TÉMOIGNAGE
J’ai connu le Seigneur à 17 ans.
J’étais atteinte de furonculose. Par la grâce du Seigneur j’en fus guérie.
Hélas! après 3 années de vie chrétienne, je reniais mon Maître. Alors, j’ai commencé à goûter aux plaisirs du monde, m’enlisant, chaque jour un peu plus dans la boue du péché.
Puis je me suis mariée. C’est alors que très rapidement, j’arrivais au fond du gouffre, touchant même le bas fond.
La première journée de notre union commençait par une querelle et... ce fut ainsi pendant 13 ans. Satan me tenait terriblement liée.
Je négligeais mon foyer et mes enfants ne pensant qu’à m’amuser. Bien sûr, en menant cette vie tumultueuse, mes nerfs craquaient. J’étais devenue une très grande coléreuse, j’avais des crises qui frôlaient la folie, insultantes, injuriant mon mari, cassant la vaisselle, «des services entiers», horloges, carreaux, etc. et frappant bien sûr mes enfants, dans de véritables accès de rage.
Quand je retrouvais mon calme j’étais très malheureuse, mais Satan régnait en Maître sur ma vie et très vite j’oubliais et recommençais.
J’aimais aussi la lecture des «mauvais livres» et jouais aux courses. Pour satisfaire ces passions je vendais le linge de maison et même celui de mes enfants. De plus je buvais et fumais en compagnie de nombreux amis.
C’était affreux! Très vite ma santé se dégradait. J’ai dû être hospitalisée à Rouen 2 fois en 2 mois et contrainte de laisser mes 4 enfants à l’assistance publique. J’avais une santé ruinée par le péché et à peine 34 ans.
À ma sortie d’hôpital, j’ai entendu cette phrase terrible: «Ce sera inutile de revenir, nous ne pouvons plus rien pour vous».
Vous imaginez ma souffrance. J’étais brisée de douleur physiquement, mais aussi et surtout moralement, car je réalisais mon état. J’étais devenue une loque humaine, une épave. De mes amis d’infortune, plus rien, tous et toutes m’avaient abandonnée.
Mais gloire à Dieu! comme l’enfant prodigue, le Père attendait mon retour. Je suis revenue au Seigneur dans un piteux état, misérable. C’est alors que mon cœur a été bouleversé par le chant du cantique: «Miséricorde insondable, Dieu peut-il tout pardonner»... et puis «Jésus je viens, je viens à toi, tel que je suis prends-moi.»
À ce moment, j’ai pleuré abondamment sur mes péchés, sur ma misère, me sentant indigne de la grâce du Seigneur. Mais, â merveilleux instant! Dieu dans son immense amour m’a pardonnée, délivrée, guérie. Quelle expérience.
J’ai retrouvé une bonne santé, un foyer heureux (Là où il y avait les cris, il y a le chant des cantiques).
Mes enfants aussi ont été guéris par la main du Seigneur. À Dieu la Gloire.
Cher jeune, si le monde t’attire, prends garde. Satan veut t’entraîner vers le gouffre. Ton âme est en danger. Mets-toi alors à genoux et demande l’aide de ton Dieu.
N’oublie pas alors que l’arme du chrétien c’est la prière et par elle tu seras vainqueur.
Mme M. R. - St-Saèns - 76
(Pasteur R. Copin)
Viens et Vois - 1973-05
Table des matières |