L'AMOUR DE LA VÉRITÉ
Archibald Alexander
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«Ils périssent parce qu'ils n'ont pas accepté l'amour de la vérité pour être sauvés.» (2 Thessaloniciens 2:10)
Je pense que c'est John Newton qui dit quelque part qu'il n'a jamais connu une personne qui semblait animée d'un amour sincère de la vérité et qui n'est pas revenue à la raison après un certain temps, quelle que soit la distance qui la sépare du moment où elle a commencé à sentir ce motif agir.
Le cas de Thomas Scott illustre remarquablement cette remarque. Lorsqu'il commença sa correspondance avec M. Newton, il était socinien (Doctrine religieuse qui rejette notamment les dogmes de la Trinité, de l'Incarnation, du péché originel et de la divinité du Christ.) et souhaitait engager son correspondant dans une controverse sur les points de divergence. M. Newton, cependant, tout en évitant la controverse, entretenait et exprimait l'espoir que M. Scott parviendrait à une croyance juste, parce qu'il pensait avoir perçu chez lui un désir sincère de connaître la vérité.
Il me semble que c'est l'une des premières leçons qu'apprennent ceux qui sont enseignés par Dieu. Le Saint-Esprit, lorsqu'il veut conduire quelqu'un à la connaissance salvatrice de la vérité, produit en lui un esprit de sincérité et d'humilité pédagogique.
L'âme conduite par l'Esprit a soif de la connaissance de la vérité.
C'est une chose très différente de l'attachement ardent à des opinions particulières qui ont été imprégnées par l'éducation ou par l'appartenance à une secte particulière. Cet attachement est aussi tenace pour l'erreur que pour la vérité.
Un homme peut être prêt à donner sa vie pour défendre ses opinions, et pourtant être dépourvu de l'amour de la vérité.
L'amour authentique de la vérité fait que son possesseur est prêt à renoncer à ses opinions les plus chères dès qu'il est démontré de façon satisfaisante qu'elles ne sont pas vraies.
L'amour de la vérité rend un homme non seulement sérieux dans la poursuite de l'objet aimé, mais impartial dans son jugement des preuves. Il craint la tromperie et n'admet de nouvelles opinions qu'après avoir soigneusement examiné et pesé les preuves.
Cette disposition s'accompagne généralement d'un sentiment profond de notre ignorance et de notre vulnérabilité à l'erreur.
L’amateur de vérité ne peut se contenter d'apparences plausibles, il doit pouvoir s'appuyer sur un terrain solide; c'est pourquoi il creuse profondément jusqu'à ce qu'il trouve un rocher.
Comme la Sainte Bible est le trésor de la vérité divine, il la scrute chaque jour pour découvrir ce que Dieu a révélé.
Mais conscient qu'il risque d'être induit en erreur par l'ignorance ou les préjugés dans l'interprétation des Écritures, il prie sans cesse pour obtenir l'illumination divine.
– Il se fie peu à sa propre raison ou à l'autorité humaine;
– Il veut entendre ce que dit le Seigneur.
Et ceux qui cherchent la vérité comme un trésor caché ne seront pas déçus. Il y a une gracieuse promesse que si nous cherchons, nous trouverons.
«Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans faire de reproches, et elle lui sera donnée.»
Fin
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