Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

JÉSUS, LE SAUVEUR

***


Le Seigneur Jésus est présenté dans la parole de Dieu comme Sauveur dans trois positions distinctes, qui sont pleines de bénédictions pour nous, nous fournissant tout ce qu'il nous faut à l'égard du passé, du présent et de l'avenir, et répondant parfaitement à tout ce qui est dans le cœur du Dieu vivant, en vue de l'accomplissement de ses desseins de grâce.


1 – D'abord, II est Sauveur SUR LA CROIX.


C'est là qu'Il a porté nos péchés dans son propre corps. En vue de cette œuvre merveilleuse, Il a reçu son nom de Jésus, «car», est-il dit, «Il SAUVERA son peuple de leurs péchés» (Matthieu I, 21).

L'œuvre de la rédemption a eu son sceau et sa contrepartie dans la résurrection:

«car si Christ n'a pas été ressuscité, notre foi est vaine, nous sommes encore dans nos péchés» (1 Corinthiens XV, 17).

Mais, béni soit Dieu, l'œuvre est complète sous tous les rapports:

«Jésus, notre Seigneur, a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification» (Rom. IV, 25).

«Il nous a lavés de nos péchés dans son sang et nous a faits rois et sacrificateurs pour son Dieu et Père» (Apoc. I, 5, 6).

Quel amour que le sien!


2 – Jésus est Sauveur DANS LA GLOIRE.

Il est comme souverain sacrificateur «assis à la droite de la Majesté» dans les hauts lieux, et représentant son peuple devant Dieu, s'occupant de tous les besoins, les épreuves, les peines, les difficultés que peut rencontrer chacun des siens, en par courant la route qui les conduit auprès de Jésus en haut.

II a la sacrificature qui ne se transmet pas: de là vient aussi «qu'il peut SAUVER entièrement ceux qui s'approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder pour eux»

«Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse sympathiser à nos infirmités, mais nous en avons un qui a été tenté en toutes choses comme nous, à part le péché» (Hébreux IV, 15; VII, 24, 25).


3 – Jésus est le Sauveur QUI VIENT, dont la gloire sera bientôt manifestée (Tite II, 12, 13; Hébreux IX, 28).

Il va apparaître «à salut», est-il dit. Nous possédons la grâce par Lui, nous attendons sa gloire. C'est la «bienheureuse espérance» des croyants, de ceux dont il est écrit:

«Notre bourgeoisie est dans les cieux, d'où aussi nous attendons le Seigneur Jésus-Christ, comme SAUVEUR, qui transformera le corps de notre abaissement en la conformité du corps de sa gloire, selon l'opération de ce pouvoir qu'il a de s'assujettir même toutes choses» (Philippiens III, 20, 21).

Quelle espérance merveilleuse pour le croyant! elle est aussi parfaitement assurée; car nous en avons la garantie dans la résurrection de Christ (2 Corinthiens IV, 13-18; V, 1-9).

Puissions-nous, étant pénétrés de l'amour du Sauveur, nous appliquer avec ardeur à lui être agréables!

S'il est mort pour nous, n'est-ce pas à nous de vivre pour Lui?


Personne n'a eu un amour pareil.

Le bon berger a donné sa vie pour ses brebis.

Que son nom en soit à jamais loué!



 

- Table des matières -