LE PHARISIEN ET LE PUBLICAIN
Rien ne nous répugne plus que de regarder en face notre vraie condition morale.
Nous n'aimons pas nous entendre dire toute la vérité touchant nous-mêmes, et nous pensons volontiers qu'après tout, notre état ne laisse pas tellement à désirer.
Mais qu'est en réalité chacun de nous?
Un pécheur perdu.
C'est la plus fatale des méprises que d'avoir de soi-même une autre idée.
Un homme peut être aimable, moral, droit et même religieux, comme l'on dit; mais, avec tout cela, en lui-même, en tant qu'il s'agit de sa condition naturelle, il est et a été, dès son entrée dans le monde, une pauvre créature nue, indigente, indigne et perdue sans ressource. C'est ce que la parole de Dieu établit abondamment.
Telle étant la vérité, n'est-il pas étrange de trouver des hommes «qui se confient en eux-mêmes comme s'ils étaient justes»?
C'est pourtant ce qui s'est vu dans tous les âges et ce qui se voit encore maintenant. C'était aussi le cas du pharisien dans la parabole que nous avons lue.
Examinons la chose de plus près.
«Deux hommes montèrent au temple pour prier, l'un pharisien et l'autre publicain.»
La vérité de Dieu réduit tout aux plus simples éléments possibles; aussi ne présente-t-elle que «deux hommes», deux enfants d'Adam déchu, deux pécheurs devant Dieu. L'un est un pharisien et l'autre un publicain, mais, quant à leur état spirituel, ils sont perdus tous les deux: «II n'y a pas de différence», déclare la parole de Dieu, et cela pour deux raisons:
1. parce que «tous ont péché» (Romains III, 23);
2. parce que «le même Seigneur de tous est riche envers TOUS CEUX qui l'invoquent» (Romains X, 12).
Quelles que soient les innombrables distinctions de noms, de positions, de caractères qui existent autour de nous et par lesquelles l'esprit se laisse facilement influencer, tous les hommes se rangent sous «deux» classes:
1. ceux qui se confient en eux-mêmes,
2. ceux qui se confient en Christ.
Lecteur, dans laquelle des deux êtes-vous?
Plus tôt votre cœur et votre conscience seront au clair sur ce sujet, mieux cela vaudra.
Il y a un trait qui distingue invariablement ceux qui se confient en eux-mêmes:
c'est qu'ils ne voient qu'un côté de leur condition. Cela ressort d'une manière remarquable dans le tableau mis sous nos yeux et tracé par le Maître Lui-même:
«Le pharisien, se tenant à l'écart, priait EN LUI-MÊME en ces termes: O Dieu! je te rends grâces.»
C'est «EN LUI-MÊME». Le pharisaïsme s'occupe peu des autres; ses pensées se concentrent sur lui-même. Il a élevé son propre piédestal; il l'occupe seul et il n'y trouve de place pour aucun autre.
Et pour quelles choses le pharisien rend-il grâces à Dieu?
Est-ce pour les trésors de miséricorde qui découlent de Sa main libérale?
Est-ce pour sa bonté et sa longue attente envers un pauvre indigne pécheur?
Est-ce pour la connaissance du salut dans la rémission des péchés?
Hélas! Non!
Le pharisien n'a aucune idée du vrai fondement des actions de grâces, c'est-à-dire la connaissance de la nature et du caractère de Dieu manifesté dans la rédemption, il n'en a nul besoin et ne le cherche point. Il s'occupe de lui-même et dit: «Je te rends grâces de ce que je ne suis pas...»
Quelle chose étrange!
Il ne parle pas de ce qu'il est, mais de ce qu'il n'est pas. Du reste, il n'a jamais pensé à ce qu'il est. Si ses yeux s'étaient une seule fois ouverts sur sa vraie condition, il n'aurait pu se confier plus longtemps en lui-même, et, en même temps, il aurait vu qu'il n'y avait rien dans son état et son caractère naturel qui pût le justifier dans sa prétention de rendre grâces.
Aussi longtemps qu'un homme regarde à ce qu'il n'est pas, tout va bien;
mais qu'il vienne à voir ce qu'il est, et la scène change entièrement.
Or, c'est ce qui arrive toutes les fois que Dieu amène l'âme devant Lui; Il lui découvre ce qu'elle est et non ce qu'elle n'est pas.
Quand la gloire de Jéhovah brilla sur le prophète Ésaïe, que lui révéla-t-elle?
Que dit-il de lui-même?
Non pas: «Je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes»; au contraire, il s'écrie: «Malheur à moi! car je suis perdu, parce que je suis un homme aux lèvres souillées!»
Comment Ésaïe apprit-il cela?
Ce n'est sûrement pas en regardant aux autres hommes. Jamais, de cette façon, il n'eût eu cette profonde conviction de sa ruine.
Mais voici ce qui la lui fit connaître: «Mes yeux ont vu le Roi, l'Éternel des armées» (Ésaïe VI, 1-5).
Tel fut aussi le cas de Job. Il pouvait se vanter quand la lampe de Dieu brillait sur sa tête; mais quand Dieu Lui-même parle, Job dit: «Maintenant mon œil t'a vu, c'est pourquoi j'ai horreur de moi-même.» (Comparez Job XXIX avec XLII.)
Pierre aussi reconnut ce qu'il était lorsque, se jetant aux genoux de Jésus, il s'écria: «Seigneur, retire-toi de moi, car je suis un homme pécheur» (Luc V, 8). Il ne se compare point à d'autres, il ne dit pas: «Je te rends grâces de ce que je ne suis pas aussi méchant que Jacques ou Jean.» Non, jamais homme ne dira ni ne pensera semblable chose en la présence de Dieu.
C'est ainsi que la vérité de Dieu agit toujours sur le cœur et la conscience.
Elle fait connaître à un homme ce qu'il est. Il en sera de même devant «LE GRAND TRÔNE BLANC», quand «LES LIVRES» seront «OUVERTS». Il n'y sera pas question de ce que l'on n'est pas, mais de ce que l'on est!
On peut continuer indéfiniment la liste des «Je ne suis pas ceci», «Je ne suis pas cela», mais, après tout, il faut toujours en venir à la grande question: «Que suis-je?»
Assurément je suis quelque chose; c'est avec ce «quelque chose», quel qu'il soit, que Dieu a affaire, — en grâce maintenant, en jugement bientôt;
– soit pour rencontrer ce que je suis avec le sang de l'Agneau en ce moment,
– soit pour le jeter pour toujours dans le lac de feu.
Il est vrai que je puis ne pas être «comme les autres hommes», mais il est aussi très évident que je ne suis pas ce que je devrais être; c'est pourquoi, si je me confie en moi-même, je me confie en ce qui ne devrait pas être, et je suis perdu pour l'éternité.
Voilà qui est assez clair: aussi longtemps que je me compare aux «autres hommes», je puis avoir quelque sujet de me vanter, car il n'y a pas un criminel enfermé sous les verrous d'une prison qui ne puisse trouver un autre criminel qu'il estime plus coupable que lui-même.
La question n'est donc pas: «Les autres sont-ils pires que moi?», mais: «Suis-je ce que je devrais être?»
Lecteur, vous êtes-vous jamais placé en la présence du Tout-Puissant? et, étant là, avez-vous posé à votre cœur, d'une manière nette et positive, cette question: «Que suis-je?»
Si non, faites-le maintenant, je vous en conjure.
Soyez-en sûr, si vous vous le demandez avec droiture, du fond intime de votre être moral, il ne s'élèvera que cette seule réponse: «JE SUIS UN PÉCHEUR PERDU.»
Et que faut-il à un pécheur perdu?
Le salut!
Non pas un demi-salut, une espérance de salut, un salut qui laisse place à quelque doute, mais un salut plein et entier, qui mette l'âme dans une complète liberté; un salut présent, personnel; un salut parfait et éternel.
Voilà ce qu'il faut au pécheur, et voilà ce que l'Évangile révèle.
Le pharisien n'éprouvait pas le besoin d'un tel salut. Pourquoi?
C'est qu'il ne connaissait pas ce qu'il était: il s'occupait de ce qu'il n'était pas, et se comparait «avec les autres hommes».
La mesure d'après laquelle il s'évaluait étant imparfaite, comment serait-il arrivé à une juste appréciation de lui-même?
Jusqu'à ce qu'un homme ait atteint la vérité touchant ce qu'il est, il ne sent pas le besoin du salut de Dieu.
Jeûner deux fois par semaine, donner la dîme de tout ce qu'il possède, voilà, dans la pensée du pharisien, de quoi répondre à toutes les exigences de Dieu. Si jamais il monte dans son cœur quelque pensée quant à ses péchés, il s'imagine que des jeûnes et des dîmes suffiront pour les effacer. Fatale illusion! Erreur qui entraîne l'âme à sa perte!
Hélas! combien de milliers sont venus se briser sur cet écueil de la propre justice!
Lecteur, prends-y garde. Aie soin de t'appuyer dès maintenant, comme un misérable pécheur perdu, sur l'expiation parfaite accomplie sur le Calvaire, il y a plus de dix-huit siècles.
Là s'est achevée l'œuvre dans laquelle le pécheur peut trouver un repos assuré et éternel.
Tournons maintenant nos regards vers le publicain.
«Et le publicain se tenant loin...» Voilà un homme qui prend la place convenable à un pécheur. Il sent qu'en lui-même il n'a aucun droit d'approcher. Il connaît sa vraie position et ne s'occupe point de ce qu'il n'est pas. «Il ne voulait pas même lever les yeux vers le ciel.»
Il fut donc bien loin de penser qu'il eût quelque droit d'y être. «II se frappait la poitrine», comme s'il eût dit: C'est là, au fond de mon cœur que gît la source de tout le mal, c'est là qu'est la racine et le siège de ma douloureuse maladie.
Il se frappait la poitrine, disant: «O Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur!»
Nous avons remarqué que le pharisien pensait essentiellement à lui-même; c'est bien aussi le cas du publicain. Nous le voyons dans ce mot «MOI». Mais quelle différence!
– le premier pense à soi, pour se comparer aux autres et s'estimer meilleur;
– le second pense à soi devant Dieu et se tient pour ce qu'il est réellement: un pécheur.
C'est là ce qui arrive dans toute vraie conviction de péché.
Le publicain voyait et sentait donc ce qu'il était. Et, sous cette conviction profonde de son état, que fera-t-il?
Jeûner deux fois la semaine et payer les dîmes, est-ce la ce qui pourra répondre aux besoins de son âme, effacer ses péchés et le justifier devant Dieu?
Nullement.
Il le sent bien et l'exprime par ces mots qui révèlent son angoisse: «Sois apaisé!» mots qui, dans la langue originale, ont une force singulière et renferment l'idée de la nécessité d'une propitiation. C'est comme s'il eût dit: «O Dieu, je suis éloigné parce que je suis pécheur! 0 qu'il y ait pour moi une propitiation qui ôte mes péchés et me rapproche de toi!»
Mais où trouver ce qui peut apaiser Dieu et opérer le rapprochement?
Il y a pour cela une chose et une seule dans tout l'univers, savoir: le sacrifice propitiatoire de Christ; ce sacrifice a opéré la réconciliation. (Voyez Romains III, 25; V, 10.)
C'est le sang de Christ, c'est sa mort expiatoire, qui seule peut rendre propice la justice divine ou réconcilier un pécheur avec la majesté divine offensée.
C'est dans cette précieuse vérité que tout pécheur qui a reconnu ce qu'il est doit trouver la paix pour sa conscience coupable.
– Un pharisien peut s'imaginer trouver le repos dans ses jeûnes et ses dîmes;
– un homme convaincu qu'il est un pécheur ne peut trouver de repos que dans le sang de l'Agneau.
Et, béni en soit Dieu, on trouve là un repos si parfait, QU'IL N'Y A RIEN À Y AJOUTER.
Jésus a offert une pleine expiation; Il a fait la réconciliation.
«Dieu l'a présenté pour propitiatoire, par la foi en son sang, afin de montrer sa justice à cause du support des péchés précédents (c'est-à-dire commis dans les temps antérieurs au moment où Christ souffrit),
dans la patience de Dieu; afin de montrer sa justice dans le temps présent (c'est-à-dire depuis que Christ a souffert),
en sorte qu'il soit juste et justifiant celui qui est de la foi de Jésus» (Romains III, 25, 26).
C'est sur ce fondement SEUL que tous ceux qui, comme le publicain, se reconnaissent pécheurs, ont à prendre position. Il n'est nullement question, pour eux, de venir devant Dieu sur le crédit de leurs prières, pas plus qu'en s'appuyant sur des jeûnes et des dîmes.
Il faut se réfugier simplement dans la justice de Dieu, qui est par la foi de Jésus-Christ envers tous et sur tous ceux qui croient. Sans doute, il faut crier à Dieu et prier sans cesse.
C'est le privilège le plus doux et le plus élevé du croyant que de prier continuellement son Père céleste. Mais on n'est rapproché de Dieu que par le sang de Christ et non par des prières (Éphésiens II, 13).
Le sang que Jésus a versé sur la croix est ce qui seul nous lave de nos péchés; c'est par la foi en son sang que nous sommes justifiés et que nous avons la paix avec Dieu. C'est là, dans l'œuvre parfaite accomplie par Christ, que se trouve L'UNIQUE LIEU DE REPOS pour ceux qui, avec le publicain, prennent leur vraie place de pécheurs devant Dieu.
Quel fut, pour le publicain, le résultat de la position qu'il avait prise?
Précisément ce que l'on pouvait attendre. «Celui-ci descendit en sa maison justifié.»
Remarquez-le bien, non seulement pardonné, mais «justifié» — FAIT JUSTE.
Comme Abel, «il a reçu le témoignage d'être juste» (Hébreux XI, 4). Il n'y avait plus rien contre lui.
Telle est la position bénie de celui qui se réfugie dans l'expiation accomplie par Christ; il est parfaitement justifié.
Pour cela, il n'a rien à faire, si ce n'est de prendre place devant DIEU, selon la vérité de ce qu'il est. Les jeûnes ne peuvent faire propitiation, non plus que les dîmes et les prières; le précieux sang de Christ seul l'a faite.
C'est «par lui que vous est annoncée la rémission des péchés, et que de tout ce dont vous n'avez pu être justifiés par la loi de Moïse, quiconque croit est justifié par lui» (Actes XIII, 39).
Telle est l'infinie valeur du sacrifice de Christ, que tous ceux qui y mettent leur confiance sont regardés par Dieu comme parfaitement justes.
Comme l'œuvre accomplie est parfaite,
elle rend parfaits ceux qui se confient en elle.
Les
sacrifices
offerts sous la loi ne pouvaient rendre personne parfait quant à
la conscience, parce qu'eux-mêmes n'étaient point parfaits; mais
le sacrifice de Christ est parfait, et par conséquent procure
une conscience parfaitement purifiée.
Il s'ensuit une chose d'une importance majeure: c'est que si quelqu'un professe de s'appuyer sur Christ, et que cependant il n'ait pas la paix, il nie la valeur du sang de Christ.
Voici toute la question:
– Christ a-t-il parfaitement accompli son œuvre ou non?
– A-t-il ôté entièrement le péché par le sacrifice de Lui-même?
– A-t-il laissé inachevée une partie quelconque de son œuvre?
– Est-il quelque chose qui doive y être ajouté?
– N'y a-t-il pas, dans son sang, une expiation divine?
Jéhovah Lui-même n'a-t-il pas déclaré: «J'ai trouvé une rançon»?
À toutes ces questions, la parole ne fournit qu'une réponse: «Par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés» (Hébreux X, 14).
Cela étant ainsi, chacun de ceux qui s'appuient sur ce sacrifice de Christ ne doit-il pas être assuré que, comme le publicain, il est «JUSTIFIÉ»? Certainement!
Rapprochez les deux expressions qui se trouvent dans notre parabole, et remarquez-en l'étroite liaison.
Le publicain dit: «O Dieu! sois apaisé envers moi, pécheur!»
Christ dit: «Celui-ci descendit dans sa maison, justifié.»
Le publicain met entre les mains de Dieu toute l'œuvre de la réconciliation à faire;
Dieu lui en accorde le plein bénéfice et le déclare justifié.
Le publicain pécheur rencontre Dieu comme Sauveur,
et toute la question est réglée une fois et pour toujours.
Il en est ainsi dans chaque cas.
Pourquoi ne voit-on pas la simplicité des voies de Dieu quant au salut?
C'est que l'on s'occupe de ce que l'on n'est pas et non de ce que l'on est.
C'est tel que je suis que Dieu me rencontre à la croix. Là, il a pourvu à toute la culpabilité que Lui-même sait peser sur moi, et à tout le péché, qu'il sait être en moi.
Croire cette vérité doit donner une paix certaine.
Plus j'avance dans la connaissance de l'étendue et de la profondeur de l'expiation, plus aussi j'avance dans la connaissance de l'étendue et de la profondeur de ma culpabilité et de mon complet état de ruine.
Jamais je n'arriverai à voir ma culpabilité comme Dieu la voit, mais Il l'a ôtée selon le sentiment même qu'il en a, et II m'assure Lui-même qu'il l'a fait. Quand je le crois, je jouis d'une paix que rien ne peut altérer.
«Étant justifiés sur le principe de la foi, NOUS AVONS LA PAIX AVEC DIEU PAR NOTRE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST» (Romains V, 1).
Ainsi, la vérité qui ressort en dernier lieu de cette parabole, c'est que le publicain fut parfaitement justifié, et que le pharisien ne le fut pas du tout.
Pourquoi?
Parce que le publicain s'appuyait sur Dieu seul pour obtenir la réconciliation,
tandis que le pharisien mettait sa confiance dans les jeûnes et les dîmes et s'appuyait ainsi sur ses propres œuvres.
Nous avons là encore une fois devant nous Caïn et Abel.
Dès le commencement, au IVe chapitre de la Genèse, nous voyons les deux classes d'hommes qui sont dans le monde, nous les retrouvons dans notre parabole; elles existent encore maintenant.
Lecteur, à laquelle des deux appartenez-vous en ce moment?
Vous confiez-vous en vous-même comme si vous étiez juste? ou bien êtes-vous divinement «JUSTIFIÉ» par une foi simple en l'efficace du précieux sang de Christ?
Souvenez-vous que, si vous vous reconnaissez comme étant un pécheur perdu, et que vous mettiez votre confiance dans le sacrifice parfait offert par le Seigneur Jésus, vous êtes justifié selon toute la perfection de ce sacrifice.
La question n'est plus de savoir quelle sorte de pécheur vous êtes, car, à cet égard, il n'y a pas de différence devant Dieu, mais de savoir que le Sauveur est. Jésus. Or,
«IL PEUT SAUVER ENTIÈREMENT
CEUX QUI S'APPROCHENT DE DIEU PAR LUI» (Hébreux VII, 25).
Que Dieu vous accorde de le voir.
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