Etudes bibliques

Année 1893

-------

Avertissement:

Il est possible que les liens qui vous renvoient dans la Bible vous obligent à remonter ou redescendre d'un verset en raison de la version Second que nous utilisons par rapport à l'auteur de ces études qui devait employer la Bible David Martin.

Janvier 1893

JÉSUS NOTRE MODÈLE

Christ nous a laissé un exemple afin que nous suivions ses traces. 1 Pierre 2, 21.

Jésus avec les pauvres.
Jésus a voulu être pauvre, Lui qui seul, a pu choisir le milieu où Il voulait naître: 2 Cor. 8.9; Luc 2. 7; 9. 58.
Il a vécu et travaillé parmi les pauvres: Luc. 7. 22: 4. 18.
Il les a nourris: Jean 6, 5-13.
Il a choisi ses disciples parmi eux: Marc 1. 16-20; Matth. 9. 16.
Il a remarqué l'offrande de la pauvre veuve: Luc 21. 1-4. Lire Matth. 25. 31-46: Jacq. 2. 1-5, 15, 16.

Déjà la loi de Moïse recommandait la bonté envers les pauvres: Deut. 15. 7. 8: 16. 11; 24. 11-22.
D'autre part, n'encourageons pas la paresse: 2 Thess. 3. 8-13; Prov. 6. 6-11; 21. 25.

Jésus et la femme.

Le judaïsme, et surtout le christianisme ont donné à la femme sa vraie place: Genèse 2.18; Prov. 31. 18-31; tandis que chez les païens elle était esclave ou jouet de l'homme.

Jésus a eu auprès de Lui des femmes: Luc 8. 3; des femmes l'ont suivi au Calvaire Luc 23. 27, 28; Marc 15. 40, 41: ont voulu l'embaumer: Marc 16. 1; ont été les premiers témoins de sa résurrection: Marc 16. 9-11; Jean 20. 11-18.
Il a eu pitié des larmes d'une veuve: Luc 7. 12-15.
Il a accueilli les pécheresses: Luc 7. 36-50: Jean 4. 7-26; 8. 3-11.

En donnant aux femmes de tels privilèges, l'Évangile apporte aussi des responsabilités — soyons dignes de notre vocation: Tite 2. 3-5: 1 Tim. 3. 11; 5. 7; 1 Pierre 3. 3, 4.

Jésus et les enfants.

Jésus a aimé les enfants: Marc 10. 13-16; mais Il ne les a pas gâtés. Il les a pris dans ses bras: Marc 9. 36; les enfants l'ont acclamé: Matth. 21. 15-17.
Il nous dit que, pour être sauvés, nous devons devenir comme de petits enfants, humbles, confiants, se sentant incapables de tout par eux-mêmes: Matth. 18. 1-4.
Recevoir un enfant, c'est recevoir Jésus: Matth. 18. 5; Marc 9. 37; Luc 9. 48.
Mépriser un enfant, c'est, offenser Dieu: Matth. 18. 10.

Scandaliser un enfant, c'est-à-dire l'entraîner au mal, est un péché monstrueux: Matth. 18. 6; Luc 17. 1, 2; que de gens, au contraire, mentent aux enfants! On leur raconte des histoires effrayantes ou absurdes, on les trompe: rappelons-nous que si un mensonge est un grand péché, mentir à un enfant est odieux, et Dieu nous en demandera compte.

Jésus et ses amis.

Jésus a aimé tous les hommes puisqu'il est mort pour tous: Jean 3. 16; 15. 9; mais Il a eu une affection spéciale pour quelques-uns, en vue de les former à un ministère spécial. Parmi ses disciples Pierre, Jacques et Jean, Jean surtout: Marc 5. 35; 9. 2: Matth. 26. 36, Jean 13. 23; 19. 26; 20. 2; 21. 7, 20-23.
Marthe, Marie et, Lazare ont été ses amis: Jean 11. 5. Il venait familièrement chez eux, à Béthanie: Luc 10. 38-42: Matth, 21. 17; Jean 11. 1-45: 12. 1-10; Marthe servait, Marie adorait et écoutait.

Tout en nous commandant, l'amour pour tous: Jean 13. 34; 15. 12; le Seigneur nous permet des affections particulières, pourvu qu'elles soient selon Lui, et dans de certaines limites; Prov. 17. 17; 18. 24; 1 Sam. 18. 1-4.

Jésus et les malades.

Pendant tout le cours de son ministère Jésus a été sans cesse entouré de malades qu'il a guéris, soit pour manifester sa puissance ; Marc 2. 11, 12 ; Matth. 11. 5 ; soit par compassion ; Matth. 20. 32-34 ; Marc 1. 40-42.

Il a guéri beaucoup de démoniaques : Matth. 4. 24 ; 9. 32-34 ; 12. 22 : 15. 22-28 ; Marc 1. 23-27 ; 9. 17-29 ;
des paralytiques : Matth. 8. 6-12 ; 9. 2-6 ; Jean 5. 5-8 ;
des aveugles ; Jean 9. 1-12 ; Marc 8. 22-25 : 10. 46 -53 ;
des lépreux : Marc 1. 40-42 ; Luc 17. 12-19 ;
des sourds : Marc. 7. 32-35.

II touchait des malades : Marc 1. 41 ; Luc 4. 40 ; les prenait par la main : Marc 1. 31 ; 5. 41 ; 9. 27.
Enfin, si Jésus guérissait, le corps, c'était le plus souvent pour guérir aussi l'âme : Marc 2. 5 ; Jean 5. 1.

Comme Jésus, ayons compassion de tous ceux qui souffrent ; rappelons-nous que visiter un malade en Son nom c'est Lui rendre service ; Matth. 25. 36-40.

Février 1893

Jésus invité.

Il allait partout où on l'invitait, mais II y allait avec Sa sainteté, disant à chacun ce qu'il avait à dire.
Chez des Pharisiens: Luc 7, 36-50; remarquons le tact avec lequel Jésus fait sentir à Simon sa conduite.
Luc 14, 7-24. nous donne une série de «propos de table» de Jésus. Une simple observation d'un convive (v. 15) lui donne l'occasion d'un solennel appel.
Au lieu de bavarder et de médire, sachons, comme Jésus, dire une parole à propos: Proverbes. 15, 23; Colossiens. 4, 6.
Enfin chez Simon le lépreux. Jean 12. 1-10. Il prit un de ses derniers repas.

Si Jésus allait chez les pharisiens II était encore plus volontiers l'hôte des péagers: Luc 15. 2; c'était pour Lui l'occasion d'atteindre ces pécheurs si méprisés: Luc 5, 27-32; 19, 5-10.
Chez Simon-Pierre Jésus guérit sa belle-mère malade: Marc 1. 29-31.
N'allons que là où Jésus peut nous accompagner, et où nous pouvons Le servir: I Cor. 10. 31; II Cor. 6. 14-18.

Jésus et le jour du repos.

Le jour du repos est d'institution divine. Gen. 2. 3; Ex. 16. 23-30; 20. 8-11.
Mais à ces ordonnances, les pharisiens avaient ajouté une foule de défenses absurdes, qui faisaient du sabbat un fardeau insupportable: interdiction de marcher plus d'un certain temps, etc. Actes 1. 12.
Jésus a sans cesse travaillé à ramener le sabbat à la pensée divine, et c'est même sur cette question qu'il a été le plus souvent en conflit avec les pharisiens: Math. 12. 1-8; Marc 2. 27.
Guérisons faites le jour du sabbat: Matth. 12. 9-14; Luc 13. 10-16.
La résurrection de Jésus-Christ, et le don du St-Esprit ayant eu lieu le premier jour de la semaine, l'Église chrétienne a été amenée à le choisir pour son jour de repos: Jean 20, 1. 26; Actes 20. 7; 1 Cor. 16. 2; 10; Apoc. 1.10.

Nous devons observer le dimanche, non dans un esprit légal, mais par amour. L'amour nous portera à faire tout notre possible pour que nos frères puissent, comme nous, profiter de ce jour. Luc 6. 31.

Jésus et ses ennemis.

Jésus, qui s'est livré à la mort par amour pour l'humanité perdue, a eu de nombreux ennemis. Pourquoi? Jean 3. 19-20.
Dès sa naissance, sa vie a été menacée; Matth. 2. 13-16; plus tard, par ses concitoyens: Luc 4, 29; et surtout les pharisiens: Luc 20. 19: Jean 8. 59; 11. 47-53.
Jésus a pardonné à ses ennemis: Luc 23, 34.

Jésus patriote.

Tout en aimant tous les hommes Jésus a eu pour sa patrie un amour spécial:
Il a été à la fois Fils de Dieu, Jean 6. 69;
Fils de l'homme: Luc 19. 10;
et Fils de David: Matth. 21. 9.
Il a aimé son peuple: Matth. 9. 36; 13. 54; c'est parmi les Juifs qu'il a d'abord voulu travailler: Matth. 10. 5-6; 15. 24; 23. 37-39.
Il a pleuré sur Jérusalem: Luc 19. 41-44.

L'enfant de Dieu, bien qu'il soit avant tout bourgeois des cieux, Philip. 3. 20: Hébr. 13. 11; doit aimer son pays, désirer son bien, prier et agir dans ce but. Ps. 122. 6-8.
Remarquons quel amour Paul, l'apôtre des païens, a eu pour son peuple! Rom. 9.1-5; 10. 1.
Il nous recommande de prier pour le gouvernement: 1Tim. 2. 1-2; de le respecter pour autant que notre conscience nous le permet: Rom. 13. 1-7; Pierre de même: 1 Pierre 2. 13-17.

Mars 1893

Jésus et son Père.

Nous avons étudié la vie de Jésus sous quelques aspects et en tout nous l'avons trouvé parfait. Quel est le secret, la clé d'une telle vie? C'est la communion parfaite et incessante de Jésus avec son Père: Jean 8.16.
Il pensait les pensés du Père, voulait Sa volonté: Jean 6. 37-39.
Il disait Ses paroles: Jean 8. 26-28, 38; 12. 49-50.
Il vivait par le Père: Jean 6. 57.
Il cherchait la gloire du Père: Jean 7. 17-18, 8. 49-50.
Il lui obéissait sans cesse: Jean 9. 4; 10. 18; 14.31; 15.10.
Il n'était qu'un avec le Père: Jean 10. 30, 14. 10; 16. 32; 17. 21.22.

Malgré cette constante communion, Jésus avait des heures spéciales de prières: Marc 1. 35; 6. 46; Luc 6: 12; 22. 32; Jean 11. 41.

Là surtout, Christ doit être notre exemple, si lui ne pouvait rien faire par Lui-même, comment le pourrions-nous? Jean 15. 4-7; Gal. 2. 20; II Cor. 3. 5.

Priez sans cesse: 1 Thes. 5. 17; Eph. 6. 18; et malgré cela, ne pas négliger nos moments spéciaux de prières: Matt. 6. 3-13; Dan. 6. 10; Ps. 55. 17; obéir: Phil. 2. 5-8; Hébr. 5. 8; 1 Cor. 6. 20.

Prends courage.

Au pécheur sans force: Matth. 9. 2.
Aux souffrants: Matth. 9. 22.
Aux matelots en détresse: 14. 27
Aux disciples dans la tristesse: Jean 16. 33.
Au serviteur dans le danger: Actes 23. 11.

Dieu peut:
Sauver: Hébr. 7: 25;
Secourir: 2. 18;
Affermir: Rom. 14. 4;
Satisfaire: Eph. 3.20;
Garder de toute chute: Jude 24;
Garder notre dépôt: 2 Tim. 1.12.

La confiance en Dieu amène:
La délivrance: Dan. 3. 28;
La joie: Ps. 33. 21;
La paix: Esa. 26. 3;
La victoire: 1 Chr. 5. 20.

Avril 1893

Sept éléments de la prière, de la foi:
La foi; Matth. 21. 22.
La soumission: Luc 22, 42.
La sainteté: 1 Tim. 2. 8.
La persévérance: Eph. 6. 18.
L'union: Jean 15. 7.
L'humilité: Jacq. 4. 10.
L'action de grâce: Col. 4. 2.

Sept dons de Christ, dans l'Évangile de Jean:
Sa vie: Jean 10, 11.
Sa chair: 6. 50.
Sa paix: 14. 27.
Son esprit: 14. 16.
Ses paroles: 17, 8.
Son exemple: 13, 15.
Sa gloire: 17. 22.

Signes de la régénération:
Garder les commandements de Dieu: 1 Jean 5. 3.
Obéir à Jésus-Christ: 2 Cor. 10. 5.
Faire ce qui est juste: I Jean, 2. 20.
Aimer nos frères: 1 Jean 3. 14, 19.
Avoir le témoignage de l'esprit: Rom. 8, 16.

Ce qui nous est réservé là-haut:
Un trône de gloire: 1 Sam. 2. 8.
Une demeure: Jean 14. 2.
Un héritage: 1 Pierre 1. 4.
Une couronne: 1 Pierre 5. 4.
Des palmes, robes blanches: Apoc. 3. 5; 7. 9.
Toutes choses: Apoc. 21. 7.

Les paroles de la croix:
Luc 23, 34; Luc 23. 43; Jean 19. 26; Jean 19. 30; Luc 23, 46.

Mai 1893

Notre service :
Servons Dieu de tout notre coeur: Deut. 10. 12; 1 Chron. 28. 9.
Avec joie; Ps. 100; Deut. 28. 47.
Avec crainte; Ps 2. 11; Héb. 12. 28.
Avec amour: Ephés. 6. 7.
Avec humilité: Actes 20. 19.
Dans la sainteté et la justice tous les jours de notre vie: Luc 1. 75.

Ce que les chrétiens perdent en ne veillant pas:
Force: Juges 16. 19.
Armure: 1 Sam. 26. 11, 16.
Vue de la gloire: Luc 9, 32.
Communion des souffrances de Christ: Matth. 26. 40.

Pendant le sommeil:
La tempête survient: Jonas 1. 4-6.
L'ennemi sème: Matth. 13. 25.
Le prochain périt: Matth. 25. 5, 13.

Christ le Seigneur:
Confessons-le des lèvres: Rom. 10. 9. 2 Cor. 4. 5.
Qu'il soit sanctifié dans nos coeurs: 1 Pierre 3, 15.
Travaillant pour lui: Col. 3. 23, 24.
Marchons comme il a marché lui-même. Col. 2. 6; 1 Jean 2. 6.
Aimant nos frères: 1 Jean 2. 10.
Attendant son retour: 2. 28.

Les promesses de Dieu:

Ne nous contentons pas des bénédictions reçues jusqu'à aujourd'hui. Demandons à Dieu de préparer nos coeurs pour qu'il puisse nous donner tout ce qu'il a promis.
Sa paix: Jean 14. 27.
Son amour: Jean 15. 10.
Sa joie: 15. 11.
Sa grâce. Sa force: 2 Cor. 12. 9.
Son repos: Héb. 4. 5.
Sa gloire: Jean 17. 24.

Les petites choses:

La plus petite des semences: Matth. 13. 22.
Un peu de levain: 1 Cor. 5. 6.
Une petite nuée: 1 Rois 18. 44.
Une petite fille: 2 Rois 5. 2.
Quelques poissons: Matth. 15. 34.
Les petits renards: Cant. 2. 15.
Le petit troupeau: Luc 12. 32.

N'aspirons pas aux choses élevées, demandons la fidélité dans la tâche qui nous est confiée.
Ne méprisons pas les verres d'eau: Luc: 16, 10; Matth. 25. 34-40; Luc 19. 17.

Juin 1893

La tribu de Lévi.

«Ces choses leur sont arrivées pour servir d'exemple, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus aux derniers temps» 1 Cor. X, 11.

Lévi, troisième fils de Jacob et son frère Siméon avaient si cruellement trompé, dérobé et assassiné lors de l'attaque contre Sichem, que Jacob à son lit de mort leur annonça la malédiction et la destruction dans le pays de la promesse, Gen. 49. 5-7.
Mais quant à la suite du péché d'Israël en Sinaï, la tribu de Lévi se plaça du côté de Jéhova, Ex. 32. 15-29. Dieu changea la malédiction en bénédiction, Deut. 33. 8-11.

De nature, nous sommes comme il est dit en Rom. 3. 12, 19 et 1 Jean 3. 15. Obéissons-nous à la Parole Matth. 10. 37 et 1 Pierre, 1. 13-19? Alors nous pourrons nous approprier aussi, Luc 8, 19-21.

Le peuple d'Israël n'était pas demeuré fidèle à sa destination primitive. Ex. 19. 3-6. Aussi Dieu ne pouvait-il pas prendre à son service particulier les premiers-nés de toutes les tribus qui lui appartenaient d'une manière spéciale.

Il choisit la tribu de Lévi à leur place. Nomb. 3. 11-13, 40-51; 8. 16-18.

Dans la nouvelle alliance, Dieu a un grand peuple: tous les chrétiens. Mais ils ne sont pas tous fidèles et marchent avec le monde.

Dieu a donné au souverain sacrificateur la tribu de Lévi pour le service du sanctuaire. Nomb. 1. 50-53; 3. 6-9; 8. 19; 18. 6.

Le Père a donné à son Fils ceux qui sont destinés à le servir. Jean 6. 37, 39, 65; 17. 6-9, 11-24; Luc 1. 74. Ephes. 2. 10; 6. 7; Col. 3. 24.

Si nous pratiquons Col. 3. 17, nous sommes les vrais Lévites de la nouvelle alliance, Héb. 8, 10 et Il s'occupe de nous comme souverain sacrificateur, Rom. 8. 26-27.

Juillet 1893

La tribu de Lévi.

Les Lévites n'avaient pas d'héritage comme leurs frères; Dieu lui-même est leur portion: Deut. 10. 9; 18. 1-2; Jos. 13. 33.

Pour les besoins terrestres, Dieu y pourvoit richement: Nomb. 18. 21-24, 30-31; 35. 2.

Si nous sommes fidèles à notre service, sans nous préoccuper des choses de la terre, nous avons un glorieux héritage dans les cieux: Eph. 1. 18, 1 Pierre 1. 4, en même temps qu'il est pourvu au temporel Ps. 37. 25-26; 1 Pierre 5. 7. Héb, 13. 5-6.

Demandons à Dieu, de nous rendre fidèles devant Lui et devant les hommes.

Consécration des Lévites: Nomb. 8. 5-22.

Il n'y a que le sang de Christ qui nous purifie: Héb. 9. 13-14; Actes 15. 9.

Pour que nous devenions des Lévites, laissons Dieu faire son oeuvre entière en nous. Dans la mesure où la vie de Christ sera en nous, nous pourrons être une bénédiction pour nos frères: Esd. 10. 5.

La vie entière des Lévites était consacrée au service du sanctuaire. Dieu n'attend pas moins de ses enfants.

Le service particulier des Lévites: Nombres, 3. 5-10, 14-17; 4. 4-33; Deut. 10. 8.

Chaque travail est distribué avec une précision divine; la volonté de Dieu s'accomplissait lorsque chacun restait à son poste, qu'il eût à porter un chandelier d'or ou une bûche de bois: on ne pouvait se passer d'aucun ouvrier.

Si nous cherchons dans le service de la satisfaction pour nous-mêmes, notre coeur est rempli de contradictions, de luttes, de susceptibilités et d'ingratitudes. Mais si nous voulons contenter Christ, qui voit dans le secret, nous apprenons à connaître le privilège de tout faire pour Lui, les grandes choses comme les plus petites.

Apprenons à dire chaque matin: 2 Sam. 15. 15.

Le service du Temple: 2 Chron. 23. 2-5; 9. 28-32; Néh. 9. 5.

Considérons attentivement les détails de ce service, confié aux Lévites. Là, il n'y a point de variété; journellement la même occupation, qui, journellement aussi, devait être accomplie avec le même soin, la même sainteté et adoration: 1 Chron. 25. 6-8: 26. 20-28; 2 Chron. 35. 4-5.

Comme le service de l'Ancienne Alliance est une image de ce que la nouvelle Alliance devait apporter, Héb. 10. 1, ainsi pouvons-nous par notre service dans les choses visibles, saisir le sens des choses invisibles, et comprendre l'holocauste journalier et constant: 1 Chron. 23. 31. Nomb. 28. 2-4, 8.

De même que sur l'autel, le feu venu du ciel devait être attisé à des heures fixes, de même aussi nous avons besoin d'heures fixes pour la réunion et la prière, nous les assurer comme Daniel, et ne pas les vilipender. Col. 4. 5.

Les Lévites sans être soldats étaient pourtant les guerriers de Dieu: Josué 6. 2-5. 2 Chron. 20. 14, 22.

Un soldat ne se met pas en souci pour sa nourriture: 2 Tim. 2. 3-5.

Pensons au prophète Élisée: 2 Rois, 4. 43.

Dieu fait l'éducation de ses soldats en éprouvant leur foi: 1 Pierre 1. 7. Laissons-le faire, car II vient bientôt: Héb.10. 37.

Vivons dans l'attente de ce retour et soyons de ceux qui gardent la loi à travers tout. Es. 64, 4; 1 Cor. 2. 9.

Août 1893

Apprenons à voir, dans la parole de Dieu, quelles sont les choses que Dieu appelle précieuses. Héb. 13. 9; Lam. 3. 27.  3. 26; 1 Pierre 3. 4; 1 Pierre 1. 7; Ps. 12. 2; Deut. 7. 6; Mal. 3. 17.
Savons-nous discerner dans nos vies entre ce qui est méprisable et précieux aux yeux de Dieu: Jér. 15. 19.
Demandons de plus en plus la lumière du Saint-Esprit pour apprendre à marcher selon le Seigneur: Jean 8. 12; Ps. 36. 10.

Comment pouvons-nous savoir que nous avons un amour véritable et personnel pour Jésus notre Sauveur?
1. Si nos pensées sont occupées de Lui ou de son oeuvre. À qui, à quoi pensons-nous le plus souvent? Où aimons-nous à arrêter nos pensées? Ps. 63. 7. Ps. 77. 4: Ps. 20. 8.
2. Si c'est le besoin de notre coeur de faire ce qui lui est agréable. Jean 14. 15; Jean 15. 10; 1 Jean 5. 3.
3. Si notre désir et nos aspirations tendent vers Lui. Can. 3. 1. C'est déjà de l'amour pour Jésus que le chercher avec ardeur.
4. Si je me réjouis du retour de Jésus, et le hâte par mes prières: Apoc. 22. 17, 20.

Comment puis-je recevoir dans mon coeur ce véritable amour pour Jésus?
1. En entendant.parler de Jésus, de ses oeuvres et de son amour. En lisant sa Parole: Jean 5. 39: Ps. 119.
2. En priant pour l'obtenir comme le Saint-Esprit nous l'enseigne: Jean 15. 16; Rom. 8. 26.
3. En acceptant le pardon de nos péchés: Luc 7. 47-50.
4. En nous rappelant toutes les preuves de ce grand amour qui n'a cessé de nous accompagner depuis notre enfance: Jér. 31. 3; Ps. 18. 20.
5. En entrant par l'adoration dans une communion plus intime avec Christ: Jean 15. 9.

Dans la communion avec Jésus nous trouvons le secret de la victoire, et cette victoire remplira nos coeurs de joie

Comment puis-je perdre l'amour pour Jésus qui avait déjà rempli mon coeur?
1. En détournant mes regards de Jésus et de sa grâce, et en me laissant envahir par un autre esprit: Gal. 3. 1-3; Ps. 103. 2.
2. En fermant notre coeur aux besoins de nos frères, par manque de compassion ou de sympathie: Jacq. 2. 16. Matt. 25. 42.
3. En gardant et caressant un péché tel que l'amour du monde qui diminue notre amour pour Dieu: 1 Jean 2. 15.
4. Quand l'oeuvre pour le Seigneur nous devient plus chère que le Seigneur Lui-même: Apoc. 2. 2-5.
5. Quand nous nous attachons aux instruments qui nous ont fait connaître le Seigneur, que nous restons auprès des serviteurs de Dieu, au lieu d'aller directement à Jésus et de demeurer en Lui: Actes 2. 11, Jean 15. 21.

Septembre 1893

Parabole des vierges: Matt. 25. 1-13
Notre attente de son retour. Sommes-nous des vierges avec de l'huile dans nos lampes ou n'en avons-nous que le costume?
Ne se pourrait-il pas que dans nos Unions Chrétiennes il s'en trouvât quelques-unes qui ont l'apparence de la vie et qui cependant ne sont pas en rapport direct avec Jésus et son Esprit: 1 Thess. 1. 9-10. Hâtons-nous de vivre pour Lui, car Il revient. Bientôt il redescendra pour chercher les siens, et il ne pourra enlever que ceux qui l'attendent et sont prêts pour son retour: Hab. 2. 3. Apoc 22. 7, 17.

Nous donc aussi puisque nous sommes environnés d'une si grande nuée de témoins, Héb. 12. 1, rejetant tout fardeau, Ps. 38. 5; Ps. 51.

Nous savons que le péché est un pesant fardeau; il faut donc s'en décharger, Ps. 55. 23, pour pouvoir courir vers le but. Jésus nous y invite dans Matt. 11. 28-30, et lorsqu'il guérit des malades, Il ajoute cette parole: «Tes péchés te sont pardonnés: Matt. 9. 2, va-t'en en paix: Marc 5. 35».

Les soucis et les inquiétudes de tout genre constituent aussi un fardeau bien lourd, mais nous pouvons et devons le déposer aux pieds de celui qui nous dit: Matt. 6. 31-34; 1 Pierre 5. 7; Prov. 16. 3; Ps. 37. 5; Ps. 34. 11.

Écoutons donc la voix de notre Dieu qui est «Amour», et vivons par la foi, nous souvenant de ce qu'il nous dit dans Hébr. 11. 6.

Après avoir accepté le pardon de Dieu nous devons veiller sur nous-mêmes, car le péché nous enveloppe aisément et nous pourrions facilement retomber sous sa puissance. Marc 14. 33; Eph. 6. 11; 1 Pierre 5. 8: Rom. 6. 11, 12.

Pour nous..., le plus grand obstacle à notre avancement spirituel, c'est l'amour du monde. Prenons garde de ne pas nous laisser entraîner par le courant de la mondanité! Écoutons plutôt ce que nous dit 1 Jean 2. 15-17; Rom. 13. 12-14; Jacq. 4. 4; Tite 2, 11, 12.

Veillons aussi sur nos paroles: Jacq. 3. 2 et 6; Jacq. 4. 11, 12; Prov. 12. 19; Prov. 15. 1.

Poursuivons constamment la course qui nous est proposée: Phil. 3. 14; 1 Cor. 9. 24-26. C'est toujours sans nous lasser que nous devons courir. Le but est si grand: Sainteté, Vie éternelle, Couronne de Justice! Philip. 3. 12; 2 Cor. 13. 11; Matt. 5. 48; 2 Tim. 4. 8; Apoc. 3. 11; 1 Tim. 6. 12.
Puissions-nous donc poursuivre avec joie cette course bénie et répéter avec l'apôtre Paul: Actes 20. 24, afin qu'arrivés au terme nous disions aussi: 2 Tim. 4. 7.

Regardant à Jésus: Hébr. 12. 2; voilà le secret de la force du chrétien dans la lutte, et de sa victoire sur la tentation.
De même que les Israélites, dans le désert, regardaient au serpent d'airain pour être guéris: Nomb. 21. 8, 9, nous aussi regardons à Jésus dans nos souffrances; Ps. 123. 1, 2; Ps. 34. 5-6; Ps. 42. 12; dans nos détresses; 2 Chr. 20. 12; Marc 4. 37-40; Ps. 63. 9; Jér. 16. 19; 17. 14.

Dans nos tentations allons à Lui pour être délivrés: Ps. 59. 10; 55. 17; 57. 3; 62. 3: ne nous lassons pas de tourner nos regards vers les montagnes d'où vient le secours; cela est nécessaire si nous voulons rester pures au milieu du monde et y briller pour la gloire de Celui qui nous a tant aimées: Matt. 5. 16; 1 Pierre 2. 12.

Octobre 1893

Le Chef et le Consommateur de la foi, qui, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, méprisant l'ignominie, et s'est assis à la droite du trône de Dieu: Héb. 12. 2.

Dans notre course nous devons tenir les yeux constamment fixés sur Jésus. Il est notre chef et notre modèle. Hébr. 5. 8-9; Hébr. 2. 17-18; quelle était cette joie qui lui était proposée et pour laquelle Il a souffert l'ignominie? Ésa. 53. 10 -12; Mich. 5. 4; Luc 15. 7, 18, 32; Jean 4, 35.

Avons-nous été un sujet de joie pour Jésus? Sommes-nous le froment qu'il assemblera dans ses greniers, ou la balle qu'il brûlera au feu qui ne déteint point? Luc 3. 17.

Oh! n'hésitons pas à lui donner nos coeurs et nos vies afin d'éprouver cette joie intime dont Il est Lui-même la source: Jean 15. 11.

C'est pourquoi considérez bien celui qui a souffert une si grande contradiction des pécheurs, afin que vous ne vous abattiez pas en perdant courage; v. 3.
Ne nous lassons pas de considérer Jésus et de relire ses souffrances ici-bas! Luc 22. 37-71: Matt. 27. 1-48; et lorsque nous serons méconnues, délaissées, haïes peut-être nous ne nous étonnerons pas, Jean 15. 18- 27; nous ne perdrons pas courage, trouvant en Lui paix et joie: Jean; 14. 27; 15.11; 16. 22, 24.

Il nous suffira d'être comme notre maître et de pouvoir dire avec l'apôtre Paul: Phil. 4. 13.

Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en luttant contre le péché; v. 4.
Savons-nous bien ce que c'est que résister?
Résister aux sollicitations du monde qui nous invite à chercher en lui le bonheur.
Résister aux désirs de nos coeurs souvent plus difficiles à vaincre que les tentations du monde.
Sachons dire: «Non». Quand le mal se présente à nous, nous souvenant de l'exemple de Jésus: Luc 4. 1-13; et de l'exhortation de l'apôtre: 1 Pierre 5. 8-9; Jacq. 4. 7.

Étudions les exemples de la Bible, nous y verrons la punition comme une cause inévitable du péché.
Ève: Gen. 3. 6,16;
Jacob: Gen. 27. 19 et 41-45;
Hacan: Josué 7. 23-25;
Guéhazi: 2 Rois 5. 20-27.

Il en est, hélas! De même de nos jours. Combien de jeunes gens qui, pour n'avoir pas obéi à l'ordre que nous donne l'auteur de l'épître aux Hébreux, ont faussé leur carrière, ont eu une vie triste et décolorée! Qu'il n'en soit pas ainsi pour nous, mais résistons jusqu'au sang, s'il le faut, en nous revêtant de toutes les armes de Dieu: Eph. 6. 11-18.

Notre Père céleste se sert souvent de moyens que nous ne comprenons pas, pour écarter de notre chemin bien des obstacles à notre avancement dans la piété Hébr. 12. 5. 
Il a un but pour les différentes épreuves qu'il nous envoie: ainsi ne murmurons pas lorsqu'elles nous atteignent, car Lam. 3. 32-33. mais recueillons-nous pour entendre ce qu'il a à dire: Zach. 13. 9; Jér. 2. 17; 30, afin que les châtiments mêmes nous rapprochent de Lui: Job 5. 17-18; 13. 15; Ps. 119. 67, 71; Es. 48. 10, sans nous faire perdre courage: Prov. 24. 10; Ps. 146. 8; 42. 6-12.

Novembre 1893

Quelle pensée consolante et douce que celle-ci: «C'est mon Père qui me frappe et II le fait parce qu'il m'aime.» Prov. 3. 12; Apoc. 3. 19; 1 Pierre 4. 12; Ps. 39. 12; 41. 4; 118. 18; Ezéch. 34. 15-19; Deut. 32. 39, etc., etc.
Puissions-nous toujours dire, même aux heures les plus sombres, «Mon père», Gal. 4. 6, et ajouter comme notre Sauveur: Luc 22. 42. Pour cela, comme Marthe et Marie, apportons nos douleurs à Jésus: Jean 11. 3.

Décembre 1893

Souvenons-nous que si nous n'acceptons pas le châtiment avec soumission, nous n'avons plus droit au titre d'enfants: Hébr. 12, 7-9; 2 Cor. 6. 18; Es. 56. 5.
Lequel..., laquelle de vous voudrait se priver de ce doux nom et vivre dans la rébellion?
Lequel..., laquelle voudrait supporter seule ses chagrins et ses souffrances sans pouvoir dire avec tous les fidèles serviteurs de Dieu: Ps. 18. 3; 23. 4; 27. 1; 32. 7; 41. 4; 55. 18; 62. 2-3, etc., etc.
Si nous pouvons nous joindre au psalmiste, alors nous sommes heureux (heureuses), car nous avons trouvé le vrai refuge dans la tempête: Prov. 30. 5: Jér. 16. 19; 17. 7-8; Lam. 3. 57.

Dieu nous châtie par amour, afin de nous rendre saints (saintes), comme Lui est saint: Hébr. 12. 10-11; Apoc. 4. 8; Lév. 19. 2; 22. 32; Es. 6. 3; bannissons de nos coeurs la tristesse et la crainte, et croyons à cet amour; Es. 41. 10, 13, 14; 43. 1-3; 2 Cor. 4. 17-18; Jacq. 1. 2-3; si nous avons pleine confiance dans la parole de notre Dieu, alors nous dirons, nous aussi: Lam. 3. 24; Job 1. 21; 2. 10; Ps. 119. 6. Que Dieu nous fasse la grâce de répéter avec l'apôtre Paul: Phil. 4. 11, parce que nous savons que Rom. 8. 28.

La vie étant un combat, chaque jour nous avons besoin de nous fortifier: Hébr. 12. 12; Es. 35. 3; 2 Chr. 15. 7; Jos. 1. 6.
Jésus se fortifiait par la prière: Luc 22. 43; faisons comme lui: Es. 40. 29-31; 45. 5; Col. 1. 11; Eph. 6. 10; Deut. 33. 25: Jos. 1. 7-9.
Nous devons aussi nous fortifier les unes les autres: Deut. 31. 6; Moïse fortifia Josué de la part de l'Éternel: Deut. 31. 7; 3. 28.
Ceux qui sont forts doivent aider aux faibles: Rom. 15. 1; 1 Thess. 5, 11, 14; 1 Cor. 16. 13.
Reconnaissons notre faiblesse: 2 Cor. 12. 9, 10 et nous pourrons dire: Phil. 4. 13. 

***

Page réalisée d'après le " Journal de la jeune fille" - Organe des Unions Chrétiennes de jeunes filles - année 1893