LE TRESOR DES ANCIENS SENTIERS

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APPRENDRE À ÊTRE SATISFAIT

J.R. Miller

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«J'ai appris à être satisfait quelles que soient les circonstances. Je sais ce que c'est que d'être dans le besoin, et je sais ce que c'est que d'être dans l'abondance. J'ai appris le secret du contentement dans toutes les situations, que je sois bien nourri ou affamé, que je vive dans l'abondance ou dans le besoin.» Philippiens 4:11-12

(J’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette.Segond)

C'est dans la jeunesse que l'on apprend le mieux les leçons.

L'une des leçons que chaque chrétien devrait apprendre, c'est d'être satisfait.

Le mécontentement est un malheureux défaut.

Non seulement il rend la personne mécontente elle-même malheureuse, mais il répand le malheur autour d'elle. Une seule personne mécontente dans un foyer gâche le bonheur de toute la maisonnée.

En outre, le mécontentement est une erreur – c'est un péché.

Il naît de la méfiance à l'égard de Dieu et de l'incrédulité à l'égard du Christ.

Si nous croyons vraiment et pleinement à l'amour de Dieu et à la sollicitude du Christ à notre égard, nous ne serons jamais mécontents.

Que penserait un parent riche, attentionné et aimant si son petit enfant était toujours malheureux et effrayé, jamais satisfait de quoi que ce soit, toujours en train de se plaindre, d'être triste et de murmurer?

Ne penserait-il pas que son enfant est, d'une part, très ingrat, d'autre part, méfiant et d'un caractère misérable?

QUE DOIT PENSER DIEU DE SES ENFANTS QUI MURMURENT, qui se plaignent, qui sont mécontents?

Nous devrions parfois réfléchir à la manière dont notre comportement est perçu du point de vue de Dieu. Nous pouvons facilement constater que le mécontentement est un péché.

Tout ce qui est bon dans la vie doit devenir une habitude avant de devenir une partie permanente de notre caractère. Le caractère est simplement la somme de nos habitudes. Si nous nous entraînons à faire le bien, encore et encore, le bien devient une habitude.

Il en va de même pour les mauvaises actions. Si nous avons l'habitude de satisfaire un appétit, nous finissons par en devenir l'esclave.

Si, dans notre jeunesse, nous commençons à nous plaindre, à trouver à redire et à être mécontents de notre sort, NOUS AURONS FINI PAR PRENDRE L'HABITUDE D'ÊTRE MÉCONTENTS.

Si, au contraire, nous apprenons dans notre jeunesse à accepter tout ce qui se présente, avec patience et bonne humeur, à être facilement satisfaits, et, quand il y a des difficultés et des expériences difficiles, à nous y soumettre avec joie et confiance, NOUS PRENDRONS L'HABITUDE D'ÊTRE SATISFAITS, et une habitude fixe d'être satisfaits est le contentement.

Il apparaît donc que le contentement ne s'apprend pas en un jour, mais en plusieurs jours et années. Le meilleur moment pour commencer à prendre de bonnes habitudes est la jeunesse – il n'est jamais trop tôt pour commencer.

Appliquons cette vérité au contentement. Nous pensons que nous devons être satisfaits, que le mécontentement n'est pas beau, qu'il marque et défigure le caractère, qu'il rend la vie misérable et qu'il est vraiment un péché contre Dieu.

Aucun jeune chrétien ne souhaite devenir un homme ou une femme mécontent(e) à l'âge mûr ou à la vieillesse. Vous avez probablement vu des exemples de mécontentement, et ils ont été effrayants.

Il n'y a qu'une seule façon d'éviter ce genre de laideur: les jeunes doivent commencer dès leur plus jeune âge à s'entraîner au contentement. Ils doivent se méfier du mécontentement dans les moindres choses et apprendre à accepter tout ce qui se présente, agréable ou désagréable, lisse ou rugueux, facile ou difficile, avec une bonne nature et un bon tempérament.

Ils doivent se méfier des premiers murmures, des plaintes et des reproches.

Si l'on laisse ces vilaines habitudes s'installer, il est presque impossible de les enrayer.

Il y a des raisons pour lesquelles nous devrions être satisfaits, si nous sommes des enfants de Dieu et des sauvés du Christ. L'amour de notre Père pour nous est une raison suffisante.

IL PREND SOIN DE NOUS, et les choses qu'il nous envoie ou qu'il permet qu'elles nous parviennent font partie de son dessein d'amour pour nous, et seront des bénédictions pour nous si nous les acceptons avec confiance.

Que les jeunes chrétiens commencent donc immédiatement à s'entraîner au contentement.

Considérez comme un péché le fait de vous inquiéter,

de vous plaindre et de vous lamenter.

Fuyez ces fautes comme vous feriez pour le mensonge et les jurons.

ENTRAÎNEZ-VOUS À FAIRE CONFIANCE À DIEU et à accepter tout ce qu'il vous donne comme bon, même si ce n'est pas agréable.

Apprenez à être joyeux, à trouver le point positif qu'il y a toujours dans n'importe quelle situation.

Apprenez à avoir le cœur joyeux, à avoir le visage ensoleillé, à avoir l'esprit doux, à avoir un bon caractère.

Cela vous permettra de faire à moitié fortune, même sur le plan mondain. Cela vous aidera aussi à vous forger un beau caractère à l'image du Christ!

Fin

Source: « gracegems.org/ »  /  trad.: DeepL  /  Mise en page et adaptation: JMR