Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

PUISSANCE DE LA PAROLE DIVINE

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La parole de Dieu nous est présentée comme produisant la vie divine en celui qui la reçoit:

«Vous qui êtes régénérés,» dit Pierre, «par une semence incorruptible, la vivante et permanente parole de Dieu» (1 Pierre I, 23).

«II nous a engendrés», dit encore Jacques, «par la parole de la vérité» (Jacques I, 18).


Appliquée à la conscience par la puissance du Saint-Esprit,

elle est «comme un feu, dit l'Éternel, et comme un marteau qui brise la pierre» (Jérémie XXIII, 29);

«elle est vivante et opérante, et plus pénétrante qu'aucune épée à deux tranchants, et atteignant jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit, des jointures et des moelles, et elle discerne les pensées et les intentions du cœur» (Hébreux IV, 12).


Elle amène donc l'âme en la présence de Dieu pour se voir telle qu'elle est et pour la convaincre de péché.

En même temps, c'est par elle que sont apportées à l'âme et proposées à la foi les bonnes nouvelles du salut.

«Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.

Mais comment invoqueront-ils celui en qui ils n'ont point cru?

Et comment croiront-ils en celui dont ils n'ont point entendu parler?

Et comment entendront-ils sans quelqu'un qui prêche?...

Ainsi la foi est de ce que l'on entend, et ce qu'on entend par la parole de Dieu» (Romains X, 13-17).


Et ailleurs Paul dit encore:

«Ayant entendu la parole de la vérité, l'évangile de votre salut, auquel ayant cru...» (Éphésiens I, 13).


Mais si elle est le moyen dont Dieu se sert pour produire la vie dans une âme et lui communiquer les vérités du salut, c'est encore par cette parole que la vie est nourrie aussi bien chez ceux qui sont au début de leur carrière que chez les plus avancés.

Elle est le lait des enfants et la viande solide des hommes faits (1 Pierre II, 2; Hébreux V, 13, 14).

Elle est la vraie nourriture de l'âme, selon ce que le Seigneur dit: «L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu» (Matthieu IV, 4).


C'est par sa parole que Dieu agit aussi pour purifier l'âme.

Elle nous est présentée comme l'eau qui lave; Christ purifie l'Église «par le lavage d'eau par la parole» (Éphésiens V, 26).

Elle est la vérité qui sanctifie (Jean XVII, 17).


L'âme qui écoute cette parole s'y voit comme dans un miroir, et, n'étant pas oublieuse de ce qu'elle a vu d'elle-même, et en même temps se trouvant sous l'action de l'Esprit, selon la vie qu'elle a reçue, elle se purifie des choses qui ne sont point en accord avec Dieu, et est ainsi lavée.

Par cette action constante de l'Écriture divinement inspirée, l'homme de Dieu est enseigné, convaincu, corrigé, instruit dans la justice, accompli et rendu parfaitement propre pour toute bonne œuvre (2 Timothée III, 16, 17).

Sous ce rapport, s'adresse spécialement aux jeunes gens cette exhortation:


«Par quel moyen le jeune homme rendra-t-il pure sa voie?

Ce sera en y prenant garde selon ta parole»

(Psaume CXIX, 9).


Nous sommes dans un monde où les ténèbres règnent; des pièges nombreux sont tendus sur la route; comment connaître le chemin?

Comment nous conduire?

Comment éviter les pièges?


Le Seigneur Jésus a marché au milieu du monde; Il y était Lui-même la lumière qui illuminait la route, et celui qui le suivait ne marchait pas dans les ténèbres. Et maintenant, que lisons-nous des chrétiens quant à leur marche dans ce monde?

«Que vous soyez sans reproche et purs, des enfants de Dieu irréprochables, au milieu d'une génération tortue et perverse, parmi laquelle vous reluisez comme des luminaires dans le monde, présentant la parole de vie» (Philippiens II, 15, 16).


C'est cette parole qui nous fait connaître le chemin, elle projette la lumière devant nous. Ainsi que nous lisons encore:

«L'entrée de tes paroles illumine et donne de la sagesse aux simples»;

«Ta parole est une lampe à mon pied, une lumière dans mon sentier» (Psaume CXIX, 130, 105).

Voilà pourquoi, dans les temps difficiles, quand des loups redoutables allaient entrer et que des hommes annonçant des doctrines perverses étaient sur le point de se lever, Paul n'a autre chose à dire que ceci: «Et maintenant je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce» (Actes XX, 32). Et cela était pleinement suffisant.

Dans notre traversée du monde, nous rencontrons aussi des ennemis à combattre, soit que nous ayons à les repousser ou à les attaquer. C'est encore la parole de Dieu qui est notre arme.


ELLE EST L'ÉPÉE DE L'ESPRIT (Éphésiens VI, -17).

Par elle, le Seigneur Jésus, au désert, confondit et repoussa Satan (Matthieu IV).

Au moyen de cette parole, plus pénétrante qu'aucune épée à deux tranchants (Hébreux IV, 12),

II réduisait au silence les adversaires (Matthieu XXII, 46),

II convainquait les incrédules (vers. 31-33).


Pierre, s'adressant aux Juifs, les attaque avec cette arme, leur démontrant, par les Écritures, que Jésus était le Christ; ainsi faisaient aussi Apollos et Paul (Actes II, III, XIII, XVIII, 28).

Cette arme n'a pas perdu sa puissance; la parole de l'apôtre subsiste:

«Jeunes gens, je vous ai écrit, parce que vous êtes forts et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le méchant» (1 Jean II, 14).

Pour résister à l'opposition d'une connaissance faussement ainsi nommée, aux vaines spéculations et aux objections de la raison humaine, que faut-il faire?

GARDER CE QUI NOUS A ÉTÉ CONFIÉ; les saines paroles que nous avons entendues et que nous avons ouïes dès le commencement.

L'incrédulité nous attaque; résistons, fondés sur cette parole qui demeure éternellement.

Nous avons à rendre témoignage,

soit en gardant la parole de Christ,

soit en ne reniant pas son nom (Apocalypse III, 8).

Nous désirons que les âmes soient sauvées: c'est la parole qui a la puissance de sauver les âmes (Jacques I, 21). Présentons donc cette parole qui est la vérité, car


LA FOI VIENT DE CE QUE L'ON ENTEND,

ET CE QUE L'ON ENTEND DE LA PAROLE DE DIEU.


Oh! puissions-nous apprécier toujours plus ce trésor que Dieu nous a donné, pénétrer toujours plus avant dans les richesses qu'il recèle. Ce sont les richesses mêmes de Dieu. Et pour cela il faut ne pas nous contenter de savoir que nous avons ce trésor, ni nous borner à en énumérer les richesses, mais nous les assimiler, les savourer et laisser la sève de cette parole pénétrer TOUT notre être.


 

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