’est Dieu. Cette prise de position n'est valable QUE pour les cas où les hommes s’opposent à Dieu; sinon, lisez 1 Pierre 2/13, 18; 3/1.


5/30: «Le Dieu de nos pères»

Remarquons comme Pierre prend soin de préserver la fraternité avec les juifs auxquels il s’adresse, établissant ainsi un lien entre l’Ancien et le Nouveau Testament.


5/31: «Dieu l’a élevé par sa droite»

c’est-à-dire, par sa toute-puissance.

«comme prince»: même mot qu’au ch. 3/15 «Arkégos»: «Cause première, commencement, principe». Ce mot est gênant pour les détracteurs de la préexistence et de la divinité de Jésus; mais, il est dans le texte et le Saint-Esprit ne se trompe jamais.

«pour donner à Israël la repentance et le pardon des péchés»: la repentance et le pardon sont des grâces comprises dans le grand salut de Dieu; aussi, celui qui ne se repent pas, c'est uniquement parce qu’il ne le veut pas. Dieu donne un cœur nouveau et un esprit nouveau. Ez. 36/26.


5/32: «Nous sommes témoins»

Référence au commandement d’Actes 1/8.

«le Saint Esprit»: le Saint-Esprit témoigne par son action sur l’esprit, l’âme et le corps. Comp. Jean 15/26; 1 Pi. 1/12.

«à ceux qui lui OBÉISSENT»: non pas «n’importe qui»; le verbe obéir explique l'expression «toute chair» de Act. 2/17.


5/33: «furieux»

Mot employé ici et en Act. 7/54. La crainte du peuple, 5/26, ne les a pas retenus bien longtemps. Mieux vaut craindre Dieu!


5/34: «Gamaliel»

Comp. 4/1 et 5/17 qui nous apprennent que le parti des Sadducéens était très influent; or, Gamaliel était Pharisien et, de plus, la résurrection était en cause! Comp. Act. 23/6-8. Notons encore que Gamaliel a été remarqué parce qu'il est apparu comme l'élément modérateur. Comp. Act. 22/3 et 5/35.


5/36: «Theudas»

il se donnait pour quelque chose d’important; mais, son entreprise fut ruinée.


5/37: «Judas»

il périt et ceux qui l’avaient suivi furent dispersés. Jésus, lui, meurt et rassemble ceux qui sont dispersés. Jn 11/51-52.


5/38-39: Sagesse remarquable.


5/41:

Comp. 1 Pi. 4/12-16; Jn 15/21; Phil. 3/1; Col. 1/24.


5/42: Quel exemple à imiter!

(à suivre)

Roger COPIN

Viens et Vois – 1977-09


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