Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LE TRESOR DES ANCIENS SENTIERS

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NE PLEURE PAS!


Ne pleure pas! (Luc 7/14).

De telles paroles ont souvent été prononcées au cours des siècles et le seront encore. Quelle personne dans la peine n'a jamais entendu ces mots retentir à ses oreilles?

Pourtant, ce jour-là, près de la porte de Naïn, dans la bouche de Jésus ils eurent une résonance inhabituelle et un effet immédiat.

Une veuve, qui venait de perdre son fils unique, fut consolée, sur le champ.

Si Jésus est remonté vers son Père depuis sa mort sur la croix et sa résurrection, il n’en est pas moins présent et agissant, par son Esprit, sur la terre des hommes.


«Jésus-Christ est le même hier, et AUJOURD'HUI, et éternellement»

(Hébreux 13/8).


Un grand prophète a paru parmi nous.

Ce fut, à la gloire de Dieu, le témoignage de la foule qui venait d’être témoin de la puissance du Seigneur. C'est la première raison pour laquelle cette femme a pu entendre ces mots: «Ne pleure pas!»

En Jésus-Christ. Dieu a visité son peuple. Le Fils de Dieu a été fait homme; aussi peut-il comprendre et secourir ceux qui sont éprouvés. N'a-t-il pas pleuré lui-même? (Jean 11/35).


Jésus n'est pas le Christ du passé, celui qui consolait!

Il est toujours celui qui agit en faveur de ceux qui se confient en Lui.


Il a promis d'être avec nous, tous les jours, jusqu'à la fin du monde (Matthieu 28/20).

Si vous invoquez son nom maintenant, là où vous êtes, vous en ferez personnellement l'expérience comme nous l'avons faite nous-mêmes.


Le Seigneur, l'ayant vue.

Nous pouvons dissimuler notre chagrin aux yeux de nos semblables. On ne pleure pas devant les autres! Pleurer n'a-t-il pas été considéré comme une lâcheté? Et puis, la crainte de ne pas être compris fait que beaucoup d’âmes blessées se replient sur elles-mêmes.


Mais, Jésus nous voit!

Il a vu les yeux rougis de cette femme et son visage mouillé par les larmes. On peut ne pas voir la détresse d'autrui: on peut feindre ne pas l'avoir vue!

Jésus, lui, voit les pécheurs, les malades, les fatigués et chargés, les cœurs brisés.

Depuis qu’il a prononcé ces paroles de consolation, il n'a cessé de prouver qu'il est TOUJOURS Celui qui nous voit.

Je me souviens de cette sœur qui, un mardi soir, eut la vision d'un jeune chrétien en larmes pour lequel le Seigneur lui demandait de prier. Quand elle en parla à ce jeune homme, il dut reconnaître que, ce soir-là, à ce moment précis, il pleurait, seul, dans sa chambre.


Ému de compassion.

Jésus souffrit avec cette mère en deuil. C'est la troisième raison qui l'amena à lui dire: «Ne pleure pas!»

Voir la détresse de son prochain, c’est une chose; la ressentir, la partager, en est une autre.

Nous souffrons tellement de la superficialité avec laquelle les problèmes humains sont parfois traités. L’homme n'est plus, dans la plupart des cas, qu'un numéro, une chose qui a moins de valeur que la machine.


Notre monde a besoin d'amour vrai.

Nous avons besoin d’être aimés, compris, secourus dans nos détresses.

Jésus veut et peut le faire. Son amour est éternel.


Le Dieu de toute consolation (2 Cor. 1/3).

C’est ce que nous affirme la Parole inspirée.

Consoler est une expression de sa nature qui est amour.

Il ne peut pas ne pas consoler ceux qui sont dans l'affliction.

Il ne peut pas ne pas dire à ceux qui pleurent: «Ne pleure pas!»

En cette période de l'année où tant de souvenirs sont ravivés, tant de plaies intérieures, à peine cicatrisées, à nouveau ouvertes, Jésus le Fils de Dieu. Dieu lui-même, vous dit: «Ne pleure pas!»

Recevez sa parole; donnez accès à Jésus dans votre vie et vous découvrirez qu’il n'est pas un Dieu lointain, insensible et qu'il ne veut pas vous laisser seul sur le chemin désert de votre existence.


Il s'approcha.

Il a réduit la distance qui le séparait de ce cortège funèbre. Avec Lui, étaient ceux qu’il avait appelés, guéris, sauvés, rendus heureux. Il n'a pas demandé à cette mère, brisée par le chagrin, de venir à Lui; mais, en cette circonstance douloureuse, C'EST LUI, JÉSUS, QUI EST ALLÉ JUSQU'À ELLE. ,

Nous touchons ici la grande vérité de l'abaissement du fils de Dieu.

«Voici à quel signe vous le reconnaîtrez, disait l’ange: vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche» (Luc 2/12).

Plus rien ne le séparait des hommes, même du plus pauvre.

Le prochain, celui qui a été le plus proche, de l'homme laissé à demi-mort au bord du chemin, fut celui qui exerça la miséricorde envers lui. (Luc 10/37).


Je suis la résurrection et la vie (Jean 11/25).

C'est Jésus qui a parlé ainsi. C'est la sixième raison qui lui a permis de dire: «Ne pleure pas». N’allait-il pas ressusciter le fils unique qui était mort? Il a autorité pour parler comme il l'a fait.


Non seulement nous croyons en l'authenticité des résurrections rapportées par les évangiles, mais nous croyons aussi qu'elles sont le message prophétique annonçant la résurrection des morts en Christ lors du retour en gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. Aussi lisons-nous dans la première épître de Paul aux Thessaloniciens:

«Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme ceux qui n'ont pas d'espérance. Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts». (1 Thess. 4/13-18).


Sa parole est vivante et puissante.


C’est par cette dernière remarque que nous conclurons.

Raison supplémentaire qui a permis à Jésus de dire: Ne pleure pas! ».

Sa parole est vivante, permanente, efficace; et, ce que sa bouche déclare, sa main a la puissance de l’accomplir.

Un grand prophète a paru parmi nous et Dieu nous a visités.

Roger COPIN.

Viens et vois - 1969-11


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