DÉCOURAGER
OU
ENCOURAGER?
simples réflexions
«Nos frères nous ont fait perdre courage...» (Deut. 1/28).
1 — Qui étaient ceux qui découragèrent le peuple?
— Ceux qui avaient été délivrés du pays d’Égypte «à main forte et à bras étendu» (Deut. 4/34).
— Ceux qui appartenaient au peuple de Dieu (et non aux nations ennemies!).
— Ceux qui avalent été choisis pour explorer le pays de Canaan, donc qui avaient la confiance de tous.
— Ceux qui virent le pays où coulaient le lait et le miel. (Nomb. 13/27).
— Ceux qui virent et portèrent la grappe de raisin. Et quelle grappe! (Nomb. 13/23).
— Ceux qui reconnaissaient, pourtant, que la Parole de Dieu est la vérité (Nomb. 13/27).
— Les plus nombreux: dix sur douze.
2 — Pourquoi le découragèrent-ils?
— Parce qu’ils considérèrent les obstacles plus que la promesse divine.
— Parce qu'ils se laissèrent hypnotiser par les difficultés (Il n’y a pas que le serpent qui a un pouvoir hypnotique!).
— Parce que, en dépit des apparences, leur foi était nulle (Héb. 3/19).
Les difficultés anéantirent, à leurs yeux, les promesses du Seigneur et tout ce qui était susceptible de les encourager; la foi fut détruite par l’incrédulité (Jacq. 1/6-8).
3 — Comment le découragèrent-ils?
— Par ce qu’ils dirent (Nomb. 13/32).
La foi aurait dû leur permettre de parler ainsi: «Le peuple qui habite ce pays est puissant, les villes sont fortifiées, très grandes, etc. MAIS, à la vérité, c’est un pays où coulent le lait et le miel, et en voici les fruits... Montons, emparons-nous du pays, nous y serons vainqueurs».
4 — Quand le découragèrent-ils?
— À la frontière de la terre promise (Deut. 1/19-21). – À la veille d'y entrer.
5 — Quel fut leur châtiment?
— Ils moururent frappés d’une plaie devant l’Éternel (Nomb. 14/37);
À L’EXCEPTION DE JOSUÉ ET CALEB QUI FURENT ANIMÉS D’UN AUTRE ESPRIT:
«L’Éternel est avec nous, ne craignez point les gens de ce pays» (Nomb. 14/9).
Conclusion
Les ennemis du dehors sont parfois moins dangereux pour le chrétien que ceux que l’adversaire suscite à l’intérieur du peuple de Dieu.
Soyons semblables à Josué, et à Caleb!
La foi ne consiste pas à ignorer les difficultés; là n'est pas notre pensée!
Mais gardons-nous bien de décourager nos frères en ne parlant que de ce qui ne va pas et en ne leur montrant ainsi, qu’un seul aspect de la vérité.
Nous avons les prières et les supplications pour présenter à Dieu les besoins de son œuvre. Mais, entre nous, que notre confession soit victorieuse afin que nos paroles ne découragent pas nos frères, mais nous fassent triompher de l’adversité, de nos faiblesses et permettent à Dieu de manifester sa gloire au milieu de nous.
«Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?»
(Rom. 8/31).
Roger COPIN
Viens et Vois – 1968-06
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