Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LE TRESOR DES ANCIENS SENTIERS

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CET HOMME EST DANGEREUX


Je me souviens avoir été arrêté par le titre d’un film: «Cet homme est dangereux».

Je ne sais pas exactement de quoi il pouvait bien s’agir. Peut-être êtes-vous mieux renseigné que moi? Un homme dangereux semble être pour le moins quelqu’un qui crée l’insécurité autour de lui, quelqu’un n'offrant aucune garantie pour la paix, la tranquillité, le bonheur de son prochain.

Certes il n’y a pas qu’un seul homme qui soit dangereux. Le monde vit dans la crainte. Nos prisons sont remplies de personnes ayant commis des délits de tous genres. J’ai eu l’occasion d’entrer dernièrement dans l’une de ces maisons d’arrêt. Le gardien me disait que même à l’intérieur de ces établissements il y a de pauvres créatures bas tombées qui sont toujours dangereuses pour celles qu’elles côtoient et qui sont enfermées pour des motifs moins graves.

Pour revenir à ceux qui ne sont pas dans la situation de ces gens que je viens de citer, il faudrait parler des malades, qui sont pour un bon nombre d’entre eux des névrosés. L’être humain a peur de son prochain et de l’avenir. Chacun redoute d’être trompé, qu’il s’agisse de l’épouse, de l’époux, du pauvre ou de celui qui se sent seul.

Peut-être appartenez-vous à cette catégorie que nous pourrions appeler les «inquiets»? Il existe pour vous un remède, un puissant remède que j’ai moi-même expérimenté. Nous en parlerons dans quelques instants.

J’aimerais vous dire quelques mots sur un certain procès, ou le passé de l’accusé semblait être bien chargé. Écoutez plutôt!

Certains disaient de lui: «Il est fou». Évidemment on pouvait toujours faire part de l’inconscience, mais reconnaissons que cet homme pouvait bien être tenu pour dangereux.

D’autres, le jugeaient comme ayant un démon. Or, nous savons que les démons font du mal à l’humanité, tant dans les corps que sur le plan moral. Mais, me direz-vous peut-être, dans ce cas il n’était pas entièrement responsable. Néanmoins, ceux qui acceptaient de telles déclarations pouvaient estimer cet homme bien dangereux.


Ce n’est pas tout!

On l’accusait encore de soulever le peuple, d’empêcher ce dernier de payer ses impôts et on lui prêtait l’intention de détruire un temple magnifique.

À moins de connaître personnellement l’accusé, qui aurait voulu recevoir chez lui un tel homme?

Qui aurait voulu lui confier sa vie, ses affaires?

Il faut que je vous dise encore que cet homme avait un terrible adversaire, qui sentait bien son infériorité, aussi essayait-il de gagner du temps. Cet adversaire était réputé pour son fond menteur.

Il s’était donc trouvé de faux témoins, et même, chose étonnante, de puissants alliés chez les gens religieux de cette époque, au point que la peine de mort fut prononcée. Bien des coeurs ont dû se serrer à ce moment-là. Cependant, il semble que personne n’ait réellement voulu prendre sa défense. Même parmi ses meilleurs amis, personne n’a osé élever la voix, mais chacun au contraire semblait craindre l’opposition.

Quand nous prêchons l’Évangile, que ce soit dans des salles publiques ou par les ondes, quand nous invitons les pécheurs à venir à Jésus, voilà le procès que le diable fait de lui, puisque c’est bien de Jésus-Christ qu’il est question, de Jésus, le fils du Dieu vivant, né de ta vierge Marie, condamné sous le règne de Ponce Pilate et cloué sur une croix plantée sur le mont Calvaire.

L’Écriture sainte nous dit que:

Jésus est le seul nom qui ait été donné aux hommes par lequel nous devions être sauvés.

Cependant, le diable s’efforce de nous le présenter comme «dangereux». À cause de cela, les hommes viennent difficilement à Jésus-Christ.

L’être humain a peur du «qu’en-dira-t-on».

Il y a la famille, les amis, les camarades de travail, les collègues de bureau. Satan fait croire à l’homme qu’il est plus heureux sans Jésus-Christ et que si jamais il venait à Lui, il perdrait sa liberté.

Ne reconnaissez-vous pas dans votre cœur, ou par la bouche d’une personne ou de telle autre, la voix de celui qui un jour en Éden a pu dire à Adam et Ève: «Si vous faites le contraire de ce que Dieu a dit, vous serez comme des dieux».

Une personne assez jeune disait un jour, alors qu’il était question de donner sa vie à Jésus-Christ: «Moi, je ne veux pas m’enterrer». N’est-ce pas présenter Jésus comme «dangereux» que de comparer la vie avec Lui à un enterrement?

Peut-être, ami lecteur, êtes-vous de ceux qui hésitent depuis un certain temps. Vous n’osez pas vous abandonner totalement à la grâce de Dieu. Vous redoutez de prendre une décision en faveur de Jésus-Christ, ne vous rendant pas compte que vous faites votre propre malheur.


Ne vous souciez pas de l’opinion du monde.

Le péché est une affaire personnelle.


Le salut doit donc être une question STRICTEMENT personnelle.

Vous ne répondrez pas pour les fautes des autres, mais pour les vôtres.

Vous devez donc demander pardon à Dieu, et ceci au nom de Celui qui est mort sur la croix.

Si, en crucifiant Jésus, les hommes ont cru un instant à leur victoire, il faut que je vous dise bien haut, que la croix de Jésus n’est pas le signe du triomphe des hommes, mais du triomphe de Dieu.

Dieu a triomphé en Christ sur celui qui a la puissance de la mort, du péché, de la maladie et de toute infirmité.

Christ a dépouillé les dominations et les autorités et les a livrées publiquement en spectacle en triomphant d’elles par la croix, dit la Parole de Dieu.


La mort de Jésus est expiatoire et substitutive.

Il a connu la mort pour que je puisse vivre. Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui.

Son sang versé, voilà le prix payé pour le rachat de notre âme. Quel immense amour.


«Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son fils unique

afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle


Dieu a donc fait sa part. Il y aura bientôt 20 siècles que, sur notre terre, Jésus le Fils de Dieu a offert sa vie en sacrifice pour le péché. Ce sacrifice a été accompli afin que quiconque croit ait la vie éternelle.


IL FAUT CROIRE. Croire de tout votre cœur.

Croire en l’existence de Dieu ne suffit pas.


Si j’ai commis quelques fautes, il ne me servirait de rien de me consoler à la pensée que je crois en l’existence du juge. Non, non. Ce dont j’ai besoin en tant que coupable, c’est d’un avocat.


Dieu est notre juge, JÉSUS-CHRIST NOTRE AVOCAT, il plaide pour vous et pour moi.

Voulez-vous croire cela?

Un chœur dit:

«Si tu savais comme Jésus t’aime, sans tarder tu viendrais à Lui, tu viendrais à l’heure même, tu viendrais dès aujourd’hui».

Oui, ami lecteur, aujourd’hui, à cette heure même, ne voudriez-vous pas croire de tout votre cœur que Jésus est mort, qu’il est ressuscité, qu’il est vivant à la droite de Dieu, et ceci afin de vous sauver.

Acceptez-Le maintenant pour votre Sauveur personnel.

Roger Copin

Viens et vois 1995-05


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