Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LE TRESOR DES ANCIENS SENTIERS

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NOTRE JEUNESSE... DOIT-ELLE S’AMUSER OU S’ÉDIFIER?


Pour répondre à cette double question il faut d'abord méditer le chapitre XII de l'Ecclésiaste et, en particulier, le premier verset:

«Jeune homme réjouis-toi pendant ton jeune âge... marche dans les voies de ton cœur et selon les regards de tes yeux, MAIS SACHE QUE. POUR TOUT CELA DIEU T'APPELLERA EN JUGEMENT.»

Puis au verset 3:

«Souviens-toi de ton Créateur pendant les jours de la jeunesse.»

Enfin, verset 15 :

«Crains Dieu et observe ses Commandements.»


Au dicton populaire: «Il faut que jeunesse se passe», répondons:

«Il faut que jeunesse se conserve.»


Mais comment se passe cette jeunesse soi-disant chrétienne?

Parfois «en ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force» (Il Timothée III, 5).


Quel est l’emploi de son temps?

Constatons d'abord un fait: l’attrait du monde, de ses plaisirs et de ses jouissances, la captive et l'enchaîne. Plaisirs fictifs, trompeurs, éphémères (multiples et variés au choix des amateurs) qui s'appellent: Sports (courses et football); spectacles (théâtre, cinéma, etc.)

Tous ces plaisirs prétendus sains, fortifiants, édifiants (?) ne sont, en réalité, que malsains, épuisants et démoralisants. Ils corrompent les bonnes mœurs, causent la déchéance, la ruine morale, spirituelle et même physique de ceux qui les pratiquent.

Quiconque se livre à une passion en devient l'esclave (passion ou péché) (Romains VI) et le salaire du péché, c'est la mort!


Mais peut-on considérer comme péché la pratique occasionnelle ou permanente des

sports?

Ou, encore, la fréquentation des spectacles publics ou privés?


L'apôtre Paul écrit aux Romains (VIII-5/9) que «l'attachement aux choses de la chair est inimitié contre Dieu» et (XIII, 11) il dit: «Dépouillons-nous des œuvres des ténèbres et révélons les armes de la lumière

Enfin. (XII, 2), il est question «d’offrir notre corps en sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu. etc...».

Tous les lieux de plaisirs, de réjouissances mondaines, qui constituent une attraction pour la jeunesse, sont autant de moyens de fréquentations malsaines que la chair convoite et qui font la guerre à l'âme.


Inévitablement, la fréquentation de ces lieux fait perdre le goût des choses spirituelles, celui de la Parole de Dieu et de la Prière.

Non il ne faut pas que la jeunesse se passe dans le fictif, le négatif:


il faut, au contraire, qu'elle se conserve dans le réel, dans le positif.

Il faut qu'elle conserve son ardeur juvénile, sa candeur, sa foi, sa pureté.


Quel sera donc le secret de cette vie débordante de foi, d’espérance et d'amour?

La recette infaillible se trouve dans l'Enseignement du Maître des maîtres. Jésus Christ; et il est contenu dans Sa Parole sainte: l'Évangile immuable et éternel.

L'apôtre Paul, dans sa seconde épître à Timothée, trace une ligne de conduite aux jeunes:

«FUIR LES PASSIONS DE LA JEUNESSE

Que sont-elles donc sinon celles qui se trouvent décrites plus haut?

Fuir, l'amour de l'argent, racine de tous les maux, la plaie du siècle est d’amasser des richesses pour jouir de la vie au maximum.

«Rechercher la justice, la foi, la charité, la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d'un coeur pur.»

Quel bel idéal et quelle belle profession de foi pour des jeunes gens entrant dans la vie. Être épris de ces qualités, de ces dons, c’est enviable et salutaire.

La foi, ce don spirituel par excellence, est agissante par la charité qui en découle; tous les dons spirituels, véritable sève vivante allant du cep au sarment pour porter des fruits savoureux de justice et d'amour, de sainteté et de paix.

«Prendre toutes les armes de Dieu pour résister aux mauvais jours.» (Éphésiens VI,12/17) «le casque du salut, le bouclier de la foi, l'Épée de l'Esprit par lequel on peut éteindre tous les traits enflammés de l'Ennemi des âmes».

«Rechercher la paix avec tous et la sanctification sans laquelle nul ne verra le Seigneur.» (Hébreux XII, 14).

Certains recherchent cette paix et cette pureté du cœur, dont parle l’apôtre, dans une piété apparente n'ayant ni sève, ni vie; ce sont des sarments détachés du cep. Fontaines sans eau, arbres morts.


La pureté du cœur est:


Fidélité à la Parole de Dieu (Psaume CXIX, 9);

le cœur purifié des souillures d'une mauvaise conscience (Hébreux X, 22).


Revêtu de fin lin (Apocalypse XIX, 8); c’est-à-dire, paré des œuvres de justice;

justifiés par la foi (Romains V, 1) «Ceux qu’il a prédestinés Il les a aussi appelés; ceux qu'il a appelés II les a aussi justifiés; ceux qu'il a justifiés Il les a aussi glorifiés.» (Romains VIII, 30).


«Nourris du lait spirituel et pur de la Parole» (I Pierre II, 2).

«Que tout ce qui est vrai, honorable, juste, pur, aimable, vertueux et digne de louanges, soit l’objet de vos pensées.» (Philippiens IV, 8).

Quand notre jeunesse sera revêtue de la puissance d’En-Haut, baptisée dans le Saint-Esprit, elle n'aura plus aucun plaisir dans les choses du monde: «On ne peut servir Dieu et Mammon.»

Que les pluies de l’arrière-saison arrosent abondamment notre jeunesse; que l’Esprit de la Première Pentecôte descende comme autrefois, sur les serviteurs et les servantes du Dieu Vivant et qu’ils prophétisent. (Actes II, 18).

(Viens et Vois, janvier 1934).

(Il pourrait paraître, à certains, exagéré de notre part de déconseiller les jeux, amusements et divertissements divers à notre jeunesse. Naturellement, il faut apprendre à établir la différence entre ce qui est «moral» et ce qui est véritablement «saint».

Tout ce qui n'est pas immoral n'est pas nécessairement saint.

D’autre part, il y a danger à ce que les locaux annexes d'une Maison de Prières deviennent, en quelque sorte, des embryons de salles de jeu où les jeunes risquent de se livrer à une excitation physique franchement préjudiciable à l'éclosion ou à l'épanouissement de leur vie spirituelle.

La preuve a été malheureusement faite. (I Timothée IV-8).

Quant eux saynètes et choses de ce genre, nous avons à notre connaissance deux ou trois cas de jeunes filles qui ont contracté le goût des «planches» dans des Unions Chrétiennes et qui ont fini par... «tomber !»

(Note de la Rédaction). Mai 1943.

(transmis par R. COPIN).

Viens et Vois – 1976-04


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