Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

« L'HOMME S'EN VA DANS LA MAISON OU IL DEMEURERA A JAMAIS»

***

Un jeune homme qui terminait ses études de médecine et qui était attaché à l'un des grands hôpitaux de..., fut appelé un jour auprès du lit d'un mourant.

C'était un portefaix, encore jeune et d'une constitution robuste, mais qui s'était gravement blessé en soulevant un lourd fardeau. Au premier moment, s'efforçant de surmonter la douleur, il avait continué à travailler; mais, au bout de deux jours, incapable de se soutenir plus longtemps, il fut contraint de se faire transporter à l'hôpital.

Notre étudiant se rendit aussitôt auprès de son lit avec les médecins de l'hôpital.

Un examen rapide les convainquit bientôt que l'accident était mortel, et même qu'il ne restait plus à ce pauvre homme que quelques heures de vie ici-bas. Sa connaissance semblait déjà l'abandonner, la science humaine ne pouvait rien pour le guérir.

À quoi donc pensait le jeune médecin en restant encore auprès du lit après le départ des autres?

Avait-il quelque secret espoir de sauver le malade?

Non; mais il était chrétien, et il pensait à cette âme qui allait entrer dans l'éternité. Était-elle sauvée?

Et si elle ne l'était pas, comment en si peu de temps lui présenter et lui faire comprendre la grâce et le salut?

Le jeune homme éleva son cœur vers le Seigneur et lui demanda de diriger Lui-même ses paroles.

«Connaissez-vous Jésus-Christ le Sauveur?» demanda-t-il au mourant.

Un léger mouvement de la tête fut la seule réponse qu'il reçut et qui lui fit comprendre que le malade ne connaissait pas Christ.

«Ah!» se dit le jeune médecin, «une parole de Dieu, c'est la seule chose qui puisse l'atteindre.» Et il répéta très lentement à l'oreille du pauvre homme:

«Le sang de Jésus-Christ son Fils nous purifie de tout péché.»

Trois fois de suite il redit les mêmes paroles sans rien ajouter, mais il put voir que le malade l'écoutait. Ensuite il le quitta sans aucun espoir de le retrouver en vie.


Le lendemain il revint, et, comme il l'avait prévu, le portefaix était mort. Sa sœur pleurait auprès de son lit; elle était arrivée peu d'instants après que le médecin l'avait quitté.

Votre frère n'a-t-il rien dit avant de mourir? lui demanda le jeune homme.

Ah! monsieur, répondit-elle, il ne pouvait guère parler; mais, au moment de mourir, il a ouvert les yeux en regardant en haut, et j'ai pu entendre ces mots en approchant mon oreille de sa bouche:

«Le sang de Jésus-Christ nous purifie de tout péché.»

Qui peut dire ce qui s'est passé entre Dieu et l'âme du mourant durant ces heures où nul être humain ne pouvait communiquer avec lui? Peut-être le Seigneur Lui-même s'est-Il fait trouver à lui comme autrefois au brigand sur la croix.

Quelle grâce infinie de Dieu, qui sait ainsi bénir sa parole au dernier moment pour le salut d'un pauvre pécheur!

Mais, cher lecteur, je vous conjure instamment de ne pas tarder à vous mettre à l'abri pour l'éternité en venant au Sauveur. «Que profitera-t-il à un homme s'il gagne le monde entier et qu'il fasse la perte de son âme?»


QUI SAIT SI DIEU NE VOUS DIRA PAS AUJOURD'HUI:

«Cette nuit même ton âme te sera redemandée?»


Il n'y a pas toujours un lit de mort sur lequel on puisse encore avoir le temps ou les facultés nécessaires pour penser à l'éternité et au salut.

C'était peut-être la première fois que le pauvre portefaix entendait le message de la grâce. Et vous, ne l'avez-vous pas déjà plus d'une fois entendu?

Et si c'est la première fois, oh! venez sans tarder, de peur que ce ne soit aussi la dernière, et que, n'ayant pas reçu la bonne nouvelle «maintenant», ce soit fini sans retour.

Il n'y aura pas toujours un demain auquel on puisse renvoyer la décision.

Et quelle décision! Celle qui se rapporte à votre avenir éternel!

Oh! venez donc aujourd'hui!

Aujourd'hui, maintenant tout est prêt, le pardon, la paix, la vie éternelle. Du sein de la gloire où II est entré après avoir versé son sang pour vous, Jésus vous appelle, ne vous détournez pas de Lui.

VENEZ, CROYEZ ET VOUS VIVREZ.


 

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