Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LE TRESOR DES ANCIENS SENTIERS

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LES ACTES DES APÔTRES

(simples notes)


3/17: «Vous avez agi par Ignorance».

Comparez Luc 23/34 et I Tim. 1/13. Dieu fait de nous des «Meurtriers involontaires» (Josué 20/1-3), afin que nous puissions échapper au jugement, à cause de Jésus, notre «ville de refuge».

Remarquons le v. 12: «Hommes Israélites»: le message est sévère; notons aussi le mot «frères», de ce v. 17, où Pierre s'adresse maintenant à eux avec des paroles de tendresse.


3/18: La mort de Jésus a été l’accomplissement des prophéties...

ce qui ne dégage nullement l'être humain de sa responsabilité.

C'est à cause de NOS péchés que Jésus a été crucifié.


3/19: «Repentez-vous».

Gr. «Métanonsate»: le même mot se retrouve en: Mat. 3/2; 4/17; 11/20; 12/44; Marc 1/15; 6/12; Luc 10/13; 11/32; 13/3, 5; 15/7, 10; 16/30; 17/34; Act. 2/38; 8/22; 17/30; 26/20; 2 Cor. 12/21; Apoc. 2/5, 16, 21-22; 3/3, 19; 9/20-21; 16/9, 11.

Le sens de ce mot est le suivant: Un changement d'attitude quant au péché.

«Convertissez-vous». Gr. «Epistrepsaté», mot que nous retrouvons en Mat. 10/13; 12/44; 13/15; 24/18; Marc 4/12; 5/30; 8/33; 13/16; Luc 1/16-17; 2/39; 8/55; 17/4, 31; 22/32; Jean 21/20.

«Retourné»; alors que le mot précédent («repentir» ne se trouve pas dans Jean); Act. 9/35, 40; 11/21; 14/15; 15/19; 16/18; 26/18, 20; 28/27; 2 Cor. 3/16; Gal. 4/9; 1 Thes. 1/19; Jacques 5/19-20; 1 Pi. 2/25; 2 Pi. 2/22; Apoc. 1/12.

Il s'agit ici d’un changement d’attitude quant à Dieu et à Jésus. Le péché est pardonné sous deux conditions:

1) Que nous l'abandonnions;

2) Que nous croyions en Jésus par qui nous pouvons nous réconcilier avec Dieu.


3/20: «Des temps de rafraîchissement»

ou de réveil; des temps de rafraîchissement précéderont ceux du rétablissement, v. 21. «Celui qui vous a été destiné»: Litt. «Celui qui vous a été annoncé à l'avance par des hérauts» (les prophètes).

«Christ a été serviteur des circoncis (Israélites), pour prouver la véracité de Dieu en confirmant les promesses faites aux pères...» (Rom. 15/8).


3/21: Le ciel a reçu Jésus depuis son ascension;

Jésus attend:

1° – le jour et l'heure de l’enlèvement de l’Église (1 Thes. 4/16-17),

2° – son retour sur le Mont des Oliviers (Zach. 14/4).

«Les temps du rétablissement»:

Comparez Luc 2/25; ce seront des temps de restauration par opposition «au temps des nations» (Luc 21/24) qui fut un temps de trouble, de dispersion, de souffrance pour Israël.

Israël ne jouira, vraiment, de la paix sur son sol qu'après la conversion de la nation (Zach. 12/10; 14/21).

Le rétablissement présent est politique, économique; Le réveil spirituel est à venir. Selon Ezéchiel 37, «Les os se rassemblent. Dieu leur donne des nerfs et de la chair, la peau les couvre»; mais si des Israélites appartiennent à Jésus-Christ, leur Messie, l’Esprit n’a pas encore soufflé sur la Nation, «des quatre vents» pour qu’elle revive spirituellement.

Nous pouvons aussi appliquer ce texte à chaque personne qui croit en la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ: repentance, foi en Jésus, rafraîchissement, rétablissement.


3/22: «Moïse a dit».

Voir Deut. 18/15-18; Jean 1/21; 6/14; 7/40; Comparez Héb. 1/1-2.


3/23: «Exterminé».

Explication de Deut. 18/19; Jean 3/18.


3/24: «Tous les prophètes depuis Samuel».

Comp. Luc 24/27, 44; Moïse a prophétisé; cependant, le premier prophète dont l’Écriture parle, c’est Samuel.


3/25: Les Israélites sont donc les héritiers directs.

Comp. Act. 2/39; Rom. 9/4; 15/8.

«Ta postérité»: comp. Gal. 3/7 et Gen. 22/16, 18.


3/26: «C’est à vous premièrement».

comp. 1/8; 13/26, 46; Mat. 21/43; Luc 24/47; Rom. 2/10; Mat. 15/24.

«Son serviteur»: comp. 3/13; Luc 1/69; Rom. 9/17.

«En détournant chacun de vous de ses Iniquités»: c'est la condition de la bénédiction divine.

S'il arrive que Dieu, «dans sa bonté», fasse grâce à des pécheurs pour les amener à la repentance (Rom. 2/4) la VRAIE bénédiction, celle qui est POUR L’ÉTERNITÉ, est celle que nous recevons quand nous nous détournons de nos péchés.

Ne disons jamais, si nous vivons consciemment dans le péché, quel qu’il soit: «J’ai raison, car Dieu me bénit»; ce serait une illusion pernicieuse.

Dans ce second message de Pierre, rapporté ici, c’est encore Jésus qui est au centre comme:

Jésus-Christ de Nazareth (3/6);

le Saint (3/14);

le Juste (3/14):

le Prince de la vie (3/15);

le prophète (3/22);

le Serviteur de Dieu (3/26).


4/1: «Tandis que Pierre et Jean parlaient».

L’histoire relatée au ch. 3 se poursuit.

«Le commandant du temple»: Gr. Stategos: officier préposé à la garde du Temple; ce mot est aussi employé au ch. 5/24 et dans Luc 22/4, 52.


4/2: «Mécontents de ce qu’ils enseignaient le peuple».

Litt. «contrariés, supportant avec peine...»; parlez de religion, on vous supportera, parlez de Jésus et le diable réagira contre vous, d’une manière ou d’une autre.

«La résurrection des morts»: on comprend le mécontentement des Sadducéens (Luc 20/27). Il semble qu'ils étaient influents en ce temps-là (5/17; 23/6-8). Il y a encore tant de personnes qui «croient sans croire»; que de restrictions au message simple, puissant, dynamique de la Bible; que d'explications «savantes» des miracles, qui ne font qu’affaiblir la foi des croyants.

Être dans la vérité, c’est «comprendre les Écritures et la puissance de Dieu» (Marc 12/24).


4/3: «Ils mirent les mains sur eux».

Les sadducéens étaient, dit-on, les plus sévères parmi les Juifs.

Mais, que peuvent nous faire les hommes quand «la main du Seigneur est avec nous?» (Act. 11/21; et Ps. 27).


4/4: «C’était déjà le soir».

L’après-midi du ch. 3/1 s’achève.

«Cependant, beaucoup de ceux qui avaient entendu la parole crurent»:

«cependant»: pendant ce temps, au moment même, pendant que...

L’opposition, la persécution n’empêchent pas Dieu d’agir. «Je souffre jusqu’à être LIÉ comme un malfaiteur. MAIS la Parole de Dieu N’EST PAS LIÉE» (2 Tim. 2/9).

Ayons foi dans le Dieu vivant et vrai et non dans l’opposition de l’ennemi de nos âmes.

«Le nombre des hommes»: Il a été parlé de disciples et de croyants, mais le mot grec «andron» ne semble pas admettre d’autre traduction que celle «d’hommes». Nous retrouvons une pensée semblable dans les récits de la multiplication des pains: «cinq mille hommes sans les femmes et les enfants» (Mat. 14/21). Dieu a la puissance de toucher le cœur «des hommes».

«Anne», le même mot que celui de Luc 3/2 et Jean 18/13.

Les successions des souverains sacrificateurs étaient irrégulières et l’attribution de leur fonction incertaine dans ces dernières années du royaume d’Israël. Il n’est donc pas étonnant de trouver Anne et Caïphe au commencement du ministère de Jean, puis Caïphe au temps de la Passion de Jésus et, ensuite, Anne de nouveau en place; car, ces nominations étaient fonction du caprice des autorités civiles qui établissaient ou déposaient les souverains sacrificateurs à leur gré.


4/7: «Par quel pouvoir, ou au nom de qui avez-vous fait cela?»

Par Béelzébul ou par un pouvoir magique? Comp. Luc 11/15; Actes 13/6; 19/19.

Pierre va répondre à cette question dans les versets suivants. Mais, déjà, dans son discours devant le peuple, il avait dit que ce n’était «ni par leur puissance, ni par leur piété» (Actes 3/12).

L’homme n’est pas l’auteur du miracle.

Nous avons tort de nous attendre à l’homme; même si Dieu l’a gratifié de dons de puissance, NOUS DEVONS TOUJOURS REGARDER À JÉSUS, À DIEU, DE QUI VIENNENT «tout don parfait et toute grâce excellente» (Jacq. 1/17).

L’homme n’a toujours été et ne sera toujours qu’un faible moyen entre les mains du Dieu tout-puissant. Combien de fois, dans un Mouvement de l’Esprit, l’Esprit doit-il être attristé quand l’homme est glorifié au détriment de Jésus!

Si donc les hommes ne sont pas les auteurs du miracle, qui l’est? Dieu ou le diable? Certains disent que le temps des miracles a pris fin avec les apôtres, que le diable seul ferait des miracles aujourd’hui!!

QUI? «C’EST PAR LE NOM DE JÉSUS-CHRIST... ».

(à suivre)

Roger COPIN

Viens et Vois – 1977-04


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