Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

CORRESPONDANCE.

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25 CORRESPONDANCE.


«Le soir donc étant venu ce.jour-là, le premier de la semaine, et les portes du lieu où les disciples étaient, par crainte des Juifs, étant fermées, Jésus vint et se tint au milieu d'eux. Et il leur dit: Paix vous soit! Et ayant dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples se réjouirent donc quand ils virent le Seigneur. Jésus donc leur dit encore: Paix vous soit! Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie. Et ayant dit cela, il souffla en eux et leur dit: Recevez l'Esprit-Saint» (Jean XX, 19-22).

Question:

Comment faut-il comprendre la répétition des paroles «Paix vous soit», et le don de l'Esprit?

Réponse:

Pour répondre à cette double question, nous citons, textuellement un paragraphe tiré des «Études sur la parole» (Nouv. Test., vol. II):

«La volonté du Père accomplie par le moyen de l'œuvre glorieuse du Fils, qui a pris place, comme homme, en dehors du péché auprès de son Dieu et Père, et l'œuvre du Fils, source de vie éternelle pour eux, ont placé les disciples dans la même position que le Fils devant le Père.

Il dit à Marie: «Ne me touche pas..., mais va à mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu at votre Dieu» (vers. 17).

«Or, le témoignage rendu à cette vérité rassemble les disciples; ceux-ci, non garantis maintenant par les soins et par la puissance de Jésus (Comme présent sur la terre, ainsi qu'il l'était avant sa mort.), se réunissent à huis clos.

Mais s'ils n'ont plus la garantie de la présence du Messie, ils ont Jésus au milieu d'eux, qui leur apporte ce qu'avant sa mort ils ne pouvaient avoir, la paix; mais Il ne leur apporte pas cette bénédiction seulement comme leur propre portion: leur ayant donné les preuves de sa résurrection, et cela dans son corps, ce même Jésus les place dans cette paix parfaite, comme point de départ de leur mission.

Le Père, source éternelle et infinie d'amour, avait envoyé le Fils, qui demeurait dans cet amour, et en était le témoin ainsi que de la paix qu'il répandait autour de Lui là où le péché n'existait pas.

Jésus, rejeté dans sa mission, avait, en faveur d'un monde où le péché existe, fait la paix pour celui qui recevrait le témoignage de la grâce qui l'avait faite.

– Il envoie maintenant ses disciples du sein de la paix dans laquelle Il les avait introduits par la rémission des péchés (paix qu'il avait procurée par sa mort), pour en porter le témoignage dans ce monde.

– Il leur souhaite de nouveau la paix (vers. 21), pour les envoyer revêtus et remplis de cette paix, comme son Père l'avait envoyé au milieu du monde;

– II leur donne le Saint-Esprit dans ce but, afin que, selon sa puissance, ils portassent la rémission des péchés en son nom à un monde qui gît dans le méchant.

«Je ne doute pas, historiquement parlant, que ce que le Seigneur a fait ici, en communiquant l'Esprit à ses disciples, ne se distingue d'avec le don de l'Esprit dont il est question dans Actes II, en tant que l'Esprit que les disciples reçoivent ici est un souffle de vie intérieure.

Comme Dieu a soufflé dans les narines d'Adam un souffle de vie, ainsi Christ, qui est un Esprit vivifiant, communique aux disciples la vie spirituelle selon la puissance de la résurrection.»


* * *

Question:

«Deux femmes moudront ensemble, l'une sera prise et l'autre laissée» (Luc XVII, 35).

Est-ce pour la bénédiction ou pour le jugement que l'on sera «pris»?

Réponse:

Tout le passage montre qu'il est question du jugement qui va atteindre le monde au moment où le Fils de l'homme reviendra en gloire.

«Si, par infidélité, on avait échappé à ceux qui, avant le jugement, n'épargnaient pas les fidèles, et cherché à sauver sa vie, — le jugement, étant celui de Dieu, saurait atteindre les gens dans leur lit et distinguer entre deux qui s'y trouvaient, comme entre deux femmes broyant leur grain à la même meule.

Ce caractère du jugement montre qu'il ne s'agit pas de la destruction de Jérusalem par Tite; on y voit la main de Dieu qui sait discerner, prendre et épargner.

Aussi n'est-ce pas un jugement de morts, mais un jugement sur la terre: l'un est dans un lit, l'autre au moulin, celui-ci sur le toit, celui-là dans les champs.

Prévenus par le Seigneur, ceux qui avaient des oreilles pour écouter avaient à tout abandonner et ne devaient avoir égard qu'à Celui qui jugeait.

À qui s'enquérait du lieu du jugement, la réponse était qu'il aurait lieu «là où est le corps mort»: le jugement descendrait là comme un vautour que l'on ne voit pas, mais auquel sa proie n'échappe pas.

II n'est pas question, dans le passage, de décrire la nature ou les détails de ce jugement. Mais le fait solennel qu'il va arriver est présenté comme un avertissement de la part de Dieu, propre à agir sur la conscience de chacun, et à nous faire comprendre que chacun a affaire à Dieu devant qui rien n'est caché; et Lui qui, dans son gouvernement, a la haute main sur toutes choses, sait trouver celui qui est indifférent à ses appels aussi bien que celui qui se cache aux hommes.



APPEL


Jésus est Celui qui donne

Au pécheur perdu la paix;

C'est par Lui que Dieu pardonne

Oui, Lui-même le promet.

Ah! voyez sur le Calvaire

Christ mourant pour vos forfaits;

De Dieu portant la colère

Pour vous sauver à jamais!

Percé par la lance impie,

L'eau, le sang, de son côté

Coulent, ô grâce infinie!

Pour votre félicité.

À ce Sauveur adorable

Accourez donc sans tarder:

Goûtez l'amour ineffable

Qu'il vint du ciel apporter.


 

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