Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LE TRESOR DES ANCIENS SENTIERS

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UN BONHEUR… PAS COMME LES AUTRES


«Heureux les affligés, car ils seront consolés» (Mat. 5/4).

Seul le CHRIST pouvait mettre ces deux mots côte à côte: «HEUREUX et AFFLIGÉS».

C’est toujours ce que Saint-Paul appelle «la folie... de la prédication de la croix». Cependant, les paroles de Jésus sont pour nous comme un calice; la grâce, la bénédiction qu’elles contiennent c’est l’onction de l’Esprit Saint.

Comme le disait un jour quelqu’un, la plupart des gens, de nos jours pensent: «Bienheureux les DURS, car ils ne se laissent pas blesser par la vie.» C’est l’attitude moderne, face à la Parole de Dieu qui ne change pas. Bénit soit le nom du Seigneur! C’est pourquoi le chrétien fidèle — même dans l’épreuve la plus amère — préfère redire avec son divin Maître «Bienheureux les affligés...»


Le royaume de Dieu, c’est le monde renversé.

Aujourd’hui nous connaissons le monde «à l’envers»; mais par Jésus-Christ, Dieu nous amène à considérer les choses comme Lui les voient.

Paul ne disait-il pas «Nous savons du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu».

N’est-ce pas un bouleversement total dans notre manière de voir les choses?

Mais n’est-ce pas aussi parce que Adam et Ève ont refusé de voir les choses comme Dieu les leur montrait, qu’ils se sont engagés sur la voie du malheur, de la souffrance et de la mort?

Je pense souvent aux paroles du missionnaire Hudson Taylor, alors qu’il venait de perdre son enfant: «Le jardinier, disait-il, demanda à son compagnon de travail: Qui a ôté cette fleur? LE MAÎTRE, répondit ce dernier. Alors le jardinier se tût...»


LA CONSOLATION «... ils seront consolés.»

Ils seront soulagés, leur peine sera adoucie, leur affliction diminuée. Dans le royaume éternel où nous entrerons un jour, c’est Dieu Lui-même qui essuiera toutes larmes de nos yeux. Les premières choses auront disparues, mort, deuil, larmes, souffrances. Alléluia.


ILS SERONT... Mais, Dieu ne serait-il que le Dieu d’hier ou de demain? Assurément non! Il est l’éternel JE SUIS. Il ne change pas. L’Esprit Saint qui nous a été donné n’est-il pas appelé «LE CONSOLATEUR».

Dieu n’est-il pas celui qui «console ceux qui sont abattus?» (2 Cor. 7/6).


Ce Dieu si grand se manifeste à nous dans les moindres détails de notre vie.

Sachons le reconnaître.


Jésus cheminait avec les disciples sur le chemin d’Emmaüs, mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.

C’est tout simplement l’arrivée de Tite qui a été pour Paul la manifestation de la consolation qu’il attendait de Dieu.

Beaucoup à sa place auraient désiré une vision, l’apparition d'un ange ou que sais-je encore!

Souvent nous manquons la consolation de Dieu, là où IL VEUT NOUS LA DONNER.

Voltaire disait un jour à un enfant «Montre-moi où est Dieu?»

L’enfant s’est contenté de répondre «Monsieur, montrez-moi où il n'est pas!».

C’est ce qui fait la force de l'enfant de Dieu: CHRIST EST AVEC LUI TOUS LES JOURS jusqu’à la fin du monde.

Il est EN Christ, Christ est EN lui.

La vie a changé pour lui.

Pour lui, c’est déjà le ciel sur la terre puisqu’il demeure EN Dieu.

Que la grâce et la paix nous soient multipliées de la part de Dieu le Père et du Seigneur Jésus-Christ.

Roger Copin

Viens et Vois 1960-06


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