Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

«VOILA LA PRIÈRE QU'IL ME FAUT»

***

Pour qu'une âme soit sauvée, il faut:

d'une part l'appréciation des choses qui se rapportent au salut;

et, d'autre part, l'appropriation de ces choses;

l'une et l'autre sont par la foi.


* * *

Dieu a envoyé dans ce monde son Fils pour nous révéler l'amour qui est dans son cœur pour de pauvres pécheurs perdus. Il nous fait annoncer le moyen merveilleux par lequel Il les sauve.

«Dieu a tant aimé le monde», dit Jésus, «qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle.»

Et nous lisons autre part combien Dieu apprécie son Fils:

«Celui-ci est mon Fils BIEN-AIMÉ», dit-Il, «en qui j'ai trouvé mon plaisir.»

Combien Dieu apprécie l'œuvre accomplie par son Fils, nous le savons par le fait qu'il l'a fait asseoir à sa droite et l'a couronné de gloire et d'honneur, ET QU'À CAUSE DE LUI IL SAUVE LES PLUS VILS PÉCHEURS ET LES REÇOIT DANS LE CIEL.

Il les tient pour agréables dans le Bien-aimé et les adopte pour ses propres enfants.

La question maintenant pour vous, c'est de savoir si vous appréciez le don de Dieu, c'est-à-dire Christ et la rédemption qu'il a opérée.

Si vous croyez réellement, vous l'apprécierez, mais vous ferez plus, vous vous l’approprierez par la foi. Si je vois un château magnifique au-dehors, magnifique au-dedans, je l'admire, je l'apprécie. Mais si l'on me dit: «II est à vous», je demande: «Où sont mes titres, pour que j'en jouisse?»

Cher lecteur, appréciez-vous Christ et le salut qu'il apporte, éprouvez-vous le besoin ardent d'être sauvé?

Alors prenez hardiment ce salut pour vous.

Appropriez-le-vous.

Vous êtes pécheur; eh bien, vous êtes justement l'homme que le Sauveur cherche, appropriez-vous le salut comme vous appartenant, car

«le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.»

«Crois donc au Seigneur Jésus et tu seras sauvé.»

Croire réellement en Christ et l'apprécier ne peuvent se séparer; si tu l'apprécies, tu voudras le posséder et c'est précisément pour cela que Dieu l'a donné.

«Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que

VOUS AVEZ LA VIE ÉTERNELLE,

VOUS QUI CROYEZ AU NOM DU FILS DE DIEU.»


Lecteur, êtes-vous sauvé?

Je l'ignore, dites-vous. C'est que vous n'avez pas apprécié Christ et le salut. —

«Je voudrais l'être,» dites-vous encore. C'est que vous ne vous l'êtes pas encore approprié, vous avez cru qu'il est le Sauveur, mais pas encore votre Sauveur.

Écoutez une courte histoire qui vous montrera comment une âme simple s'approprie les paroles de Dieu.

Un pauvre Hottentot au sud de l'Afrique demeurait chez un Hollandais craignant Dieu, qui avait l'habitude de lire la Bible et de prier chaque jour avec sa famille. Un jour on lut le XVIIIe chapitre de l'Évangile de Luc:

«Deux hommes montèrent au temple pour prier.» Le pauvre sauvage, dont le cœur avait déjà été touché par l'Esprit de Dieu, écouta ces paroles avec le plus profond intérêt. «Ah!» murmura-t-il, «je vais apprendre comment il faut prier

Le lecteur continua: «0 Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes», et comme il disait ces mots, le Hottentot murmurait encore: «Non, je ne le suis pas, je ne le suis pas; JE SUIS BIEN PIRE.»

La lecture se poursuivit: «Je jeune deux fois la semaine; je donne la dîme de tout ce que je possède.» Et le pauvre homme disait à voix basse: «Je ne fais pas cela, je ne puis prier ainsi; ah! que ferai-je?» se demandait-il dans sa détresse.

Enfin on en arriva au péager qui n'osait pas même lever les yeux au ciel, mais se tenait loin. «Ah! c'est moi!» dit le Hottentot, «c'est là où je suis!»

Le lecteur continua:

« Mais il se frappait la poitrine, disant: « Ô Dieu, sois apaisé envers moi, le pécheur.»

À ces mots, le pauvre Africain ne put plus se contenir, et à haute voix il s'écria: «C'est mon cas, c'est la prière qu'il me faut.»

Et se frappant aussi la poitrine, il dit comme le péager: «Ô DIEU, SOIS APAISÉ ENVERS MOI!»

Et sa prière fut entendue, il apprit à connaître Christ, et il fut sauvé.

Il crut la parole; il l'apprécia et se l'appropria, et il trouva la vie.


Lecteur, est-ce votre cas?


 

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