LA DIVINITE DE JESUS-CHRIST
(Suite)
Nous avons déjà traité de la divinité de Jésus dans deux précédents numéros de PENTECÔTE •: Mai 1977: Les noms divins; juin 1977: Les attributs divins et les fonctions divines.
IV. Affirmations de l'Ancien Testament faites clairement au sujet de Jéhovah, l'Éternel, et qui, dans le Nouveau, s'appliquent à Jésus-Christ. Psaume 102/25, 28.
– Hébreux 1/10, 12: «Toi, Seigneur, tu as au commencement fondé la terre et les deux sont l'ouvrage de tes mains. Ils périront mais tu subsistes; ils vieilliront tous comme un vêtement; tu les rouleras comme un manteau et ils seront changés... Mais toi tu restes le même, et tes années ne finiront point».
Ces paroles sont prises comme s'appliquant à Jésus-Christ.
– Ésaïe 40/3-4.
Matthieu 3/3; Luc 1/68-69, 76: «Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, de ce qu'il a visité et racheté son peuple, et nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur. Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut. Car tu marcheras devant la face du Seigneur pour préparer ses voies».
Dans ces passages, Jésus est le Seigneur devant la face duquel le messager marchera.
– Jérémie 11/20; 17/10.
Apocalypse 2/23: «Je ferai mourir de mort ses enfants, et toutes les églises reconnaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les coeurs, et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres».
Ici, c'est Jésus qui agit comme il est clairement dit dans l'Ancien Testament que Jéhovah agit.
– Ésaïe 60/19; Voyez aussi Zacharie 2/5.
Ceci est dit de Jésus dans Luc 2/32: «Lumière pour éclairer les nations et gloire d'Israël, ton peuple».
– Ésaïe 6/1, 3, 10 (Comparez Jean 12/37, 41).
Du passage de l'Ancien Testament, il ressort que c'est lorsqu'il vit la gloire de l'Éternel des armées, qu' Ésaïe prononça ces paroles; mais, dans le Nouveau Testament, Jean dit que c'est lorsqu'il vit la gloire de Jésus-Christ.
La conclusion est facile à tirer: non pas une seule et même personne portant les noms de Père et fils, l'Éternel et Jésus, mais deux personnes de même essence divine.
– Ésaïe 8/12-13; (Comparez 1 Pierre 2/7-8). Dans l'Ancien Testament, Jéhovah est la pierre d'achoppement, etc. Dans le Nouveau Testament, c'est Jésus-Christ
– Ésaïe 8/12-13; (Comparez 1 Pierre 3/14-15).
– 1 Corinthiens 10/9 (Version Ostervald): «Et que nous ne tentions point Christ, comme quelques-uns d'eux le tentèrent...»; cette traduction est conforme au texte original qui porte bien le nom de Christ: «Ton Christon».
- Psaume 23/1; Ésaïe 40/10-11 (Comparez Jean 10/11).
Dans l'Ancien Testament, Jéhovah est le bon berger; dans le Nouveau, c'est Jésus.
– Ezéchiel 34/11-12, 18 (Comparez Luc 19/10).
Dans l'Ancien Testament c'est l'Éternel qui «cherche et sauve les perdus»; dans le Nouveau, c'est Jésus.
– Le mot Seigneur (ou Éternel) dans l'Ancien Testament se rapporte toujours à Dieu, excepté quand le contexte indique clairement le contraire.
«Seigneur», dans le Nouveau Testament, se rapporte à Jésus-Christ, excepté quand le contexte indique clairement le contraire.
Conclusion.
Un très grand nombre d'assertions qui, dans l'Ancien Testament, se rapportent distinctement à l'Éternel (Dieu le Père) s'appliquent dans le Nouveau à Jésus-Christ.
Nous pouvons donc affirmer avec les Écritures que, dans la pensée et la doctrine du Nouveau Testament, Jésus-Christ occupe la place que l'Éternel occupe dans la pensée et la doctrine de l'Ancien Testament.
Roger COPIN
(Ouvrage consulté: «Ce que la Bible enseigne». Torrey).
Viens et Vois – 1977-09
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