LE TRESOR DES ANCIENS SENTIERS

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COMMENT SURMONTER LA DÉCEPTION

Charles Naylor

1920

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Vous avez été déçu, n'est-ce pas? Bien sûr que oui, encore et encore. Cela vous fait-il très mal lorsque les choses ne se passent pas comme vous l'aviez prévu et espéré? Avez-vous l'impression de «ne pas pouvoir le supporter»?

Certaines personnes peuvent supporter la déception – elles semblent avoir appris le secret de l'atténuer pour qu'elle ne soit plus aussi douloureuse.

Avez-vous déjà appris ce secret?

J'imagine que j'entends quelqu'un dire: «Oh! j'aimerais bien connaître le secret!» Il y a plus d'une partie du secret.

Vous pouvez l'apprendre si vous le voulez – vous pouvez arriver à supporter les déceptions et à rester doux tout le temps.

Beaucoup de gens sont certains d'être déçus.

Ils se consacrent tellement à la chose qu'ils souhaitent avoir ou faire, quelle qu'elle soit, qu'ils NE PRENNENT AUCUNE DISPOSITION, si ce n'est celle de réaliser leurs plans exactement comme ils les ont conçus.

Ils ne prévoient aucune éventualité.

Leurs plans remplissent tout leur horizon.

Ils ne voient rien d'autre –

ils ne pensent à rien d'autre –

ils veulent que tout se passe comme ils l'entendent, et rien d'autre.

Ils sont donc certains d'être très déçus si quelque chose se passe différemment de ce à quoi ils s'attendent. C'est ce qui rend la déception si douloureuse.

Dans vos projets, prévoyez toujours ce qui peut arriver.

Faites toujours vos promesses à vous-même avec la condition suivante: «Si rien ne s'y oppose».

Si vous partez en voyage, dites: «S'il ne pleut pas, ou si je suis en bonne santé, ou si ceci ou cela n'empêche pas».

Gardez à l'esprit l'idée que quelque chose peut s'y opposer, et ne vous persuadez pas trop vite que vous ferez ce que vous avez prévu.

Tenez compte du fait que vous êtes un serviteur et non un maître; n'oubliez pas d'ajouter:

«SI LE SEIGNEUR LE VEUT».

En cas de déception, il peut être nécessaire de réprimer nos sentiments d'insatisfaction.

Si nous commençons à nous apitoyer sur notre sort et à dire: «Oh, c'est dommage!»

Plus nous cultivons l'habitude de nous apitoyer sur nous-mêmes,

plus elle a de pouvoir sur nous.

Certaines personnes ont tellement cédé au pouvoir de l'apitoiement sur soi que des journées entières sont assombries par de petites déceptions insignifiantes dont elles devraient se débarrasser en quelques minutes.

Les neuf dixièmes des souffrances qui découlent des déceptions ont pour origine l'apitoiement sur soi.

Vous avez de meilleures qualités en vous, utilisez-les.

Lorsque vous êtes déçu, reprenez-vous et dites-vous: «Vous ne pouvez pas vous permettre d'être malheureux toute la journée à cause de cela».

Réprimez ces sentiments d'apitoiement, relevez la tête, fixez vos yeux sur autre chose – et commencez à faire de nouveaux projets.

Vos anciens projets sont comme un plat cassé, et vous ne pouvez plus vous en servir. Tous vos soucis et vos ruminations ne suffiront pas à les faire fonctionner correctement.

Prenez un nouveau départ, souriez, que vous en ayez envie ou non.

Vous avez beaucoup d'autres choses à apprécier, ne laissez pas cette chose les gâcher. Refusez de penser à vos sentiments désagréables; fermez résolument la porte à ces sentiments. Dieu t'aidera si tu t'y efforces.

Une autre chose à apprendre est de soumettre notre volonté et nos désirs à Dieu.

Lorsque nos plans échouent, nous devons nous soumettre aux circonstances, que nous le voulions ou non.

SI NOUS NOUS REBELLONS,

CELA NE CHANGERA PAS LES CIRCONSTANCES,

MAIS CELA CHANGERA NOS SENTIMENTS.

Plus nous nous rebellerons, plus nous souffrirons.

Le moyen de se débarrasser de la souffrance est de se débarrasser de la rébellion.

Nous devons nous soumettre; par conséquent, pourquoi ne pas le faire avec grâce?

Souvent, nous ne pouvons pas changer les circonstances, même si elles nous déplaisent. Le ressentiment et la rébellion ne font pas de mal aux circonstances, mais ils nous font du mal.

Nous devons apprendre la leçon de la soumission sans rébellion

la soumission aux circonstances et au Dieu qui les ordonne.

LE SEIGNEUR EST NOTRE MAÎTRE. Il est juste qu'il ordonne nos vies comme il l'entend.

C'est lui qui change nos plans dans son propre but; et lorsqu'il le fait, le résultat est toujours meilleur que celui que nous aurions choisi.

Si nous nous rebellons, nous nous rebellons contre Dieu, et c'est là que réside le danger.

Si nous sommes si déterminés à suivre notre propre voie que nous ne nous soumettons pas volontairement à la voie de Dieu, il se peut qu'il doive nous laisser souffrir.

Mais si nous nous soumettons à lui et lui confions nos voies, nous aurons alors la consolation et le réconfort de son Saint-Esprit.

Fin

Source: « gracegems.org/ »  /  trad.: DeepL  /  Mise en page et adaptation: JMR