LE TRESOR DES ANCIENS SENTIERS

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LA COLÈRE DE DIEU

James Smith

1860

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La grandeur de Dieu est insondable – et tout en Dieu est grand.

Tout ce que fait Dieu porte le sceau de sa grandeur.

S'il aime, il aime d'un amour infini;

s'il est en colère, il est en colère d'une colère infinie.

L'amour de Dieu est donc indiciblement glorieux, et la colère de Dieu est inconcevablement redoutable.

Moïse, lorsqu'il vit la majesté de Dieu sur la montagne, dit: «Je suis saisi d'une grande crainte et d'un grand tremblement» (Hébreux 12:21); et des années plus tard, bien qu'il ait connu Dieu face à face et qu'il ait conversé avec lui, en réfléchissant à ce dont il avait été témoin de son mécontentement, il s'exclama: «Qui connaît la puissance de ta colère?» (Psaume 90: 11)

Dieu n'est en colère que contre le péché, car il ne hait rien de ce qu'il a fait en dehors du péché.

Il y a dans le péché quelque chose qui atteint son cœur, et qui excite son indignation la plus féroce.

Il est toujours en colère contre le péché, qu'il le voie où qu'il soit et dans qui que ce soit.

Si donc nous voulons échapper à la colère de Dieu, nous devons nous débarrasser du péché.

– La colère de Dieu est comme sa nature – elle est JUSTE – proportionnelle à la nature, au nombre et à l'aggravation des crimes du pécheur.

– La colère de Dieu est SAINTE – exempte de tout parti pris ou mélange impur.

– La colère de Dieu est CONTRÔLÉE et calme, et non turbulente et tapageuse.

– La colère de Dieu est SAGE – tout le contraire de la colère qui est dans le cœur des insensés, et elle naît du respect de son caractère, de sa loi et du souci du bien de son univers.

– La colère de Dieu est OMNIPOTENTE – elle n'est limitée que par sa justice, sa sagesse et sa sainteté, sinon elle écraserait et réduirait en poussière tout transgresseur!

– La colère de Dieu est ÉTERNELLE – car Dieu doit éternellement haïr le péché et être en colère contre les pécheurs. À moins que le péché ne soit éliminé, la colère de Dieu demeure sur nous pour toujours!

L'effet ou la manifestation de cette colère sur le pécheur est comparé à tout ce que nous connaissons d'effrayant et de redoutable.

– C'est l'obscurité – une obscurité totale, complète, trouble.

– C'est le froid, un froid perçant, pénétrant, qui fait grincer les dents de celui qui y est exposé.

– C'est la chaleur – un feu, un étang de feu, un feu dévorant, le feu et le soufre, dont l'endurance est la seconde mort.

– C'est être confiné dans un horrible donjon, attaché avec des chaînes pires que le fer, et laissé dans un désespoir noir pour toujours!

– C'est un ver impérissable, qui ronge les organes vitaux et provoque à jamais les douleurs les plus intenses.

La colère de Dieu atteint l'âme et s'étend à l'éternité!

Les souffrances du corps peuvent être terribles, mais qui peut deviner ce que sera l'agonie de l'âme, souffrant sous la colère de Dieu pour toujours?

Nous pouvons donc demander:

«Qui peut comprendre la puissance de ta colère?

Ta colère est aussi impressionnante que la peur que tu mérites!» (Psaume 90:11).

Si nous demandons à Caïn, il s'écrie: «Mon châtiment est plus grand que ce que je peux supporter».

Si nous demandons à Judas, il dit: «Cela rend la vie insupportable», et il va se pendre.

Si nous interrogeons l'infidèle sur son lit de mort, il s'écrie: «L'enfer serait un asile – si seulement il me cachait de l'œil de Dieu».

Si nous interrogeons les anges déchus, nous les entendons crier au Sauveur: «Qu'avons-nous à faire avec toi, Jésus, Fils de Dieu, nous t'en supplions, ne nous tourmente pas!»

Si nous pouvions découvrir la voûte de l'enfer et interroger les âmes perdues, que diraient-elles? Dites, comme l'a fait l'un des anciens: «Je suis tourmenté dans cette flamme!»

Mais allons à Gethsémané et au Calvaire, et nous verrons quelque chose de la puissance de sa colère.

Alors que le péché n'était imputé qu'à son Fils bien-aimé, il plut au Seigneur de le meurtrir; et comme il était à l'agonie, il pria avec d'autant plus d'ardeur, et sa sueur était comme de grosses gouttes de sang qui tombaient sur le sol.

Entendez ses profonds gémissements déchirants, ses soupirs déchirants et son cri fort et amer: «MON DIEU, MON DIEU, POURQUOI M'AS-TU ABANDONNÉ?

Soutenu par la divinité qui l'habite, réconforté par les saints anges, il a pourtant tremblé, frémi et craint; il a poussé de grands cris et versé des larmes à celui qui pouvait le sauver de la mort, et il a été exaucé dans ce qu'il craignait.

QUELLE DOIT ÊTRE LA PUISSANCE DE LA COLÈRE DE DIEU, qui a produit des effets aussi terribles sur le pur et saint Fils de Dieu?

Oh, pécheur, la colère de Dieu éteint à jamais l'espérance! Elle empêchera à jamais de jouir du moindre rayon de réconfort!

La colère de Dieu est-elle si terrible?

Elle l'est! Il est certain, oui, très certain, que tout pécheur impénitent doit la subir.

Peut-on y échapper?

OUI, DIEU SOIT BÉNI, C'EST POSSIBLE!

C'est pourquoi nous écrivons ceci, afin de vous avertir de «fuir la colère à venir».

Mais on ne peut y échapper que par la foi en Jésus,

par un repentir sincère des péchés

et par une prière fervente à Dieu.

Aucun devoir que vous pouvez accomplir, aucune souffrance que vous pouvez endurer – ne vous délivrera jamais.

On peut échapper à l'enfer maintenant, mais pas toujours.

La porte de la miséricorde sera bientôt fermée.

Le chemin de l'évasion vous sera bientôt fermé. C'est pourquoi, AUJOURD'HUI, pendant qu'on l'appelle AUJOURD'HUI, fuyez, fuyez la colère à venir!

Car si vous n'y échappez pas, vous devrez subir la colère de Dieu pour toujours!

Pensez, pensez aux souffrances amères de l'âme sur laquelle la colère de Dieu est déversée sans mélange, sans aucune pitié, sans diminution, sans arrêt, toujours une tempête épouvantable, effrayante, éternelle!

La colère de Dieu lui a fait jurer que les incrédules et les impénitents n'entreraient pas dans son repos – et il ne veut pas, il ne peut pas violer son serment!

Pressons donc la question dans nos cœurs?

«Qui d'entre nous demeurera dans le feu dévorant? Qui d'entre nous demeurera dans les brûlures éternelles?»

Aucun d'entre nous n'en a besoin, car nous pouvons échapper à l'étang de soufre enflammé; nous pouvons trouver un refuge contre la colère ardente d'un Dieu irrité!

Et ce n'est pas tout, NOUS POUVONS NOUS ASSURER LE CONTRAIRE:

– Toute la douceur de son amour,

– tous les effets ravissants de sa miséricorde,

– toutes les gloires de son ciel – peuvent être assurés.

JÉSUS EST LE REFUGE – Fuyons vers lui. Jésus, c'est la cachette, c'est vers lui que nous nous tournons.

Jésus est l'abri de la tempête – Abandonnons-nous à lui. Oui, vers Jésus, vers Jésus, fuyons!

– Ses bras sont ouverts pour nous recevoir.

– Son cœur bat fort de pitié et de compassion pour nous.

– Son sang nous purifiera de tout péché.

– Sa justice nous libérera de toute accusation.

En lui, il ne peut y avoir de danger.

En lui, nous n'avons aucune raison de craindre. Oh, ces mots précieux, ces mots solennels! Ô Esprit Saint, écris, écris-les sur le cœur de l'auteur et du lecteur:

«Celui qui croit au Fils a la vie éternelle,

mais celui qui rejette le Fils ne verra pas la vie,

car la colère de Dieu demeure sur lui».

(Jean 3: 36)

Fin 

Source: « gracegems.org/ »  /  trad.: DeepL  /  Mise en page et adaptation: JMR