Ici-bas, pour le cœur que la fatigue accable,
Il est un doux repos, Jésus, en ton amour;
Un repos permanent dans la grâce ineffable
Qui chercha le pécheur en ce sombre séjour.
Notre âme se repose en contemplant la trace
Du sentier que toi-même as foulé dans ces lieux,
Lorsqu'au milieu de nous tu vins prendre une place,
Pour pouvoir avec nous sympathiser des cieux.
Nous trouvons le repos même au milieu des larmes,
Quand nous pensons à Toi qui portas nos langueurs:
Dans notre infirmité, nos peines, nos alarmes,
Sur ton cœur, ô Jésus, se reposent nos cœurs.
Oh! quel profond repos dans ta grâce suprême
Qui jamais n'écarta loin d'elle le pécheur,
Et trouva sur la terre, au milieu du mal même,
L'occasion propice où put agir ton cœur!
Nous goûtons le repos quand nous courbons la tête
Sous ton facile joug, débonnaire Sauveur;
En apprenant de Toi, de ta grâce parfaite,
À suivre, patients, tes pas dans la douceur.
Repos, divin repos! nous l'avons sur la terre
En suivant le sentier où tu marchas, Seigneur:
Il nous conduit là-haut, dans la maison du Père,
Dans l'éternel repos où nous attend ton cœur.
- | Table des matières | - |