LE TRESOR DES ANCIENS SENTIERS

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ÉDITORIAL

(Enseigne-nous à bien compter nos jours...)

Au seuil de l'Année nouvelle, nous nous sentons pressés d’adresser à Dieu la prière de Moïse: «Enseigne-nous à bien compter nos jours afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse» (Ps. 90/12).

Il n'est pas question de la sagesse du monde qui est folie devant Dieu; mais de la sagesse divine qui est donnée simplement et sans reproche à ceux qui la demandent avec foi.

Le temps paraît long quand il est devant nous; mais quand il est passé, sa brièveté nous impressionne. «Il passe vite et nous nous envolons» (Ps 90/10).

Les amarres sont détachées et, depuis le jour de notre naissance, nous sommes comme le vaisseau qui vogue vers le port; comme l’aigle qui s'élève au-dessus des nuages vers son aire natale. Nous venons de Dieu et nous retournons à Dieu.

Sans nous attarder sur le passé, nous voulons, néanmoins, le regarder avec reconnaissance.

Relisons les paroles qui furent adressées au peuple d'Israël:

«Souviens-toi de tout le chemin que l'Éternel, ton Dieu, t'a fait faire pendant ces quarante années dans le désert, afin de t'humilier et de t’éprouver, pour savoir quelles étaient les dispositions de ton cœur et si tu garderais ou non ses commandements.

Il t'a humilié, il t'a fait souffrir de la faim, et il t'a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que n'avaient pas connue tes pères, afin de t'apprendre que l'homme ne vit pas de pain seulement, mais que l'homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l'Éternel.

Ton vêtement ne s'est point usé sur toi, et ton pied ne s'est point enflé, pendant ces quarante années.

Reconnais en ton cœur que l'Éternel, ton Dieu, te châtie comme un homme châtie son enfant» (Deut. 8/2-5).

Nous louons le Seigneur, car il est bon, car sa miséricorde dure à toujours!

Nous bénissons Dieu pour:

– ses bontés,

sa longue patience,

– sa fidélité,

– son pardon

– et sa guérison.

Dieu nous appelle, aussi, à considérer le présent, comme un temps d'opportunités.

«Ainsi donc, pendant que nous en avons l'occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi» (Gal. 6/10).

Quel appel solennel: «pendant que nous en avons l'occasion»!

– C'est le temps de la consécration (Rom. 12/1-2);

– le temps d'une sanctification plus grande (Apoc. 22/11);

– le temps du témoignage personnel et de l’évangélisation.

«Ne dîtes-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson» (Jean 4/35).

Quant à l'avenir, nous voulons faire confiance à Dieu, JEHOVA-JIRE, l'Éternel qui pourvoira (Gen. 22/14).

Que l’Éternel soit TOUJOURS notre lumière et notre salut et nous pourrons affirmer, avec foi: «Il me protégera... me cachera... m’élèvera... me recueillera» (Ps 27/1, 5, 10).

Pour terminer, un mot sur notre journal «Viens et Vois». Nous remercions Dieu, et vous-mêmes, chers lecteurs, pour les progrès réalisés dans le passé. Nous avons pu maintenir son prix, 1 F, en partie grâce à un tirage supérieur, malgré l’augmentation de 18 % subie en 1968.

Si le nombre des journaux vendus s'accroissait de 1.000 à 1.500 exemplaires, mensuellement, nous pourrions faire face aux charges nouvelles, sans varier son prix. Est-ce impossible? Je ne le pense pas. Il suffirait que, pour dix journaux vendus actuellement, nous en vendions 12 en 1969 et la solution serait trouvée.

Voulez-vous nous aider, comme en réalité vous le faites déjà?

Nous allons tenter l'expérience. «Viens et Vois», journal officiel des Assemblées de Dieu de France, mérite d'être répandu. Et, dans un temps de séductions multiples, les croyants et les incroyants pourront, par son moyen, connaître la «saine doctrine», seule base certaine de la foi en Dieu et en Jésus-Christ pour le salut.

Les pasteurs du Comité de Gestion et de l'Équipe rédactionnelle: tous ceux qui travaillent à «Viens et Vois» vous adressent leurs meilleurs vœux en Christ pour une année bénie.

Roger COPIN

Viens et Vois 1969-01