Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LE TRESOR DES ANCIENS SENTIERS

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ÉLEVER LES ENFANTS

PSYCHOLOGIE HUMAINE

OU

PSYCHOLOGIE DIVINES


Monde nouveau ou monde à l'envers?

Est-ce possible? des parents «tyrannisés» par leurs enfants? Et pourtant, n'entendons-nous pas, souvent, des plaintes comme celles-ci:


«Je ne viens pas à bout de mes enfants».

«Mon fils et ma fille me frappent».

«Parce que nous lui avons fait une remontrance, notre fille est partie de la maison; nous ne savons où elle est!»

«Mon fils a voulu que nous changions le mobilier de sa chambre...»

«Mon fils a voulu une moto...»

«Ma fille fait ce qu'elle veut; je suis sa bonne, ni plus ni moins.»


Ici c'est un chef d'établissement qui est séquestré; là un surveillant général qui est calomnié au moyen de graffiti couvrant les murs d'un C.E.S.; ailleurs, ce sont les forces de l'ordre qui sont huées…


Il y a trente ans encore, l'enfant était le protégé de la société;

aujourd'hui, c'est la société qui doit se protéger contre certains enfants et adolescents!


N’a-t-on pas dit, en Mai 1968, qu'il était «Interdit d'interdire»? C'est l'esprit du monde; d’un monde qui a semé le vent et qui moissonne la tempête.


Notre terre «chancelle comme un homme ivre...

son péché pèse sur elle.»

(Ésaïe 24/20).


On ne peut pas pécher et s’en tirer à bon compte!

Mais le peuple de Dieu ne doit pas se conformer au siècle présent. Dieu a un plan pour nos vies, nos foyers et nos enfants.


COMMENT ÉLEVER NOS ENFANTS?

Que dit la Bible?

«Instruis l'enfant selon la voie qu'il doit suivre; et quand il sera vieux, il ne s'en détournera pas» (Proverbes 22/6).

C'est ici la sagesse divine.

Nous pouvons lui opposer notre sagesse, la sagesse du monde!

Beaucoup trop de chrétiens raisonnent ainsi, hélas! «Nous laissons nos enfants libres, disent-ils; plus tard, ils choisiront eux-mêmes».

C’est valable pour le choix: chaque être humain est appelé à choisir personnellement.


Mais, ce qui est grave,

c’est la démission des parents.


La tiédeur spirituelle ne saurait, il est vrai, rendre les enfants bouillants pour Jésus! Sachons qu'il n'est pas nécessaire de respirer du gaz carbonique pour apprécier l’air pur.

«TU LES INCULQUERAS À TES ENFANTS...»

Or, nous devons donner de bonnes choses à nos enfants. Nous veillons à leur bien-être physique. Nous ne les laissons ni manger, ni boire ce qui pourrait les rendre malades ou les tuer.

Alors, souvenons-nous que «l'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.» (Matthieu 4/4).


Si leur vie physique a de l'importance, combien plus leur être moral, spirituel, impérissable.

Parents chrétiens, nous devons nous réveiller et prendre conscience de nos responsabilités. Il est écrit:

«Tu aimeras l'Éternel ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Et ces commandements, que je te donne aujourd'hui, seront dans ton cœur.

Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras» (Deutéronome 6/5-8).


Nous devons trouver le temps d'exercer nos responsabilités.

Reconnaissons, honnêtement, que celui qui veut trouver du temps, en trouve! Le temps de lire des romans, de passer des heures devant un poste de télévision ou sur un terrain de sport ou encore de se divertir dans le monde!

Mais pour Dieu, pas de temps!

Satan disait à Jésus: «Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores» (Matthieu 4/9).

Ce que Dieu reprochait à Israël est toujours actuel:

«MON PEUPLE a commis un double péché: Ils m’ont abandonné, moi qui suis une source d'eau vive, pour se creuser des citernes crevassées, qui ne tiennent pas l'eau.» (Jérémie 2/13).

L'instruction biblique donnée aux enfants dans le cadre de l'Église ne saurait — et ne doit pas — remplacer celle qui incombe aux parents.


Dieu n'a pas chargé les enfants d'élever leurs parents!

Non! nous avons charge d'âmes: celles de nos enfants.


L'AMOUR N’EST PAS DE LA FAIBLESSE

Dieu disait, concernant le sacrificateur Éli:

«Je lui ai déclaré que je veux punir sa maison à perpétuité à cause du crime dont il a connaissance, et par lequel ses fils se sont rendus méprisables, sans qu'il les ait réprimés» (I Samuel 3/13).

Comment: sans qu'il les ait réprimés?

Car ce père avait dit à ses fils:

«Non, mes enfants, ce que j'entends dire de vous n'est pas bon...» (I Samuel 2/24).


On ne peut dire: non! à un enfant et... le laisser faire.


La fermeté et la sévérité ne sont pas contraires à l’amour: et l'amour, ce n'est pas de la faiblesse. «Celui qui ménage sa verge HAIT son fils, mais celui qui l'aime cherche à le corriger»;

«N'épargne pas la correction à l’enfant; si tu le frappes de la verge il ne mourra point. En le frappant de la verge, tu délivres son âme du séjour des morts.» (Proverbes 13/24; 23/13-14).

Et l’auteur de l'épître aux Hébreux a écrit:

«nos pères nous ont châtiés et nous les avons respectés» (Hébreux 12/9).

«Pères... élevez vos enfants en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur». (Éphésiens 6/4).


TENIR NOS ENFANTS DANS LA SOUMISSION

Apprendre aux enfants à obéir et à respecter leurs parents — et les cheveux blancs — est un devoir auquel nous ne devons pas faillir.

«Honore ton père et ta mère (c'est le premier commandement avec une promesse) afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre» (Éphésiens 6/2-3).

«Tu te lèveras devant les cheveux blancs» (Lévitique 19/32).

Il y a des parents qui sont devenus, par leur faiblesse, les agents du malheur de leurs enfants et de l'écourtement de leur vie.

«Si quelqu'un maudit son père et sa mère, sa lampe s'éteindra au milieu des ténèbres». (Proverbes 20/20).

Saint Paul, inspiré par le Saint-Esprit, demandait aux évêques — ou serviteurs de Dieu — de «tenir leurs enfants dans la soumission» (I Timothée 3/4), non pas qu’ils soient les seuls concernés, mais parce qu’ils doivent servir de modèles, dans l'église, aux parents chrétiens.


AIMER NOS ENFANTS,

LES COMPRENDRE ET LES AIDER

Cependant, nos enfants doivent être aimés:

«Pères, n'irritez pas vos enfants de peur qu'ils ne se découragent» (Colossiens 3/21).

«Les jeunes femmes doivent apprendre à aimer leur mari et leurs enfants» (Tite 2/4); ce n'est pas là le point le moins important car «DIEU EST AMOUR» (I Jean 4/16) et l’amour est l'accomplissement de la loi. (Romains 13/10).

Peut-être faut-il voir dans l'absence d'amour vrai, la cause de tous nos problèmes dans le domaine de la délinquance juvénile. Si nous avons compris qu'aimer ce n’est pas être faible, qu'un enfant n'est pas aimé parce que ses parents lui «cèdent» ou lui «passent» tout, nous pourrons revoir notre position devant Dieu et apprendre de lui à aimer comme il se doit.

Aimer nos enfants, les comprendre et les aider: tel doit être notre rôle de parents.


PRÊCHER PAR L'EXEMPLE

Si nous voulons y parvenir, il faudra que notre piété soit sincère.

«N'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité.» (I Jean 3/18).


Nos enfants sont surtout impressionnés par ce que nous sommes.

Une jeune fille, que nous invitions à se convertir à Dieu, nous répondit: «Si c'est pour devenir comme ma mère — chrétienne! — j'aime mieux rester comme je suis».

Ce n'est pas pour cela que nos paroles, nos conversations, sont sans valeur. Loin de là I


Ne faisons pas de nos foyers des centres de critiques.

De belles âmes ont été souillées et perdues pour Jésus à cause de la langue venimeuse de certains parents «chrétiens».

Par nous, nos enfants doivent être mis à part — sanctifiés — pour le Seigneur (I Corinthiens 7/14).


Soyons fidèles!

S'il est exact que «dans les derniers temps les enfants seront rebelles à leurs parents» (I Timothée 3/2) les chrétiens ne doivent pas céder devant l'adversité mais se souvenir, dans la foi, que Dieu est puissant «pour ramener les rebelles à la sagesse des justes.» (Luc 1/17).

Que nos enfants et les enfants soient pour Jésus!

Roger COPIN.

Viens et Vois – 1971-06


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