ÉDITORIAL
Vous êtes une race élue…
«Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu,...» (I Pierre 2/9-10)
L'Écriture dit ce que nous n'étions pas.
Elle nous dit aussi ce que nous étions: «Vous étiez esclaves du péché». (Rom. 6/20);
« Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés»... (Eph. 2/1); nous pourrions multiplier les citations bibliques.
Mais
retenons,
au seuil de cette année nouvelle, ce que nous sommes en Christ:
– Une race élue,
– un sacerdoce royal,
– une nation sainte,
– un peuple acquis.
Chaque terme mérite d’être pesé sérieusement devant Dieu. Quelqu’un a dit: «On apprend à faire. Il faudrait bien, davantage, apprendre à être». Or, avant de nous demander de faire quelque chose avec Lui, Dieu a fait de nous ses enfants.
Prenons ou reprenons conscience de ce que nous sommes en Christ.
«VOUS ÊTES... une race élue», c'est-à-dire, non pas les adeptes d'une nouvelle religion, mais une race nouvelle, celle des enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu (Jean 1/12).
Nous sommes nés de nouveau, d’en haut, du Saint-Esprit. Notre élection a été le résultat de l’amour éternel de Dieu et de notre acceptation de sa grâce par la foi.
«VOUS ÊTES... un sacerdoce royal»; vous êtes les serviteurs et les servantes du Roi des rois.
«VOUS ÊTES... une nation sainte»: Ce qui caractérise les enfants de Dieu, c'est leur identité d’origine et, aussi, leur mise à part pour Dieu et leur séparation d’avec le mal. Nous ne sommes plus du monde (Jean 17/16).»
VOUS ÊTES... un peuple acquis Nous ne nous appartenons plus à nous-mêmes car nous avons été rachetés à un grand prix (1 Cor. 6/19-20).
«VOUS ÊTES... AFIN QUE...»
Prenons ou reprenons conscience de notre mission:
» annoncer les vertus de celui qui nous a appelés...».
L'Évangile est une «annonce»:
«Je vous annonce une bonne nouvelle» (Luc 2/10);
«La bonne nouvelle est annoncée aux pauvres» (Mat. 11/5), etc.
C’est à ses enfants que Dieu a confié la mission de répandre ce message. Ce ne sont pas les anges qui ont annoncé Christ au ministre éthiopien et à Corneille, mais Philippe et Pierre.
Dieu veut se servir de nous qui sommes ses rachetés.
Annoncer les vertus de Dieu, c’est faire connaître ses mérites, ses qualités, sa puissance, son amour, tout ce qu’il est et tout ce qu'il a fait pour nous. Paul pouvait dire:
«J’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir en moi le premier toute sa grande patience, pour que je servisse d'exemple à ceux qui croiraient en Lui pour la vie éternelle» (1 Tim. 1/16).
L'un de nos cantiques dit:» Du ciel, bientôt, Jésus va revenir, si c’était aujourd'hui ?... Ne pourrions-nous pas nous poser maintenant cette question:» Si c’était cette année?»
Qu’il nous trouve veillants, pleinement conscients de ce qu’il a fait de nous et pourquoi il l’a fait.
Roger COPIN
Viens et Vois – 1971-01
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