DES JEUNES FILLES QUI ONT GAGNÉ
J'aimerais vous entretenir aujourd’hui de jeunes filles que Dieu a approuvées! Dieu leur a donné raison!
Nous aimons avoir raison! Comme il nous est difficile de reconnaître nos torts. Ainsi, je vais vous donner l’occasion, maintenant, d’avoir raison.
Et ce qui est mieux encore, de permettre à Dieu de vous donner raison. Il est préférable que ce soit Dieu qui nous approuve, plutôt qu’un homme. Lisons ensemble dans la Bible:
«Les filles de Tselophchad s’approchèrent et se présentèrent devant Moïse, devant le sacrificateur Éléazar, et devant les princes et toute l’assemblée, à l’entrée de la tente d’assignation. Elles dirent:
Notre père est mort dans le désert, il n’était pas au milieu de l’assemblée de ceux qui se révoltèrent contre l'Éternel, de l’assemblée de Koré, mais il est mort pour son péché, et il n’avait point de fils. Pourquoi le nom de notre père serait-il retranché du milieu de sa famille, parce qu’il n’avait point eu de fils?
Donne-nous une possession parmi les frères de notre père». (Nomb. 27/1-4).
Moïse porta la cause devant l’Éternel.
«Et l’Éternel dit à Moïse: Les filles de Tselophchad ont raison. Tu leur donneras en héritage une possession parmi les frères de leur père, et c’est à elles que tu feras passer l’héritage de leur père».
Ce fut à cette occasion que Dieu donna à son peuple la loi sur les héritages des femmes. Voyez combien ces jeunes filles ont eu raison de réclamer l’héritage de leur père.
Les humains attachent une grande importance aux héritages. Un jour un homme est venu pour dire à Jésus:
«Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage».
Si le contraire s’était produit et que les avantages aient été de son côté, je me demande si cet homme serait venu vers Jésus.
Nous aimons bien le secours de Dieu tant qu’il s’agit de voir les autres partager avec nous; mais, demander l’avis de Dieu quand il s’agit de tuer notre égoïsme, c’est une autre affaire! Enfin, passons. Notons néanmoins la réponse de Jésus: «La vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, fut-il dans l’abondance».
Ainsi, c’est clair. Jésus veut nous faire héritiers, mais non pas des biens de ce monde qui passent, qui passent terriblement vite parfois, il veut nous donner plus, il veut nous donner mieux. Êtes-vous prêts à le croire?
Ces jeunes filles du temps passé auraient pu avoir tort. Comment? Pourquoi?
Suivez-moi bien.
Elles auraient pu avoir tort, sans pour autant faire le mal.
Il suffit parfois de ne pas faire le bien, de ne pas faire ce qu’on doit faire, pour avoir tort, pour être en faute.
Elles auraient pu avoir tort en étant passives.
Il leur suffisait de pleurer leur père, de regretter de ne pas avoir de frère et de dire: «Eh bien, tant pis, c’est ainsi, nous n’y changerons plus rien». L’état passif: ne rien faire pour qu’il y ait un changement heureux...
Elles auraient pu avoir tort en étant indifférentes.
Le fait que le nom de leur père disparaisse du sein de leur peuple aurait pu ne pas les gêner: il y a tant d’indifférence dans le monde, dans notre cœur.
Elles auraient pu avoir tort, tout simplement en n’ayant pas raison.
Vous souriez, n’est-ce pas, et pourtant, vous êtes peut-être dans cette situation maintenant. Ces jeunes filles ont eu raison, et... C’EST DIEU QUI LE DIT.
* * *
Nous connaissons une autre femme qui a eu raison. Elle avait une jeune fille incurable. Que de luttes vaines, de larmes, de regrets. Mais un jour elle a eu raison.
Elle a eu raison de venir à Jésus.
Elle aurait pu rester chez elle, accuser le sort, lever le poing vers le ciel, maudire Dieu et ses semblables plus heureux qu’elle. Et puis, croyez-vous que tout cela l’aurait rendue heureuse? Bien sûr que non.
Elle a eu raison, raison de venir à Jésus.
Jésus n’a pas répondu immédiatement à sa prière. Elle aurait pu se décourager, rentrer chez elle sans avoir «hérité» de la bénédiction, conclure que le Christ ne voulait pas la délivrer.
Non, mille fois non. Elle a insisté jusqu’à ce que Jésus lui réponde. Et elle a eu raison. D’ailleurs, Jésus le lui a dit:
«Ma fille, tu as une grande foi, qu’il te soit fait comme tu veux».
Comprenez-vous? Tu as eu raison de venir et de te confier jusqu’au bout.
Certains critiques auraient dit: «On ne peut pas obliger Dieu à bénir, le miracle c’était pour autrefois... pour plus tard». Mais Jésus, oui Jésus, lui dit: TU AS BIEN FAIT. Et c’est ce qui nous encourage à nous confier dans le Seigneur et nous vous invitons à vous confier en lui.
Revenons aux jeunes filles de la Bible. Elles ne voulaient pas que le nom de leur père disparaisse du milieu de leur peuple. Cet homme était mort pour son péché, c’est-à-dire qu’il n’avait pas participé aux rébellions de certains contre Moïse. Il était mort de mort naturelle, dirait-on.
Jésus le Fils de Dieu, est mort pour nos péchés.
Il n’avait jamais commis de péché. Sa vie a été sainte, juste et bonne. II a été crucifié pour les péchés du monde, pour les vôtres et pour les miens. Mais, Dieu n’a pas voulu que son Nom s’éteigne dans un cimetière de Palestine; non, il l’a ressuscité d’entre les morts.
Ainsi, son Nom est prêché aujourd’hui encore.
N’est-ce pas en invoquant le nom du Seigneur Jésus que les pécheurs repentants peuvent être sauvés?
N’est-ce pas en priant au nom de Dieu que nous pouvons être exaucés?
C'est encore par son Nom que les malades sont guéris, par la puissance du nom de Jésus.
Nous voulons que son Nom soit connu et aimé.
Nous ne sommes ni passifs, ni indifférents.
Nous voulons que son Nom soit glorifié.
Vous n’auriez pas raison de laisser passer la bénédiction.
L’incrédulité est le seul péché qui perdra les hommes.
«Comment échapperez-vous si vous négligez le grand salut de Dieu?»
Faites cas de ce que Dieu vous a accordé en Christ. Une foi simple et courageuse est toujours sûre d’être récompensée: «Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu».
La Parole de Dieu est là pour guider votre foi.
Lisez les évangiles et croyez les promesses qui s’y trouvent, elles sont pour vous, et Dieu vous donnera raison, comme ce fut le cas pour ces jeunes filles des temps passés.
Je demande à Dieu que tous ceux qui liront ces lignes, jeunes ou plus âgés, remportent les victoires que le Seigneur accorde à ceux qui sont déterminés à recevoir sa grâce.
Ne restez pas sans rien faire: priez, jeûnez; croyez.
Point de tièdes, ni de peureux. Il faut que Dieu vous approuve et Il ne pourra le faire que si vous avez à cœur sa gloire, son règne, sa volonté.
Roger COPIN
Viens et Vois - 1968-07
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