Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

FRAGMENT & CORRESPONDANCE

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FRAGMENT

La pensée la plus élevée et la plus merveilleuse à l'égard du salut que Dieu m'accorde, ce n'est pas simplement que je suis sauvé, mais que le cœur de Dieu se réjouit de mon salut, et qu'il m'a sauvé pour sa propre gloire.

Chose admirable!

Cet homme, par nature un pécheur, un être qui s'est rebellé contre Dieu, a été pris par la souveraine grâce comme un morceau d'argile dans le vaste cimetière de ce monde, et est devenu la matière sur laquelle se sont déployées la puissance et la sagesse divines, pour produire l'objet le plus merveilleux pour la gloire éternelle, de sorte que Dieu, en le contemplant, peut dire: «Voilà mon œuvre particulière, produite par moi-même, pour moi-même, digne de moi et propre à me satisfaire parfaitement.»


O profondeur des richesses, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu!

Il veut montrer, dans les siècles à venir,

les immenses richesses de sa grâce

dans sa bonté envers nous dans le Christ Jésus.

(Éphésiens II, 7).



CORRESPONDANCE


Question:

Quelle est la signification du vers. 26 du chapitre XIX de l'Évangile de Luc: «A quiconque a, il sera donné; et à celui qui n'a pas, cela même qu'il a sera ôté»?

Réponse:

En réponse à cette question, nous présentons à notre correspondant l'extrait suivant des «Notes sur l'Évangile de Luc» (F. Guignard, Vevey, 1872), ouvrage que nous recommandons à tous nos lecteurs:

«Le verset 26 est un principe général. Quand, par la grâce, nos âmes réalisent la vérité qui nous est présentée, nous sommes de ceux «qui ont».

Mais si la vérité est placée devant un homme et que celui-ci en parle sans qu'elle soit mêlée avec la foi dans le cœur, cela même qu'il a, lui sera ôté.

La vérité, si elle révèle Christ, m'humilie et elle a à faire avec le mal qui est en moi.

Alors elle n'est pas seulement Christ comme objet en dehors de moi, mais un Christ vivant en moi.

Une connaissance qui n'a pas de puissance sur la conscience ne fait qu'«enfler «(voyez 1 Corinthiens VIII, 1).

Si on ne pratique pas la vérité que l'on connaît, elle trouble la conscience.

Mais combien souvent ne voit-on pas UNE CONSCIENCE QUI A PERDU LA LUMIÈRE, se réjouir de ce qu'elle est délivrée de son tourment, quoique la lumière de la vérité se soit évanouie avec lui!

L'ÂME EST TOMBÉE PLUS BAS QUE CE QUI AVAIT EXERCÉ LA CONSCIENCE, et ainsi toute la mesure et le principe de la vie sont rabaissés et les occasions de gagner Christ perdues pour toujours.

Si je tiens ferme la vérité, — Christ, — je le possède comme une partie de moi-même, et j'apprends à haïr le mal et à aimer le bien,

puis Dieu me donne «davantage,» en sorte que je croisse jusqu'à Christ, — jusqu'à la mesure de la stature de sa plénitude (voyez Éphésiens IV, 13-15).

Les devoirs ordinaires de la vie ne nous privent pas de Lui: le cœur revient de ceux-ci avec une nouvelle joie vers son propre centre.


Mais ce qui corrompt notre joie,

C'EST L'ATTACHEMENT DU CŒUR À LA VANITÉ,

C'EST TOUT CE QUI ÉLÈVE LE MOI ET RABAISSE CHRIST,

ne fût-ce qu'une pensée légère, si le cœur la tolère.»


 

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