Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LE TRESOR DES ANCIENS SENTIERS

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MÈRES CHRÉTIENNES!

NE SACRIFIEZ PAS VOS ENFANTS


La Bible dit: «Tu ne livreras aucun de tes enfants pour le faire passer à Moloc» (Lév. 18/21). Lire encore Lév 20/2-5; 2 Rois 23/10

Le dictionnaire biblique nous dit que le nom exact de cette divinité, à laquelle les Israélites ont occasionnellement rendu un culte barbare, est Mélek, ce qui signifie: roi.

L'adoration de Mélek se manifestait en particulier par des sacrifices d'enfants qui lui étaient offerts dans la vallée de Ben-Hinnon, au lieu appelé Topheth, à proximité immédiate de Jérusalem.

Ces enfants étaient probablement immolés, puis brûlés. Cf. Ez. 16/21

Les prophètes protestèrent avec énergie contre cette abomination (Jér. 7/31-34; 19/5-6; Es, 57/5; etc.), et la loi de Dieu l'interdit (Lév. 18/21).


Nous n'en sommes plus là, direz-vous!

Moloc n'est pas, hélas! le seul roi auquel on sacrifie!

Parlant des camps d'extermination. Malraux disait: Satan a reparu sur le monde, et il ajoutait qu'il faudrait être bien ignorant des choses de Dieu pour penser qu'il a un jour, cessé de se manifester sur la terre.

Einstein disait, de son côté: Le mot progrès n'aura aucun sens aussi longtemps qu'il y aura des enfants malheureux.

Mais, ce que le progrès n'a pas opéré dans le monde, la nouvelle naissance devrait le produire chez les chrétiens


Le roi auquel trop d’enfants de Dieu sacrifient en notre vingtième siècle,

c’est l'argent!


Jésus disait; «Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon»; la richesse personnifiée ici comme une divinité. (Mat. 6/24)

Et pour avoir de l'argent, une cuisine moderne, un mobilier très coûteux... une voiture luxueuse, sa grande maison, que ne ferait-on pas?

ON VA JUSQU’À SACRIFIER L’ENFANT!


Il y a trop d’enfants de Dieu qui sont gagnés par l'esprit matérialiste du monde.

Ils pensent qu'il suffit, pour être en paix avec leur conscience, d'assurer le bien-être matériel, l'éducation et l'instruction de leurs enfants.

Il est triste de constater qu'on peut être enfant de Dieu, ou plutôt le prétendre, tout en négligeant l'âme de ceux que Dieu nous a confiés.

«La tendresse, voilà ce qui m'a manqué»... avouait un jeune criminel au visage angélique et à la voix douce.

Le père et la mère exploitaient chacun un commerce. C'étaient de fort honnêtes gens, travailleurs acharnés, habiles en affaires et qui s’enrichissaient. Ils avaient pris la passion du gain. Ils croyaient faire tout leur devoir en assurant à leur fils unique un bel héritage et en le faisant, à grands frais, élever en pension.

L'enfant en était arrivé à les haïr. Un soir, sur une admonestation, il prit une arme et les blessa grièvement.

Attentat inouï, surprenant chez cet adolescent timide et intelligent. Lui-même, recherchant le mobile d'une telle scélératesse, croyait l’avoir découvert dans l'abandon sentimental, où l'avaient laissé des parents, immodérément attirés par le lucre.

Le besoin d’aimer et d'être aimé, chez l'enfant, déborde les êtres de chair.

Je ne parle pas ici des mères restées seules ni de celles qui sont obligées de travailler pour subvenir aux besoins du foyer. Dans ce cas, les enfants sauront reconnaître — à moins qu'ils ne soient de parfaits ingrats! — ce qu’ont été les sacrifices et les heures de veille de leur mère.

Mais, dans cet article, je m'adresse à toutes celles qui veulent être «modernes» qui n'aiment pas rester dans leur intérieur et qui, si elles ne travaillaient pas au-dehors, ne resteraient pas davantage chez elles. Lire 1 Timothée 5/13-14.

Alors, on place l'enfant sur la règle à calculer et on fait l’équation:


«Si nous n’avons qu’un salaire, ça fera tant... On ne pourra pas acheter ceci ou cela, ni aller en vacances «aux Baléares» avec nos amis (inconvertis, parfois).

Par contre, si on travaille à deux, on mettra le gosse en nourrice. La pension nous reviendra à tant... ce qui nous fera un gain supplémentaire de tant... Alors, c'est fou ce qu’on pourra faire...»

IL N’EN FAUT PAS PLUS: L’ARGENT ET LE PLAISIR ONT TOUT DÉCIDÉ.


L’enfant, lui, en attendant de faire pis, se vengera à sa manière en appelant «Maman», l’inconnue qui s’occupera de lui et prendra le temps de l’embrasser, de le caresser, de lui parler, de le promener

Savez-vous que le quotient intellectuel des jeunes Sénégalais est plus élevé à 18 mois que celui des jeunes Parisiens, parce que le maternage est plus important au Sénégal qu’en France?

Napoléon disait: «Ce sont les mères qui font les grands hommes».

Et la Bible, qui doit faire autorité dans notre vie, nous parle de l’influence que la mère et la grand-mère de Timothée avaient eue sur lui. Bien qu’avant eu un père grec, ce jeune homme a choisi la fui de sa mère et de sa grand-mère (Actes 16/1; 2 Tim. 1/5).


Devenir meurtrier, c’est tragique:

aller en enfer par la faute de parents chrétiens matérialistes,

c’est pire que tout.


Car, l’enfant qui aura vu la conduite de ses parents, choisira l'argent plutôt que Jésus.

Et puis, disons-le aussi, quand on travaille «à deux» on a de moins en moins de temps pour la prière, la méditation de la Parole de Dieu, les réunions et tout service chrétien.

Ne soyons pas idolâtres, mais servons le Dieu vivant et vrai. Et que les mères «apprennent à aimer... leurs enfants» (Tite 2/4). Notre récompense sera grande.

Roger COPIN

Viens et Vois 1976-07


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