Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

«MOI, JÉSUS»

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Êtes-vous sauvé, cher lecteur?

Vous répondez peut-être: «Oh! personne ne peut le savoir jusqu'à ce qu'il comparaisse devant le tribunal de Dieu. Alors tout sera réglé.»

Si vous parlez ainsi, cela prouve que vous ne connaissez rien du Nom béni qui est en tête de cet écrit; car si vous pensez être sauvé par votre persévérance dans les bonnes œuvres, vous mettez de côté Jésus comme Sauveur.

Il n'aide pas non plus l'homme à se sauver lui-même. On raisonne souvent de cette manière: Dieu doit faire sa part, et moi la mienne; — mais dans ce cas l'homme n'est pas perdu.

Un homme perdu ne peut pas se sauver lui-même.

L'Écriture dit:

«Le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.»

Elle dit encore que:

«le monde entier est coupable devant Dieu» (Romains III, 19).

Un criminel condamné peut-il se garantir du jugement?

L'homme est encore représenté comme NÉ DANS LE PÉCHÉ, un ESCLAVE DU PÉCHÉ dès sa naissance (Romains V, 12; VI, 17).

Un esclave peut-il s'affranchir lui-même?

Non, ses maîtres, le péché et Satan, le tiennent fortement lié, et il ne peut se dégager de leur étreinte.

L'homme est aussi dépeint comme un débiteur, n'ayant RIEN pour payer ses dettes envers Dieu (Luc VII, 41, 42).

Un débiteur sans un sou pour payer ses dettes peut-il s'affranchir?

Non. L'homme est décrit comme mort spirituellement dans ses fautes et dans ses péchés (Éphésiens II, 1, 5).

Un mort peut-il se rendre la vie, ou aidera se la rendre?

Non. L'homme a donc besoin de Jésus le Sauveur. Il lui faut un Sauveur, et non quelqu'un qui l'aide seulement à se sauver lui-même; or, Jésus est le SAUVEUR.

JÉSUS est le propre nom, le nom personnel, du Seigneur. Ce fut le nom que prit Jéhovah, le Dieu d'Israël, quand il devint homme pour sauver son peuple de leurs péchés.

«L'ANGE DIT A JOSEPH: TU APPELLERAS SON NOM JÉSUS»

(Matthieu I; 21).

La forme hébraïque du nom de Jésus, qui est Jéhoshua, ou Josué, signifie Jéhovah-Sauveur.

Quelle bénédiction dans ce nom que prit le Fils de Dieu quand Il devint homme!

Combien il répond à tous les besoins de la conscience et du cœur de l'homme pécheur!

Sous la loi Dieu ne vint jamais vers l'homme, et l'homme n'a jamais pu s'approcher de Dieu; mais maintenant, selon les richesses de sa grâce,

Dieu est descendu vers l'homme.

Dieu devint homme pour sauver son peuple de leurs péchés.

Hélas! la nation d'Israël, le peuple choisi de Dieu, ne voulut pas de lui; les Juifs refusèrent aveuglément de recevoir leur Dieu, descendu pour les sauver de leurs péchés, à cause desquels la loi les condamnait. Ils le crucifièrent (Matthieu XXIII, 33).

Tel est l'homme, conduit vers la ruine par Satan qui est menteur et meurtrier dès le commencement!

Mais l'homme est content d'être l'esclave de Satan et du péché.

Il prétend pratiquer la justice tout en vivant dans la rébellion contre Dieu, et allant à grands pas vers la perdition. Pilate en était un exemple. Il écrivit sur la croix: «CELUI-CI EST LE ROI DES JUIFS.» (Luc XXIII, 38)


Lecteur, pourquoi le crucifièrent-ils?

Pourquoi dirent-ils en se moquant: «II a sauvé les autres, il ne se peut sauver lui-même»?

C'est exactement comme on parle aujourd'hui, quand Dieu agit pour la conversion d'une âme. On se raille de celui qui dit qu'il est sauvé.

Pécheur, voyez comme l'homme est le même dans tous les siècles! Les Juifs et les Gentils crucifièrent Jésus lorsqu'ils ne croyaient pas qu'il fût Jéhovah le Sauveur.

Et vous, pourquoi le rejetez-vous aujourd'hui, et restez-vous inconverti?

Parce que vous ne croyez pas en son nom.

Vous ne croyez pas qu'il sauve à présent.

Oh! que Dieu vous donne la repentance pour discerner la vraie signification de ces mots: «Celui-ci est Jésus.»

Mais Dieu l'a ressuscité d'entre les morts le troisième jour, et a fait ce même Jésus

«SEIGNEUR ET CHRIST

Le jugement fut prononcé sur le monde qui l'avait crucifié; mais le salut fut de nouveau prêché en son nom par l'apôtre Pierre et d'autres à ceux qui se repentaient. Ils proclamèrent hardiment:

«Il n'y a de salut en aucun autre, car aussi il n'y a point d'autre nom sous le ciel qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faille être sauvés.»

– Philippe prêcha JÉSUS à l'eunuque éthiopien.

– Étienne vit la gloire de Dieu, et JÉSUS se tenant debout à la droite de Dieu.

– Mais les Juifs refusèrent encore de croire, et ils lapidèrent l'homme qui rendait ce témoignage (Actes VIII 35; VII, 55).

Ensuite ce Seigneur se révéla encore à Saul le persécuteur par ces paroles:

«JE SUIS JÉSUS

Saul tomba par terre aveuglé par la lumière de la gloire de Jésus, frappé dans sa conscience, convaincu de péché, abattu dans la présence de Dieu, et pourtant attiré par la révélation d'une grâce toute nouvelle pour lui.

Il trouva sa ressource dans la prière, versant son agonie dans le sein de celui qu'il avait jusqu'alors persécuté, mais qu'il devait connaître comme le Sauveur qui ôte les péchés et délivre du jugement.

En Jésus, Saul de Tarse trouva UN SALUT COMPLET, bien que le jugement continue à peser sur le monde qui a rejeté Christ.

Mais Dieu est patient, lent à la colère; II n'exécute pas encore le jugement, voilà pourquoi Saul de Tarse aussi a pu connaître sa grâce.

Délivré des Juifs et des Gentils, une nouvelle position lui étant donnée par ce Sauveur céleste, Paul alla proclamer les vertus de Christ tant aux Juifs qu'aux Gentils. Paul voit l'homme dans la chair, complètement jugé et mis de côté; mais le salut dans l'homme céleste, le Christ Jésus lui est donné pour être offert à toutes les nations, «sans argent et sans aucun prix».


Lecteur, fussiez-vous le plus grand adversaire de Christ sur la terre, un salut immédiat vous est présenté dans cette personne céleste, par ces mots bénis:

«JE SUIS JÉSUS.»

Lecteur, cette personne glorieuse va revenir; Il vit maintenant pour intercéder pour les siens; afin d'affermir leur foi au milieu des épreuves et des difficultés de leur voyage à travers le monde, et pour plaider leur cause s'ils ont péché (Hébreux VII, 25; I Jean II, 1, 2).

Quand la dernière âme sera sauvée, Il reviendra.

«Moi, JÉSUS,» dit-Il, «j'ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les assemblées. Moi, je suis la racine et la postérité de David, l'étoile brillante du matin. — Et l'Esprit et l'Épouse disent: Viens.»

Lecteur, faites-vous partie de cette assemblée qui est appelée l'Épouse de l'Agneau?

Le Saint-Esprit habite-t-Il en vous?

Ou encore, êtes-vous de ceux qui entendent sa voix, ne fût-ce que pour la première fois?

Car il est ajouté:

«Que celui qui entend dise: Viens.»

Si vous ne le connaissez pas, comment pouvez-vous dire au Sauveur: Viens?

Et si vous ne sentez pas le besoin que vous avez de Lui, comme un pauvre pécheur ruiné et perdu, comment pouvez-vous le connaître comme Sauveur?

TOUS LES VÉRITABLES CROYANTS PEUVENT DIRE À JÉSUS: «VIENS

Ils désirent le voir; car c'est Lui qui les a sauvés.

Nous n'attendons pas un juge; nous attendons le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui descendra du ciel avec un cri de commandement, qui changera les corps de ses saints vivants et ressuscitera ceux qui sont endormis en Lui.

Et nous serons ravis ensemble à la rencontre du Seigneur en l'air, avant que le jour du jugement arrive.

C'est JÉSUS qui dit: «Je suis l'étoile brillante du matin.»

Lecteur inconverti, quand II viendra pour juger le monde en justice, II se lèvera comme le Soleil de justice.

Alors il rendra à chacun selon ses œuvres (Malachie IV, 2).

Mais avant cela Il apparaîtra dans les airs comme l'Étoile brillante du matin, et II transportera tous les croyants dans la gloire.


Lecteur, où en êtes-vous donc à l'égard de ces choses?

Précieux Sauveur! en ton Nom se trouve la délivrance actuelle de toute imputation de péché, de la mort, du jugement éternel, du pouvoir de Satan et du péché, et quand Tu reviendras, nous serons délivrés du péché même, en sorte que nous serons parfaits devant Toi, dans des corps glorieux, comme le tien, avant que ton tribunal soit dressé!

«Que celui qui a soif vienne,

que celui qui veut prenne gratuitement de l'eau de la vie»

(Apocalypse XXII, 17).



 

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