LE TRESOR DES ANCIENS SENTIERS

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EXAMEN PERSONNEL

Auto-examen

William Nicholson

1862

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«Que l'homme s'examine lui-même.» 1 Corinthiens 11:28

«Examinez-vous pour voir si vous êtes dans la foi; mettez-vous à l'épreuve. Ne savez-vous pas que le Christ Jésus est en vous – à moins, bien sûr, que vous n'échouiez à l'épreuve?» 2 Corinthiens 13:5

(Examinez-vous vous mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous? à moins peut-être que vous ne soyez réprouvés.Segond)

L'examen de conscience est un devoir d'une grande importance, dont il faut s'acquitter avec le plus grand soin et la plus grande fidélité. C'est un devoir tristement négligé. Si l'on y accordait plus d’importance:

– il y aurait plus de sainteté et de bonheur individuels,

– il y aurait moins de formalisme et d'apathie dans l'Église,

– la religion deviendrait plus attrayante pour le monde.

Si un homme enquête régulièrement sur ses affaires séculières, il connaît son état et agit en conséquence. S'il néglige l'enquête, les résultats peuvent être douloureux.

I. Le devoir à accomplir.

«Que l'homme s'examine lui-même».

«Examiner» signifie inspecter, mettre à l'épreuve, se livrer à une enquête rigoureuse – et, dans ce but, commencer par notre propre coeur. Nous sommes également exhortés à «nous éprouver nous-mêmes», à nous éprouver comme on éprouve les métaux: s'ils sont trouvés purs, ils sont approuvés; s'ils ne le sont pas, ils sont rejetés et considérés comme réprouvés. «On les appelle de l’argent méprisable, Car l’Éternel les a rejetés.»Jérémie 6:30.

Ce devoir est personnel. Il commence à la maison, là où il est exigé. Certains sont enclins à examiner les autres avec méfiance et censure. Il nous est possible de voir la paille dans l'œil de notre frère, alors que nous avons nous-mêmes une poutre dans le nôtre!

Examinons-nous nous-mêmes,

1. En ce qui concerne notre acceptation par Dieu.

– Avons-nous jamais été convaincus de notre condition de perdants?

– Nous sommes-nous déjà sentis spirituellement impuissants?

– Le Christ nous a-t-il déjà été révélé comme notre Sauveur?

– Avons-nous été réconciliés avec Dieu par la foi en lui?

– Nous sommes-nous déjà réjouis de l'amour qui pardonne, de la grâce qui justifie et des privilèges de l'adoption?

2. En ce qui concerne notre foi.

– Croyons-nous sincèrement aux doctrines de l'Évangile?

– Vivons-nous en fonction d'elles?

– Pouvons-nous dire, comme Paul, «Je suis crucifié»? Galates 2:20.

– Sommes-nous exempts d'un esprit moralisateur?

– Notre foi a-t-elle des fruits ou des œuvres – pour prouver sa vitalité? Jacques 2.

Ce point est d'une importance telle qu'il concerne notre salut. Si nous sommes dans la foi, toutes les autres grâces suivront.

Si nous ne sommes pas dans la foi, peu importe ce que nous sommes par ailleurs, nos espoirs et notre travail sont tous vains. Jean 3:36.

3. Quant à notre espérance.

Si la foi est juste, l'espérance le sera aussi. Hébreux 11:1. Il ne peut y avoir d'espérance sans foi.

– L'espérance relève-t-elle notre tête dans la détresse?

– Nous rend-elle insensible au monde?

4. En ce qui concerne notre lien avec l'Église.

– L'Église est-elle meilleure pour nous?

– Sommes-nous un honneur pour elle ou un obstacle pour elle?

– Désirons-nous, recherchons-nous, prions-nous et contribuons-nous à sa prospérité?

5. Quant à notre comportement dans le monde.

– Sommes-nous séparés ou conformes?

– Brillons-nous dans le monde?

– Cherchons-nous son salut?

6. En ce qui concerne les épreuves de la vie.

– Poussons-nous des murmures et des réprimandes?

– Sommes-nous patients?

– En sortons-nous comme de l'or affiné?

II. La manière L'auto-examen.

1. Avec solennité. L'examen de conscience est une affaire lourde – l'affaire de l'âme. Il a une incidence sur l'éternité!

2. Par comparaison. Comparer notre disposition, notre esprit et notre conduite – avec la partie préceptive de la parole de Dieu – avec les exemples de conduite chrétienne qui y sont consignés.

3. Impartialement. Ne pas attacher trop d'importance à nos infirmités – ne pas s'excuser à cause de nos circonstances. Juger avec impartialité, comme en présence du Dieu qui scrute les coeurs.

4. Fréquemment. Quand nous lisons et entendons l'Évangile, appliquons-le.

À la fin de chaque journée – sur ce lit où, avant le matin, nous pouvons mourir.

Le jour du Seigneur. Avant d'assister à l'ordonnance du repas du Seigneur. Voir 1 Corinthiens 11:28.

5. Dans la prière.

Invoquez Dieu pour qu'il le fasse à votre place et qu'il vous suggère votre devoir.

Priez pour le pardon – pour la vivification – pour la force – pour la foi et une vie vigoureuse. «Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon coeur;

éprouve-moi et connais mes pensées inquiètes.

Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur;

éprouve-moi et connais mes pensées inquiètes;

vois s'il n'y a pas en moi de mauvaise voie, et conduis-moi dans le chemin de l’éternité.» Psaume 139:23-24

III. Les avantages importants qui découlent de l'accomplissement

du devoir d'examen de conscience.

Il est essentiel à notre croissance dans la grâce, à notre intérêt et à notre bonheur. Nous en avons besoin. Nous sommes tellement susceptibles de nous tromper, de manquer de vigilance, de négliger notre devoir.

L'examen de conscience conduira:

– à l'humilité,

– à la repentance,

– à la foi,

– à une croissance chrétienne saine.

L'examen de conscience nous avertit du danger et nous conduit à la délivrance et à la sécurité.

Le marin fait le guet, lance sa ligne, fait ses observations et répare les moindres blessures.

De même, dans le voyage de la vie, un chrétien qui ne veut pas faire naufrage de sa foi doit être vigilant et diligent, et se faire un devoir d'examiner son état et de s'assurer de ses progrès.

L'examen de conscience conduira à une plus grande jouissance spirituelle. Il incitera à se préparer à la mort et donnera confiance et espoir dans la perspective de l'éternité.

Fin

Source: « gracegems.org/ »  /  trad.: DeepL  /  Mise en page et adaptation: JMR