Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LE TRESOR DES ANCIENS SENTIERS

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UNE VICTOIRE NÉCESSAIRE


(1 Samuel 17)

Tant de choses ont déjà été dites et écrites sur ce chapitre de l'Écriture que je ne prétends pas apporter «du nouveau». Je veux seulement attirer l’attention du lecteur sur quelques vérités importantes.


Un défi lancé

Goliath représente bien le chef des armées de ce monde, le prince des ténèbres, Satan. (17/10). Quel défi ne lance-t-il pas à l’ensemble de l'Église de Jésus-Christ, et aussi à chaque croyant en particulier!

Ce sont les défis des erreurs, de l’amoralisme, des plaisirs, des maladies, voire des tiédeurs du peuple de Dieu. Les croyants sont confrontés quotidiennement, avec tous ces problèmes, où qu'ils se trouvent. Personne n'y échappe.


Relever le défi

«Donnez-moi un homme» avait demandé Goliath.

Dieu va trouver cet homme.

Qu’allons-nous faire?

Chacun est responsable.


Nous pouvons être effrayés et saisis d'une grande crainte (17/11):

nous pouvons subir les injures que le prince de ce monde adresse à Dieu au travers de son peuple;

nous pouvons nous contenter de pousser des cris de guerre (17/21);

ou, ce qui est pire encore, fuir (17/24).


Dieu va trouver David, homme selon son cœur.

Pour lui, tout ne sera pas facile. Après les rebuffades d'Eliab (17/28) ce sera le «Tu ne peux pas», de Saül (17/33). Mais, il est déterminé.


Pour vaincre Satan, Dieu a trouvé Jésus et il nous l'a donné.

Jésus a vaincu. Alléluia!

Être chrétien, c’est avoir en soi le Christ vivant et vainqueur. Si nous le voulons, Dieu peut nous employer. Il le veut. Pour sa gloire.


Les secrets de la victoire

Accepter le plan de Dieu pour notre vie.

David avait été amené à la cour royale pour y jouer de la harpe (16/19-23). Mais ses trois frères aînés ayant suivi Saül dans sa guerre contre les Philistins, il retourna à Bethléem pour faire paître les brebis de son père.

Sans dépit, sans se croire frustré, sa place, c’est d'être là où Dieu le veut. Peu importe le reste. Nous n’avons pas à faire nos œuvres, mais celles que Dieu a préparées d’avance pour que nous les pratiquions.


NOTRE PLACE, C'EST D’ÊTRE DANS LE PLAN DE DIEU; nous n’en avons pas d’autres qui soient meilleures. Un chrétien, humilié par ses supérieurs disait: «La grâce qui m'a aidé à monter, m’aidera aussi à descendre».


Être disponibles.

Après avoir servi le roi, David est appelé à servir ses frères (17/17). Il accepte. Simplement. Quel beau caractère!

À partir de ce service ordinaire, que son père lui demande, Dieu le conduira plus loin.


Comme pour Joseph, il y a un principe biblique que nous ne devons jamais oublier: c’est que les grandes tâches ne sont confiées qu’à ceux qui ont su être fidèles dans les petites. Combien d’enfants de Dieu qui attendent, pour faire de petites choses, que des grandes leur soient confiées. La première résurrection du livre des Actes ne concerne pas un apôtre, mais une femme veuve qui se dévouait pour les autres.


Ne pas subir, mais réagir (17/26).

David ne supporte pas qu’un incirconcis puisse parler comme le fait Goliath. Son cœur est touché. Il n'est pas un homme de guerre; officiellement, il n’a rien à faire dans cette bataille. Mais, son Dieu, son peuple sont insultés; c’est trop. Il se sent concerné.

Il ne pense pas que c’est l’affaire des autres.

Parce qu’il est du peuple de Dieu, il se sent engagé. Presque malgré lui.

Les progrès de l’Église, l’évangélisation, la gloire de Dieu ne sont pas «l’affaire des autres», mais c’est aussi la nôtre.

Comme me le disait un jour une personne: «Vous, c’est votre métier!»

Non, c’est ma vocation; ma vocation de chrétien. Sans plus. «Malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile» disait Paul. Le feu sacré, divin, brûle-t-il dans votre cœur?


Ne pas nous laisser arrêter.

Ni par ceux qui nous taxeront d’orgueilleux (17/28) ou d'enfants (17/33).

Si le diable ne peut pas nous effrayer par ses menaces, il essayera d’entraver notre zèle par ceux-là même qui devraient nous encourager. Notons, cependant, qu’insoumission chronique n'est pas synonyme de vision spirituelle!


Les victoires secrètes (17/3437).

Avant tout. Vivre la vie de l’Esprit sur le plan de nos pensées, de nos sentiments, dans le privé.

Ne soyons pas hypocrites.

Ne cherchons pas à sauver la face; soyons vrais avec nous-mêmes et avec les autres.

Si chaque assemblée est composée d'hommes et de femmes capables de tuer l’ours et le lion, dans le secret, loin de toute publicité, quel potentiel de puissance nous aurons. L'Église est ce que sont ceux qui la composent.


Des armes spirituelles.

Ne nous affublons pas de l’armure de Saül (17/38-39).

Nos armes ne sont pas chamelles.

Laissons au monde ses méthodes.

Quand nous voulons les lui emprunter pour faire l’œuvre de Dieu, nous nous ridiculisons et «ça ne marche pas!» (17/39).

Mieux vaut descendre au torrent de la grâce et puiser dans la prière, dans le jeûne, dans l’Écriture, dans un baptême de l’esprit toujours renouvelé, la capacité d’agir au nom de JÉSUS.


Le dernier mot

Le monde pourra nous mépriser car notre force ne sera pas dans l’apparence, mais dans notre esprit, notre cœur (17/41-44).

«Je marche contre toi au nom de l’Éternel des armées».

Au nom de l’Éternel et pour le nom de l’Éternel. «La victoire appartient à l’Éternel». C'est ce que le monde a besoin de savoir. Le dernier mot? «Non pas à nous, Éternel, non pas à nous, mais à ton nom donne gloire» (Ps. 115/1).

Roger COPIN

Viens et Vois - 1975-09


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Nulle part la lutte avec l'ennemi n'est plus sentie que dans
 la prière;

c'est là que Satan désire intervenir.

J.N. DARBY



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