Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

DIEU VOUS AIME; POUVEZ-VOUS REFUSER SON AMOUR?

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DIEU VOUS AIME; POUVEZ-VOUS REFUSER SON AMOUR?


En passant dans une rue bruyante de B., par une chaude journée de juillet, j'éprouvai un vif sentiment de compassion pour un pauvre homme que je voyais couché sur un sofa dans une arrière-boutique.

Sa figure indiquait clairement que ses jours étaient comptés, et, comme je l'appris, il était sans espoir pour l'éternité; pour lui, l'avenir n'était que ténèbres. Deux fois j'essayai de pénétrer jusqu'à lui, mais sans résultat, bien que je lui eusse fait demander, par un de ses meilleurs amis, de me recevoir. Je priai instamment le Seigneur de m'ouvrir la porte de cette maison.

Quelques jours après, en arrivant chez moi après mon travail habituel, on me dit, à ma grande joie, que M. H. (c'était son nom) m'avait fait chercher. Je me hâtai de me rendre à son appel, demandant au Seigneur de me donner pour lui la parole qui conviendrait.

Quand j'arrivai, sa femme, son fils et sa fille vinrent à ma rencontre, pleurant amèrement. On me fit monter dans une chambre, où je trouvai le malade. Il jeta sur moi un regard farouche comme pour me dire: «Je ne vous aurais jamais fait chercher si j'avais pu faire autrement, mais vous ne serez pas à l'aise avec moi.»

Je m'assis près de lui et lui dis:

«Je vous apporte un message, cher monsieur H.

Quel message? dit-il.

Dieu est amour, répondis-je.

Comment! s'écria-t-il en se soulevant avec colère, comment osez-vous me dire cela, à moi! Quel amour, vraiment! m'infliger sept années d'horribles souffrances! Sortez de cette chambre.

Attendez, lui dis-je. En passant dans votre magasin, j'ai vu un jeune homme qui pleurait amèrement. Qui était-ce?

C'est mon fils, mon pauvre cher enfant, répliqua-t-il en fondant en larmes. Je ne puis me résoudre à me séparer de lui. Je lui ai fait donner une bonne éducation, il a fait mon orgueil et mon espoir, et maintenant il faut me séparer de lui; oui, me séparer de lui!»

Et il éclata en sanglots convulsifs.

Écoutez, lui dis-je: le grand Dieu qui est là-haut, avait un Fils qu'il aimait bien plus que vous n'aimez le vôtre.

Votre amour, comparé au sien, n'est que comme un grain de sable sur le
vaste rivage des mers, comme une goutte d'eau dans l'immense Océan. Eh bien! avec tout l'amour qu'il avait pour son Fils, II nous a tant aimés, nous, misérables pécheurs, qui ne méritions que sa colère et son juste jugement, qu'il a envoyé son Fils ici-bas pour être jugé et pour mourir à notre place, afin que, par la foi en Lui, nous fussions sauvés de la colère avenir et nous eussions la vie éternelle.

N'est-ce point là de l'amour, et ne pouvons-nous pas dire: «Dieu est amour?» Ah! cher monsieur H., venez à Jésus pour trouver le repos. Certainement Dieu vous a envoyé cette maladie pour vous amener à Lui. Venez, tel que vous êtes, — un pauvre misérable pécheur. Il vous lavera de tous vos péchés; II vous rendra propre pour la gloire, et II viendra bientôt vous prendre pour être toujours avec Lui et semblable à Lui.

Des larmes brûlantes coulaient sur les joues du pauvre malade; tout son corps était agité, et il s'écria: «Oh! quel amour! je ne l'avais jamais connu auparavant, mais maintenant je le vois.»

Plein de reconnaissance envers Dieu, qui avait réveillé tout d'un coup cet homme autrefois endurci et lui avait donné de voir son amour, je m'agenouillai et rendis grâce au Dieu d'amour et à Celui qui vint pour faire sa volonté et mourir.

Plusieurs jours s'écoulèrent encore. Celui qui jusqu'alors avait un cœur fermé pour Dieu pleurait sur ses péchés passés, et surtout d'avoir haï et méprisé Jésus-Christ, son fils. Mais en même temps une joie profonde, la joie que Dieu donne, remplissait son âme; il savait que Dieu l'avait aimé. Et plus sa fin approchait, plus sa joie devenait radieuse. Par une belle soirée d'août, dans un accès de délire, il quitta cette vie, rendant cependant encore témoignage, — alors que, pour tout le reste, il avait perdu connaissance, — qu'il reposait sur Celui qui l'avait aimé et qui s'était donné pour lui.

Cher lecteur, connaissez-vous le Dieu qui est amour?

Connaissez-vous son Fils comme votre Sauveur?

Sinon, quelle est votre espérance?

Où passerez-vous l'éternité?

Rien ne peut vous sauver, sinon d'aller à Jésus tel que vous êtes et de l'accepter pour votre Sauveur!

«Le Père a envoyé son Fils pour être le Sauveur du monde

«Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle

«DÉTOURNEZ-VOUS, DÉTOURNEZ-VOUS; POURQUOI MOURRIEZ-VOUS?»



 

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