Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LE TRESOR DES ANCIENS SENTIERS

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LES ACTES DES APÔTRES

(simples notes)


4/8: «Rempli du Saint-Esprit»

Lire Marc 13/11; Luc 12/12; 21/14-15; Act. 7/55.

Nous avons toujours besoin de l'Esprit, que ce soit pour la prédication ou le témoignage. Nos paroles seules ne peuvent rien pour convaincre un cœur. Lire Jean 16/7-14.

«Qu'en tout temps tes vêtements soient blancs, et que l'huile ne manque pas sur ta tête» (Eccl. 9/8).

Notons aussi que Pierre parle, aux chefs du peuple, avec respect. Mat. 23/2; 1 Pi. 3/15.


4/9: «Sur un bienfait»

La guérison divine est un bienfait de Dieu; à ne voir dans la guérison, ou le miracle, qu’une contrefaçon possible de Satan, certains oublient cette vérité élémentaire de la bonté de Dieu qui se manifeste par la délivrance de ceux qui souffrent.

Quelle différence entre la nature de l'acte, un bienfait de Dieu, et le caractère de l’enquête menée par les chefs et les anciens d’Israël. Jésus «prend plaisir à la miséricorde et non aux sacrifices» (Mat. 12/7; Osée 6/6).


4/10: «Sachez-le tous»

Puisque vous voulez le savoir, vous le saurez! Adroitement, en réponse à leur question, Pierre va prêcher l'évangile avec une simplicité et une concision remarquables.

La nature humaine de Christ: «Jésus de Nazareth»;

Son humiliation au Calvaire et l’expiation: «que vous avez crucifié»;

Le point capital de toute prédication apostolique: «que Dieu a ressuscité»;

La puissance actuelle de Christ: «C'est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous».

Tout ce message tient dans une trentaine de mots.


4/11: «Jésus est»

Pierre cite leur propre prophète; «la pierre rejetée»: c’est-à-dire méprisée; «et qui est devenue la principale de l'angle»: le mépris des hommes ne change rien au dessein et à la puissance de Dieu.


4/12: «Il n’y a de salut en aucun autre»

Pour tous les hommes, de tous les temps, en tous lieux: Une seule personne qui puisse les sauver: JÉSUS.

Pourquoi?

«Car il n’y a sous le ciel AUCUN autre nom qui ait été donné parmi les hommes par lequel nous devions être sauvés»

Jésus n’a jamais eu, et n'a pas, de co-rédempteur, ni de co-rédemptrice. Laissons à la parole de Dieu son intégralité et sa puissance. «Que celui qui a entendu ma parole rapporte fidèlement ma parole

Pourquoi mêler la paille au froment? dit l'Éternel» (Jér. 23/28). «Aucun autre nom»:

Le salut ne vient pas par la seule prononciation du nom de Jésus, mais par la compréhension de son œuvre et la foi en sa personne; notez au v. 10: «C'est PAR LUI» – Le nom de Jésus n’est pas une formule, comme celle du conte d’Ali- Baba: «Sésame, ouvre-toi». Autrement, quelle serait l’utilité de la question posée par Philippe au ministre éthiopien: «Comprends-tu ce que tu lis?» (Act. 8/30); ou encore des paroles de Jésus en Mat. 13/19: «Lorsqu'un homme écoute la parole du royaume et ne la comprend pas, le malin vient et enlève ce qui a été semé dans son cœur».


4/13: «Lorsqu’ils virent l’assurance...»

Ou hardiesse, liberté; comp. Act. 2/29; 4/29, 31; Jean 7/13. Le mot employé ici signifie: liberté de langage, franchise.

On le retrouve dans Act. 9/27, 29; 13/46; 14/3; 18/26; 19/8; 26/26; on le trouve aussi ailleurs, mais seulement en Eph. 6/20; 1 Thes. 2/2.

Que le Seigneur nous donne toujours cette liberté et cette assurance de l’Esprit dans la prédication et le témoignage.

L’assurance dans la parole, quand elle est mêlée à la charité et à la modération, est une des plus grandes grâces pour le service de Christ.

«Ils furent étonnés»: Comp. 2/7; 3/10; 4/13.

«Sans Instruction»: c’est-à-dire, n'ayant pas la connaissance de la culture juive; comp. Jean 7/15: «lui qui n’a pas étudié» et non pas: «qui ne LES (les Écritures) a pas étudiées».

Le mot grec, dans notre texte est: «Idiotai»: terme technique employé pour désigner ceux qui ne sortaient pas des écoles juives. Un mouvement spirituel est menacé de rétrograder lorsqu'il est tenté de substituer l'instruction à l’inspiration; l’instruction n’est pas nuisible, au contraire; mais, elle peut le devenir si elle remplace l’inspiration. Phil. 3/7-8.

«Ils les reconnurent POUR AVOIR ÉTÉ avec Jésus»: Voici le point capital pour tout chrétien et tout serviteur de Dieu: être sauvé et vivre dans la communion du Seigneur. Lire Marc 3/14; Ps. 119/99-100.


4/14: «L’homme qui avait été guéri»

Ne pas négliger la guérison divine, ni les dons spirituels qui sont, pour tout témoin de Jésus, les lettres de créances que Dieu a

confiées à l’Église. Il y a différents dons et différents ministères; prions ardemment pour que l’église, aujourd’hui, soit pourvue de tout ce qui lui est nécessaire pour son avancement spirituel.


4/16: «Que ferons-nous à ces hommes»

Ce n’est plus le «Que ferons-nous» de 2/37; l'opposition s’organise.

Nous trouvons la même question dans Jean 11/47: le disciple n’est pas plus grand que son Maître; la manifestation de la puissance de Dieu suscite autant la persécution que la conversion.

Notons l’importance qu’il y a à avoir des guérisons authentiques: «NOUS NE POUVONS PAS LE NIER».

L’homme était vraiment guéri; il ne témoignait pas qu’il croyait être guéri, MAIS IL L’ÉTAIT. Si les guérisons sont authentiques, même nos adversaires ne pourront pas les nier. Quand Dieu agit, il n’est pas nécessaire d’avoir des «lunettes de prophète» pour deviner ce qu'il a bien pu faire.


4/17: «Mais, afin que...»

L'adversaire ne tient pas à ce que la vérité se répande, d’où les menaces qui suivent.

«... de parler en ce nom-là»: l’autorité du témoignage et la prédication résident dans la mission confiée PAR JÉSUS à ses disciples: voir 4/18. Jésus est celui qui fait trembler les démons et qui libère tous les captifs.

En d’autres termes, nous pourrions paraphraser ainsi: «Vous pouvez raconter ce que vous voulez, mais taisez-vous en ce qui concerne l’évangile de Jésus-Christ». Faites une œuvre socio-religieuse, politico-religieuse, mais surtout, ne prêchez pas l’évangile! À nous de tirer la leçon.


4/19: «Pierre et Jean leur répondirent»

Nous avons ici un autre exemple de la hardiesse que peut communiquer le Saint-Esprit.

«Jugez s’il est juste devant Dieu de vous obéir...»: Ceci ne s’applique qu’à ce qui touche la fidélité à Dieu et à sa parole. Pour ce qui est de la vie courante, Pierre n’enseigne pas la rébellion aux autorités, au contraire: 1 Pi. 2/13-17.


4/20: «Nous ne pouvons pas ne pas parler...»:

Il y a des silences coupables! Ps. 58/2.


4/21: «À cause du peuple»

L’élément modérateur, c’est le peuple et non la crainte de Dieu. Ici, il a joué dans le bon sens, heureusement; mais combien de fois, pour vouloir faire de la démagogie, n'a-t-on pas pris le risque de combattre contre Dieu? Lire Act. 18/17.


4/22: «Âgé de plus de quarante ans»

C'est-à-dire, quarante années d’infirmité, Act. 3/2. Dieu n’est pas limité!

Que la maladie soit grave ou bénigne, il peut nous guérir;

que le malade en soit atteint depuis peu ou fort longtemps, cela n’a aucune importance.

«RIEN N’EST IMPOSSIBLE À DIEU» (Luc 1/37); et, «TOUT EST POSSIBLE À CELUI QUI CROIT» (Marc 9/23).

Le témoignage des Écritures est là pour fortifier notre foi afin que, nous aussi, nous obtenions la bénédiction dont nous avons besoin. Ce cas d’infirmité est le plus long enregistré dans les Écritures; le malade de Jean 5/5 l’était depuis trente-huit ans.


«Je suis l’ÉTERNEL qui te GUÉRIT» (Ex. 15/26).

ALLÉLUIA!


(À suivre)

Roger COPIN

Viens et Vois – 1977-05


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