SAUVÉ POUR SERVIR
Dieu a un plan pour chaque être humain. Quel est-il?
Pour répondre à cette question, nous nous inspirerons de l'histoire du peuple d’Israël.
DÉLIVRANCE
«Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens» (Ex. 3/8);
«Je suis l’Éternel, je vous affranchirai des travaux dont vous chargent les Égyptiens, je vous délivrerai de leur servitude, et je vous sauverai...» (Ex. 6/6).
Délivrer, affranchir et sauver. C’est la première partie du plan de Dieu.
«Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira» disait Jésus à ses contemporains, et encore:
«Si le fils vous affranchit, vous serez réellement libres» (Jean 8/31-36).
L’apôtre Jean rendait gloire et puissance «à Celui qui nous aime et qui nous a délivrés de nos péchés par son sang» (Apoc. 1/5). Nous pouvons chanter: «Mon âme est
libérée du pouvoir de Satan, ton bras l’a délivrée Ô Sauveur tout-puissant». Alléluia!
HÉRITAGE
«...Et pour le faire monter de ce pays dans un bon et vaste pays...» (Ex. 3/8).
C’est la terre de Canaan, qui ne peut être l’image du ciel, parce que le peuple d’Israël va y connaître la guerre, mais plutôt celle d’une vie chrétienne forte.
Canaan, là où le peuple peut se nourrir du blé du pays, nous parle de notre position
«AVEC Christ dans les lieux célestes» (Eph. 2/6).
C’est la deuxième phase du plan de Dieu: non seulement il nous pardonne, mais nous fait croître dans la grâce pour que nous devenions des «hommes faits» (Eph. 4/13); des hommes «spirituels» (1 Cor. 3/1); des «maîtres» (Héb. 5/12).
Nous n’avons pas été sauvés pour rester toujours des enfants, dépendant toujours de quelqu'un, dont il faut constamment s'occuper, incapables de prendre des responsabilités et, à l'occasion, capricieux et boudeurs.
Dieu a beaucoup mieux pour nous. «Qu'Il accomplisse par sa puissance les desseins bienveillants de sa bonté» (2 Thes. 1/11).
CÉLÉBRER UNE FÊTE
«Laisse aller mon peuple, pour qu’il célèbre au désert une fête en mon honneur» (Ex. 5/1).
Quelle joie pour celui qui est sauvé! «Je suis heureux car Jésus m'a sauvé» dit un chœur que nous chantons souvent.
Cette fête, nous devons la célébrer «non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité» (I Cor. 5/8).
Veillons à ce qu’il n’y ait pas la moindre «miette» de pain levé!
Nettoyons soigneusement notre cœur comme l’Israélite qui, avant la fête des pains sans levain, ôte tout levain de sa maison, retournant même les poches des vêtements afin que nulle trace de levain ne subsiste.
Dans un premier temps pharaon a dit: «Non!»; maintenant, il change d’avis; mais... à une condition: «Vous ne vous éloignerez pas» (Ex. 8/24).
Avez-vous compris la manœuvre, cher lecteur?
Aujourd’hui encore n’entendons-nous pas dire que:
– dans le domaine de la sanctification, «il ne faut pas aller trop loin!»
– et encore: «Dieu n’est pas si exigeant»;
– ou bien; «Il faut en prendre et en laisser».
Allons aussi loin que Dieu nous le demande dans sa Parole.
APPARTENIR À DIEU
«Je vous prendrai pour MON peuple» (Ex. 6/7).
«Jésus est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux» (2 Cor. 5/15);
«Notre Sauveur Jésus-Christ s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres» (Tite 2/14).
Appartenons-nous au Seigneur? En paroles et avec la langue ou en actions et avec vérité? (1 Jean 3/18).
Peut-il faire avec nous tout ce qu’IL VEUT et quand IL LE VEUT?
Sauvé, il est juste que nous soyons pleinement consacré au Seigneur:
«Consacre-moi tout premier-né... il m’appartient» (Ex. 13/1).
SERVIR
Je terminerai sur cette dernière pensée car elle me paraît de la plus haute importance, étant donné la place que la Bible lui accorde.
«Laisse aller mon fils afin qu’il me serve».
Sept fois Dieu répétera ces paroles aux oreilles de Pharaon: Ex. 4/23; 7/16, 26; 8/16; 9/1, 13; 10/3.
L’apôtre Paul résumera, en quelques mots, l’expérience de la conversion, dans le chapitre premier de sa première épître aux Thessaloniciens et au verset 9: «Vous vous êtes convertis à Dieu... pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils».
Servir et attendre; attendre et servir. «Servir Dieu ou Jésus-Christ» se trouve plus de 70 fois dans la Bible.
Jésus-Christ est appelé Serviteur de Dieu (Mat. 12/18).
Servons-nous le Seigneur,
ou avons-nous pris l’habitude de nous servir de Lui?
DE VOULOIR NOUS SERVIR DE LUI...?
Dans Exode 23/25-28, Dieu promet la bénédiction au peuple qui le sert:
«Vous SERVIREZ l’Éternel votre Dieu, et...»; notons qu’il n’est pas écrit: «Vous prierez», mais: «Vous SERVIREZ».
Le salut parfait va de la délivrance du péché à une consécration TOTALE.
Le peuple d'Israël n’a RIEN laissé au pays d’Égypte: ni femmes, ni enfants, ni troupeaux; pas même un ongle! (Ex. 10/26).
C’est ce que Dieu voulait pour nous quand II nous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.
Puissions-nous ne jamais l’oublier:
«Souvenez-vous de ce jour, où vous êtes sortis d’Égypte, de la maison de servitude...» (Ex. 13/3).
Roger COPIN.
Viens et Vois – 1976-02
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