Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LA MORT ET LE JUGEMENT COMMENT Y ÉCHAPPER?

***

(Lisez 2 Corinthiens V, 1-15.)


Avoir une entière certitude quant à notre avenir est une chose de la plus haute importance. Sans doute plusieurs diront: «C'est impossible; personne ne peut avoir cette certitude.» Vous auriez plus raison de dire: «Personne ne peu être sûr du présent.»

Vous ignorez ce que le jour de demain vous apportera;

mais, béni soit Dieu, ce qui est invisible et éternel nous est présenté de la manière la plus nette et la plus claire.

Le plus simple croyant le connaît sans l'ombre d'un doute.


La manière dont s'ouvre notre chapitre est pleine de beauté: «Nous savons!»

Quel bien cela apporte à l'âme dans une époque de doute, où l'incrédulité surgit de toutes parts!

Que sait donc le chrétien?

Il sait que, s'il passe loin de la scène actuelle, il s'en va pour être avec le Seigneur.


Cher lecteur, savez-vous cela?

Il nous est parlé, dans ce chapitre, de deux choses solennelles: — LA MORT et LE JUGEMENT, et cependant l'Apôtre peut dire:

«Nous savons que si notre maison terrestre, qui n'est qu'une tente, est détruite, nous avons un édifice de la part de Dieu, une maison qui n'est pas faite de main, éternelle, dans les cieux.»

Voilà une magnifique possession, — un privilège qui appartient au plus petit enfant en Christ: «NOUS SAVONS,» non pas, «nous espérons».

C'est ce qui appartient actuellement au croyant; c'est la connaissance chrétienne, la propriété commune de tout enfant de Dieu, et non le privilège de quelques-uns.


C'est ce que Christ nous a assuré par sa mort, acheté par son sang,

et qu'il donne à chacun des siens.


D'un autre côté, quel est l'avenir d'un homme inconverti?

C'est un saut dans les ténèbres!

Qu'il est insensé l'homme qui se jette ainsi tête baissée dans les ténèbres quand il peut avoir la lumière!

Voyez le brigand sur la croix. Au milieu des angoisses de la mort, son visage brille d'une lumière divine.

Qu'est-ce qui le rend heureux?

Il pense: Je sais que je m'en vais pour être avec Christ;Il me l'a dit Lui-même: «Aujourd'hui, tu seras avec moi dans le Paradis.»


Savez-vous cela, lecteur?

Ne dites pas que l'on ne peut le savoir; soyez franc et dites: Moi je ne le sais pas.

Le monde dit: Vous pouvez espérer, mais comment pourriez-vous savoir?

Le Seigneur nous le dit dans sa parole.

Serait-ce présomption que de croire Christ?

Non, la présomption est du côté de celui qui dit qu'il ne peut savoir, alors que la parole de Dieu dit: «NOUS SAVONS


Je puis contempler l'éternité et dire: Tout est parfaitement clair: si vous demandez sur quelle base repose cette connaissance, C'EST SUR L'ŒUVRE ACCOMPLIE PAR CHRIST SUR LA CROIX; regardez à la fin du chapitre: II a été fait péché, Lui qui n'a pas connu le péché, afin que les pécheurs qui croient en Lui puissent être pour toujours avec Lui sans leurs péchés.

«Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu.»


Mais si nous devons être avec Lui, il faut que nous soyons convenablement vêtus, et c'est ce que nous trouvons dans les versets 2-5: «Désirant avec ardeur d'avoir revêtu notre domicile qui est du ciel, etc.; » «avoir revêtu» se rapporte à notre corps ressuscité, dont il est parlé au long dans 1 Corinthiens XV. C'est ce qui convient à la présence du Seigneur pour toujours.

«Si toutefois, même en étant vêtus, nous ne sommes pas trouvés nus,» dit l'Apôtre, au verset 3.

Cela sonne étrangement à l'oreille, n'est-ce pas?

«Vêtus» et cependant «nus». C'était le cas d'Adam.

En la présence de Dieu, il oublie sa misérable couverture de feuilles de figuier et il est forcé de dire: «J'ai eu peur, car je suis nu

Ce sera votre cas aussi, âme inconvertie.

Vous pouvez vous draper étroitement dans un vêtement de religiosité, mais vous serez trouvé nu devant le grand trône blanc, car la religion n'est pas Christ. Votre état véritable sera alors rendu manifeste devant Dieu.


Dieu veut de la réalité.

C'est une chose réelle que nous ne sommes devant Dieu rien d'autre que des pécheurs perdus.

Vous pouvez le nier maintenant, mais souvenez-vous:

– que le péché est une chose réelle,

– que le jugement de Dieu l'est aussi,

– et que l'œuvre de Christ, par laquelle le péché est ôté et le pécheur rendu propre pour la présence de Dieu, est également une réalité.


Ah! reconnaissez plutôt maintenant votre véritable état, car Dieu vient à la rencontre du prodigue, le revêt d'une robe et alors le fait entrer dans la maison du Père, pour laquelle il a été rendu propre.

Quel est ce vêtement dont le prodigue est couvert?

Quelques-uns disent que c'est la justice!

C'est bien plus:

j'ai besoin de Christ, de rien moins que Christ, et Dieu me donne Christ et me dit:

«Revêtez le Seigneur Jésus-Christ» (Romains XIII, 14).


Lecteur, qu'en est-il de vous?

Avez-vous revêtu Christ?

«Car aussi nous qui sommes dans la tente, nous gémissons étant chargés; non pas que nous désirions d'être dépouillés, mais nous désirons d'être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie» (vers. 4).


La vie ici-bas est un combat continuel contre la mort.

Paul était heureux dans le Seigneur, mais il gémissait, étant chargé. Il disait: Je ne désire pas être dépouillé, c'est-à-dire mourir, mais être «revêtu», c'est-à-dire recevoir le corps de gloire, le corps spirituel. C'est ce qui aura lieu quand le Seigneur Jésus viendra; Il nous transformera à son image.

Quelle consolation pour moi de savoir que, bien que je sois un pécheur, cependant si je crois en Jésus, il n'y a pour moi aucune nécessité de mourir.

La possibilité de mourir, oui; car nous sommes encore mortels, et ainsi nous pouvons mourir.


Mais Christ a passé par la mort, Il a arraché son aiguillon et Il m'a sauvé de la nécessité de subir le lot commun des hommes, SAVOIR LA MORT ET LE JUGEMENT (voyez Hébreux IX, 27, 28).


Nous lisons en 1 Corinthiens XV, 54: «La mort a été engloutie en victoire.»

Là, l'Esprit de Dieu parle des morts en Christ.

Quand le Seigneur viendra, la mort, sera engloutie, car Christ fera sortir de leurs sépulcres tous ceux qui sont morts EN LUI.


Dans notre chapitre, le Saint-Esprit nous fait voir «ce qui est mortel absorbé par la vie»; cela regarde évidemment ceux qui seront vivants à la venue du Seigneur: II les changera en un clin d'œil et les prendra dans la gloire sans qu'ils passent par la.mort.

Ceux que j'ai aimés et dont j'ai dû déposer en terre les dépouilles mortelles, mais qui sont MORTS DANS LA FOI EN CHRIST, je les verrai transformés à sa ressemblance, et moi aussi je serai semblable à Christ.

Comme cela répond bien au désir ardent de nos cœurs au milieu d'une scène de mort et de ruine. Ce sera la puissance de vie en Christ qui descendra et transformera en un clin d'œil tous ceux qui ont cru en Lui.


Et en tout cela rien ne vient de nous.

«Celui qui nous a formés à cela même, c'est Dieu, qui nous a aussi donné les arrhes de l'Esprit.»

Ce n'est pas seulement un peu de l'Esprit et davantage plus tard. Non, non; c'est l'Esprit Lui-même, les arrhes de la gloire à venir. C'est comme les grappes d'Escol, que les espions rapportèrent de Canaan et qui révélaient ce qu'était le pays. Ainsi le Saint-Esprit révèle Christ et le fait connaître.

Et c'est pour cela que nous nous appliquons à Lui être agréables. Nous cherchons à plaire à Dieu, comme Enoch, «car il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ».


Que jugera-t-Il?

Il n'est pas dit que nous soyons manifestés là pour être jugés.

Il ne peut juger le croyant, parce que le Juge Lui-même a été déjà jugé à sa place, et qu'alors nous Lui serons semblables.

Il a été fait péché pour nous, comme le dit afin du chapitre.

Quand je serai devant ce tribunal, je verrai que le Juge est Celui qui mourut pour moi et qui a porté mes péchés. Je le verrai et je Lui serai semblable.

À quoi donc sert-il d'être manifesté là?

Eh bien, je jetterai un regard sur toute mon histoire, et je verrai comment sa grâce en a usé tout du long avec moi et m'a supporté. Quand le saint se trouvera là, ce sera pour entendre Jésus rappeler tout petit service fait pour Lui. Mais quand le pécheur sera devant Dieu, ce ne sera pas en Christ et semblable à Christ. L'âme non sauvée devra être là dans ses péchés.


Pécheur, si tu ne te sépares pas maintenant de tes péchés,

tu ne pourras jamais t'en séparer dans l'éternité.


Le croyant s'est séparé de ses péchés, ils ne le rencontreront plus jamais. Mais toi qui ne crois pas,

– si tu continues à vivre dans tes péchés,

– tu mourras et tu seras enseveli dans tes péchés,

– tu ressusciteras dans tes péchés et avec eux tu paraîtras devant le grand trône blanc pour les porter durant l'éternité.

Mépriseras-tu la parole que Christ t'adresse maintenant?

Sa grâce a longtemps attendu; sa voix t'a souvent appelé avec une tendre miséricorde; mais le jour vient où se fera entendre la parole: «Coupe-le»; alors «où l'arbre sera tombé, il demeurera»,... puis l'enfer, ce lieu redoutable!

Sois persuadé, je t'en supplie. «Nous persuadons les hommes.»

– Christ t'attend,

– le Saint-Esprit te presse avec sollicitude pour la bénédiction,

– et le diable est aussi plein d'activité pour t'arrêter; mais, chose solennelle, le seul qui soit calme, tranquille, indifférent,

c'est le pécheur qui est emporté vers le jugement!


Comme le pilote qui vint vers Jonas endormi, je voudrais aussi te dire: «Que fais-tu, dormeur?»

Que fais-tu, pécheur, calme, froid, insouciant, et cependant c'est ton âme immortelle qui est en jeu!

Et Christ a été mort, et la porte du ciel est ouverte, et la mort et le jugement sont devant toi, et tu restes insensible! Réveille-toi! sois persuadé; non pas «presque persuadé», car la fin en serait d'être «tout à fait perdu».

«Connaissant donc combien le Seigneur doit être craint, NOUS PERSUADONS LES HOMMES.»

II n'y aura point de soulagement, point de secours quand le jour du Seigneur sera là; mais, béni soit Dieu, ce jour est encore à venir.

Maintenant ce n'est pas la frayeur du Seigneur que nous prêchons, c'est «l'amour de Christ».

Ne connais-tu pas cet amour?

Il s'est offert volontairement en sacrifice; Il a souffert de la part des hommes toutes les indignités possibles. Ils ont choisi un brigand à la place de Jésus et ont attaché le Sauveur à la croix. Et de cette croix d'infamie II n'a pas voulu se délivrer. On disait autour de Lui: «II a sauvé les autres, et il ne peut se sauver Lui-même», mais c'est qu'il ne voulait pas se

sauver Lui-même.

IL VOULAIT QUE VOUS ET MOI NOUS VIVIONS, et, par conséquent, Il ne voulait pas descendre de la croix.

Précieux Sauveur! dont beaucoup d'eaux ne pouvaient éteindre l'amour. Il savait bien ce qui attend l'âme non sauvée, et II a pris cette place sur la croix où Il a été jugé pour le pécheur,


LUI JUSTE, POUR DES INJUSTES.


Ah! que la frayeur du Seigneur vous persuade, et que l'amour de Christ vous étreigne! Christ est mort. Pour qui?

Pour des pécheurs!

Qui ne serait pas du nombre?

Nous sommes tous sur le même pied devant Dieu: «tous donc sont morts.»

Et maintenant, qu'est-ce qui a eu lieu?

Christ est descendu dans la mort «afin que ceux qui vivent», ceux qui se confient en Lui, «ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour Celui qui, pour eux, est mort et a été ressuscité».


Le chrétien dit: Je dois vivre pour Lui!

Si votre cœur est rempli de son amour, de cet amour qui l'a porté à mourir pour vous, afin que vous viviez, que pourriez-vous dire, sinon: «Seigneur, je dois désormais vivre pour toi»?


Cher lecteur, le chemin pour échapper à la mort et au jugement n'est-il pas beau et simple?

Oh! oui, car il est divin. Ah! je t'en supplie, entres-y, et dès ce moment vis pour Celui dont la mort t'aura délivré et de la mort et du jugement.


 

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