Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LE TRESOR DES ANCIENS SENTIERS

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LES ACTES DES APÔTRES

(simples notes)


1/12: «A Jérusalem».

C’était la direction indiquée par Jésus-Christ (1/4); quelques mots qui en disent long sur la mentalité des disciples: ILS OBÉISSAIENT.

Dans la vie de Jonas, les mots «à Tarsis» (1/3) traduisent un état d'esprit diamétralement opposé. Sommes-nous là où Dieu nous veut?

«Montagne appelée des Oliviers».

Dans la Bible, les montagnes ont leur histoire; cette montagne a la sienne:

les rameaux (Mat. 21/1; Marc 11/1);

discours eschatologique de Jésus (Mat. 24/3; Marc 13/3);

Jésus aimait s’y rendre (Mat. 26/30; Marc 14/26; Luc 21/38; 22/39; Jean 8/1);

les pieds de Jésus se poseront sur cette montagne lors de la seconde phase de son retour, inaugurant ainsi le Millénium (Zach. 14/4).

«chemin de sabbat»: 1 km environ.


1/13: «chambre haute».

S’agit-il de la même chambre haute qu’en Luc 22/12?

Quoi qu’il en soit, les premiers disciples avaient un lieu de réunion: «où ils se tenaient d’ordinaire»: un endroit précis concrétisant leur communion.

Comp. Héb. 10/25: «N’abandonnons pas notre assemblée le rassemblement de nous-mêmes (v. Darby) —

«Comme c'est la coutume de quelques-uns; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour». Nous devons être disciplinés.

L’abandon des lieux de réunion n’est jamais un indice de bonne santé spirituelle même si nous prétendons «être mieux chez nous dans la communion du Seigneur».

«Celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas?» (1 Jean 4/20).

La suite de ce récit est très explicite.


1/14: «Tous».

«C’est là où des frères «habitent unis ensemble» que l’Éternel a commandé la bénédiction, la vie pour l'éternité» (Ps. 133 Darby).

«D’un commun accord»; dans le mot accord il y a la racine «cœur»; «d’un même cœur» (v. de Jérusalem); ici se réalise Mat. 18/19-20.


«persévéraient» — «étaient assidus» (v. de Jér.); persévérer: verbe formé de la particule latine «per» et de «sévère» qui témoigne de rigueur, de gravité et d’une exactitude scrupuleuse; gr. «proskartérountes» = s'attacher fortement.

La persévérance est ce qui caractérise le quatrième terrain dont a parlé Jésus, le seul qui porte du fruit parvenu à maturité (Luc 8/15); lire aussi Act. 2/42 et 14/22.

Le mot persévérance et le verbe persévérer se trouvent au moins 35 fois dans le Nouveau Testament où Dieu est appelé «le Dieu de la persévérance» (Rom. 15/5).

«dans la prière»: sur l’importance de la prière voir Luc 2/37; 1 Tim. 5/5.

«avec les femmes»: dans son évangile, Luc fait souvent mention des femmes qui suivaient Jésus (Luc 23/47, 49, 55; 24/10, 22; 7/37; 8/2-3; 10/38, 45; etc.).

Nous pouvons faire la même remarque dans le livre des Actes des Apôtres: 2/17-18; 5/14; 9/36; 12/13; 16/14-16; 17/4, 34; 18/26; 21/9; 24/24; 25/23.

Les femmes peuvent prier et exercer les dons spirituels dans les réunions de l’église: 1 Cor. 11/5.

«et Marie»: elle apparaît ici non comme étant l’objet d’un culte, mais comme une chrétienne se joignant humblement à la réunion de prière de l'église;

«et avec les frères (adelphois, frères et non cousins alors que ce dernier mot est employé dans Col. 4/10: «le cousin (anepsios) de Barnabas»). Il fut un temps où les frères de Jésus ne croyaient pas en Lui (Jean 7/5).


1/15: «Pierre se leva».

Nous ne contestons pas que Dieu lui avait donné une responsabilité bien définie au sein du groupe des apôtres. Mais, nulle part dans les Écritures nous ne le voyons remplir le rôle d'un pape, selon Rome.

De plus, les Écritures ne nous disent pas qu’il devait avoir un successeur.

«Au milieu des frères»: les chrétiens sont appelés des frères (ou disciples, gr. mathêtôn, d’ap. plusieurs manuscrits).

«Environ cent vingt»: où étaient les trois cent quatre-vingts autres? «Jésus est apparu à plus de cinq cents frères à la fois» (1 Cor. 15/6).

La bénédiction va descendre sur ceux qui étaient assemblés. Après sa résurrection, Jésus n’apparaîtra pas à Thomas qui avait boudé la réunion, mais aux dix qui s’étaient réunis (Jean 20/19-24).


1/16: «Il fallait que s'accomplit».

Jean 10/35; Luc 24/25-27, 44-46.

Notons l’autorité de la parole de Dieu et du Saint-Esprit.

«Par la bouche de David»: le moyen dont Dieu se sert ne change rien à l’autorité des Écritures. 2 Pi. 1/21; 1 Thes. 4/8.


1/17: «compté parmi nous... part au MÊME ministère»

Avertissement solennel.


1/18: Comp. Mat. 27/3-8.


1/19: «si connue».

Le bien est connu (Act. 4/16), le mal aussi. Les croyants sont comme une ville située sur une montagne et qui ne peut être cachée (Mat. 5/14).


1/20: «dans le livre des Psaumes».

Reconnaissance des Psaumes comme étant un livre inspiré. Les apôtres et les premiers chrétiens étaient simples à l'égard des Écritures; ils croyaient en leur inspiration. Beaucoup de «croyants» aujourd’hui n’ont de leur Bible que la couverture!


1/21-22: «Il faut donc que».

Cinq conditions pour pouvoir remplacer Judas.

La mort et la résurrection de Jésus sont les vérités essentielles des Écritures: 1 Cor. 15/3-4 «je vous ai enseigné AVANT TOUT»; Act. 2/34; 5/31-32; 7/56, 59; 10/39/41; 13/30; Rom. 1/4; 2 Cor. 1/9; 1 Pi. 1/3; 3/21-22; Ap. l/5.

La condition essentielle du ministère, après y avoir été appelé, c'est la connaissance personnelle de Jésus-homme, réellement Dieu, crucifié pour nos péchés, ressuscité pour notre justification et glorifié pour l'éternité.

Avant de servir Dieu dans le ministère il faut être fidèle en tant que chrétien dans l’église locale.


1/23: «Joseph»

Nom qui signifie «accroissement», appelé «Barsabbas» c’est-à-dire «fils du repos» et surnommé Justus. «Matthias»: don de l'Éternel.

Il a prêché et souffert le martyr en Éthiopie. Nous ne savons que peu de choses le concernant; seuls deux ou trois Pères de l’Église en disent quelques mots.


1/24: Prière.

Comp. 1. Sam. 16/7. Il est bon, avant de prier, de nous rappeler que «Dieu connaît le cœur de tous».


1/25: «l’abandon du ministère et de l’apostolat».

Comp. Col. 4/17; 1 Tim. 4/15-16.


1/26: «ils tirèrent au sort».

Le tirage au sort était courant dans l’Ancien Testament; mais, C'EST LA DERNIÈRE FOIS qu’il est mentionné dans le Nouveau Testament.

La venue du Saint-Esprit permet aux croyants nés de nouveau d’être conduits «dans toute la vérité» (Jean 16/13) tant en ce qui concerne ce que nous devons croire (La Bible) qu’en ce qui concerne notre vie quotidienne.

De plus, ce fut une erreur, semble-t-il, de choisir deux hommes et d’imposer à Dieu de décider en le limitant à deux alors que Lui en avait, peut-être, un troisième? Pierre cite l’Écriture; il avait une bonne intention; mais le Saint-Esprit a-t-il pu exprimer sa pensée?

(À suivre)

Roger COPIN

Viens et Vois – 1976-11


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