Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LA FOLIE DU RETARD

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Jacques était généralement estimé comme un homme respectable, un bon voisin et un agréable compagnon. Il travaillait dans un moulin, s'acquittant régulièrement de sa tâche quotidienne, et passant ses dimanches dans sa famille ou chez des amis du voisinage. Les jours, les semaines, les mois et les années s'écoulèrent jusqu'à ce qu'enfin Jacques fût devenu un vieillard, mais pendant toute sa vie déjà longue, on ne l'avait jamais vu aller à aucun «lieu de culte».

Un soir, il rentra chez lui souffrant d'une violente douleur, qui dura pendant quelque temps, et ses enfants, alarmés de son état, essayèrent de le persuader de s'occuper du salut de son âme. Mais Jacques n'était pas désireux de quitter ce monde, et il leur répondit qu'il avait encore du temps devant lui.

Il se rétablit cependant cette fois assez pour reprendre son travail habituel, et, durant plusieurs semaines, tout alla comme auparavant, jusqu'à ce qu'un dimanche soir, étant chez un ami et voulant allumer sa pipe, il ne put en venir à bout; son ami l'aida, mais, frappé de l'expression de son visage, il lui demanda s'il se sentait mal. Jacques n'eut que le temps de répondre qu'il éprouvait une étrange sensation et glissa de sa chaise sur le plancher. Ses enfants et le docteur furent immédiatement appelés, mais tous leurs efforts pour le ranimer furent vains, il n'ouvrit plus la bouche, et cette même nuit il fut appelé en la présence de Dieu.

J'ai dit que Jacques n'était pas considéré comme un méchant homme; il n'avait probablement jamais commis de crime, jamais volé ou tué, mais il avait négligé le grand salut de Dieu, il avait rejeté Christ.

O cher lecteur! considérez un instant ce que c'est pour un tel homme d'être obligé de comparaître devant un Dieu qui juge.

Pas la moindre espérance alors de pouvoir cacher quoi que ce soit, — non, «toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de Celui auquel nous avons affaire.»

II connaît non seulement ce que vous avez dit et fait, mais encore les plus fugitives de vos pensées: elles se dresseront toutes devant vous, alors que vous n'aurez pas un mot à dire, mais que vous serez obligé de reconnaître que Dieu est juste en vous bannissant pour jamais de sa présence.

Soyez assuré de cela, cher lecteur: VOUS DEVEZ AVOIR AFFAIRE À DIEU UN JOUR.


Il faut que vous soyez jugé AVANT ou APRÈS la mort

et si c'est après,

il n'y a aucune espérance pour vous, il n'y a que la condamnation.


Si c'est avant, il n'y a également aucune espérance en vous-même, mais Dieu vous présente Celui «qui a goûté la mort pour tous.»

Toutes les vagues et tous les flots du juste jugement de Dieu contre le péché ont passé sur Lui.

Il les a tous traversés, glorifiant Dieu en portant le jugement dû aux pécheurs. Et maintenant, Dieu l'a élevé dans la gloire et Lui a donné puissance sur la mort.

Acceptez le jugement de Dieu sur vous-même MAINTENANT!

Confessez-Lui que vous êtes un pécheur et ne pouvez subsister un seul moment en sa présence, et alors vous trouverez QU'EN VERTU DE CETTE ŒUVRE PARFAITE ACCOMPLIE AU CALVAIRE, II VOUS JUSTIFIERA.


Croyez Dieu, confiez-vous pleinement en Lui,

et vous n'aurez rien à craindre, ni pour le temps ni pour l'éternité.


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