«IL Y A ENCORE DE LA PLACE»

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«IL Y A ENCORE DE LA PLACE»

«Et le serviteur dit: Maître; il a été fait ainsi que tu as commandé, et il y a encore de la place. Et le maître dit au serviteur: Va-t'en dans les chemins et le long des haies, et contrains-les d'entrer, afin que ma maison soit remplie» (Luc XIV, 22, 23).

«Il Y A ENCORE DE LA PLACE!»

Quel repos il y a dans ces paroles pour celui qui cherche sérieusement le salut!

Elles lui disent que la porte est encore ouverte, que la voix de la grâce se fait encore entendre et que quiconque veut sera le bienvenu.

Mais où y a-t-il encore de la place?

C'est dans la maison du Père où est allé le Sauveur; c'est au grand souper que Dieu a préparé et auquel Il vous invite, mon cher lecteur.

Dieu désire vous avoir pour hôte. Il a couvert sa table de tous les biens que son amour pouvait donner, bien plus que nos pauvres cœurs n'auraient pu imaginer, et II a envoyé ses serviteurs dire: «Venez, car déjà tout est prêt.»

Et quel est le résultat de cet appel?

Tous les invités s'excusent.

L'homme n'aime pas à être l'hôte de Dieu.

Dieu désire que l'homme vienne près de Lui, mais l'homme ne désire pas venir près de Dieu dans cette intimité qui est le propre d'une fête, aussi dit-il poliment: «Je te prie, tiens-moi pour excusé.»

C'est bien là, en effet, ce qui se fait de nos jours. On ne se conduit pas brutalement envers les serviteurs de Dieu, comme nous savons que cela est arrivé autrefois et comme Jésus le montre dans la parabole des noces.

– Là, des conviés, les uns ne tiennent pas compte de l'invitation et les autres outragent et tuent les serviteurs (Matthieu XXII, 5, 6).

– Aujourd'hui, on procède autrement. On se pique de largeur de vues, de tolérance, on ne voudrait pas persécuter, mais l'inimitié de cœur contre Dieu est la même; on ne veut pas accepter son invitation et l'on dit:

«Je te prie, tiens-moi pour excusé.»

Et quelles excuses! Hélas! «un champ», «cinq couples de bœufs», et, chose encore plus étrange, «une femme» suffisent pour empêcher d'accepter l'invitation de Dieu.

Il n'y avait pas de cœur; sans cela, celui qui venait de se marier aurait dit: «Là où l'on m'invite, ma femme sera la bienvenue. Je l'amènerai avec moi.»

Triste tableau du cœur, n'est-ce pas?

Mais écoutez.

DIEU PARLE SÉRIEUSEMENT.

Il veut que sa maison soit remplie.

Si vous ne voulez pas y occuper une place, quelqu’un d’autre l'occupera.

Je vous en supplie, ne perdez pas l'occasion.

Je vous le répète une fois de plus: «Il y a encore de la place.»

Oh! prêtez l'oreille à l'appel de Dieu.

Où passerez-vous l'éternité?

Ce doit être avec celui dont les hôtes sont DANS LES PROFONDEURS DE L'ENFER, ou avec Dieu qui vous invite encore aujourd'hui à être son hôte dans la gloire céleste et éternelle.

Voulez-vous refuser?

Jusqu'ici vous avez été étranger à Jésus et au salut; voulez-vous demeurer dans cet état terrible et qui ne peut avoir pour fin que la perdition éternelle?

«Il y a encore de la place.»

Venez maintenant à Jésus. Tout ce que vous avez à faire est de vous reposer simplement sur Lui. Il est mort et Il est ressuscité.

L'œuvre de la rédemption est accomplie; Dieu est pleinement satisfait, car la question du péché a été réglée pour toujours sur la croix. Là,

«celui qui n'a pas connu le péché, a été fait péché pour nous»,

et les péchés de tous ceux qui se confient en Jésus sont ôtés pour jamais.

Ne voulez-vous pas vous confier en Lui?

Si vous deviez faire quelque chose, vous pourriez avoir à attendre, mais quand «tout est accompli», quand «tout est prêt», la seule chose que vous ayez à faire, c'est de venir et de vous approprier par la foi ce que l'amour divin a préparé pour votre bénédiction présente et éternelle.

Soyez assuré, mon cher lecteur, que Dieu attend pour vous sauver et vous bénir. Bien plus, je puis dire qu'il a un ardent désir que vous soyez son hôte. Il dit: «Contrains-les d'entrer.»

Ne sont-ce pas d'étranges paroles?

Ne montrent-elles pas bien, d'un côté, la résistance du cœur, de votre cœur, à venir, et, de l'autre, combien Dieu désire que vous veniez?

Oh! laissez-moi vous presser, vous «contraindre» de venir avant que ces lignes soient loin de vos yeux.

– Dieu vous aime; pourquoi refuseriez-vous son invitation?

– Christ est mort pour les pécheurs, pourquoi ne croiriez-vous pas en Lui?

– Vous allez droit à l'enfer, pourquoi ne vous tourneriez-vous pas vers le Seigneur?

– Ne tremblez-vous pas devant «la colère à venir»?

– Ne voyez-vous pas où vous mène le sentier que vous suivez?

– Vous laisserez-vous aveugler par Satan, le péché et les séductions de ce présent siècle?

Vous êtes pécheur, coupable et perdu, SANS EXCUSE devant Dieu; voulez-vous paraître tel devant son tribunal?

Ah! vos péchés sont sans nombre, mais, sachez-le, le péché qui mettra le comble à votre culpabilité, ce sera d'avoir refusé la grâce, méprisé la miséricorde, rejeté Christ et de vous être «excusé» pour ne pas être sauvé.

Oh! comment échapperez-vous si vous négligez un si grand salut?

Venez donc, «il y a encore de la place», mais venez sans attendre davantage. La maison de Dieu sera bientôt remplie, soyez-en certain. Comme on l'a dit: «Un des hôtes sera le dernier venu», et alors la porte sera fermée et il sera trop tard. Oh! venez comme si vous deviez être le dernier venu des hôtes.

«TROP TARD!» Quelle terrible condition pour une âme qui devra se dire: «C'est trop tard!» et entendre ces paroles: «Je ne vous connais point!»

Avoir à se dire: «II y avait de la place, mais je n'ai pas voulu entrer», et se souvenir durant l'éternité de cette occasion à jamais perdue.

Oh! mon cher lecteur, laissez-moi vous supplier encore une fois de venir, d'entrer et de prendre votre place à ce festin préparé par l'amour de Dieu et du Seigneur Jésus pour votre paix, votre joie, votre bonheur maintenant et durant l'éternité.

Écoutez ces paroles, elles sont vraies; Jésus lui-même les a fait entendre:

«Venez à moi»,

et

«Je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi».

IL Y A ENCORE DE LA PLACE, et TOUT EST PRÊT!