AVEC CHRIST

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La bienheureuse espérance que l'Évangile met devant nous, c'est d'être AVEC CHRIST.

Le Seigneur Jésus l'exprima dans sa réponse au pauvre brigand sur la croix: «En vérité, je te dis: Aujourd'hui tu seras AVEC MOI dans le paradis» (Luc XXIII, 43).

Il va accomplir sa promesse de revenir et prendre à Lui ses rachetés (Jean XIV, 3); et alors (1 Thessaloniciens IV, 17):

«nous serons toujours AVEC LE SEIGNEUR».

Jésus demanda cela dans sa prière (Jean XVII, 24):

«Père, je veux, quant à tous ceux que tu m'as donnés, que là où moi je suis, ils y soient aussi AVEC MOI, afin qu'ils voient ma gloire que tu m'as donnée; car tu m'as aimé avant la fondation du monde.»

Quel bonheur infini et éternel!

Mais l'association avec Christ n'est pas seulement pour l'avenir.

Le croyant y trouve une bénédiction présente, d'après les Écritures, dès le moment de sa conversion:

«Alors même que nous étions morts dans nos fautes, Dieu nous a vivifiés AVEC LE CHRIST»;

puis encore:

«Et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans l'incirconcision de votre chair, II vous a vivifiés ensemble AVEC LUI, VOUS ayant pardonné toutes vos fautes» (Éphésiens II, 5; Colossiens II, 13).

«Nous avons la rédemption par son sang, la rémission des fautes selon les richesses de sa grâce»

et par conséquent, Dieu

«nous a rendus agréables dans le Bien-Aimé» (Éphésiens I, 6,7).

«Sans effusion du sang, il n'y a pas de rémission de péchés»;

«mais Christ a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes, afin qu'il nous amenât à Dieu» (Hébreux IX, 22; 1 Pierre III, 18).

C'est donc à la croix de Christ, dans sa mort et dans sa résurrection, que cette association avec Lui commence. C'est pourquoi l'Apôtre dit:

«Je suis crucifié AVEC CHRIST; et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi» (Galates II, 20).

C'est alors que l'avenir éternel s'ouvre devant le croyant, car il est écrit:

«Si nous sommes morts AVEC CHRIST, nous croyons que nous vivrons aussi AVEC LUI» (Romains VI, 8; 2 Timothée II, 12).

Puis il est ajouté que, si nous souffrons avec Lui, nous régnerons aussi AVEC LUI. Car Il est mort pour nous afin que nous vivions ensemble AVEC LUI (1 Thess. V, 10).

Par conséquent, nous lisons (Colossiens III, 3, 4):

«Vous êtes morts, et votre vie est cachée AVEC LE CHRIST en Dieu. Quand le Christ, qui est votre vie, sera manifesté, alors vous aussi, vous serez manifestés AVEC LUI en gloire».

L'Apôtre était donc content de souffrir et d'être «faible en Lui», car il pouvait dire:

«Nous vivrons AVEC LUI par la puissance de Dieu» (2 Corinthiens XIII, 4).

La position chrétienne est ainsi exprimée:

«L'Esprit lui-même rend témoignage avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu; et si nous sommes enfants de Dieu, nous sommes aussi héritiers; héritiers de Dieu, cohéritiers de Christ; si du moins nous souffrons AVEC LUI, afin que nous soyons aussi glorifiés AVEC LUI» (Romains VIII, 16, 17).

Permettez-moi, cher lecteur, de venir vous demander, au commencement de cette année, si vous avez l'assurance positive que vos péchés sont pardonnés à cause du sacrifice de Christ.

Avez-vous, par conséquent, la confiance qui fait que vous désirez d'être «absent du corps et présent AVEC LE SEIGNEUR», en sorte que vous vous appliquiez avec ardeur à lui être agréable, jouissant par la foi de sa promesse:

«Je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la consommation du siècle»

(2 Corinthiens V, 8; Matthieu XXVIII, 20)