Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

L'éternité

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Qu'est-ce que c'est ?

Qui peut l'expliquer ?

Qui peut la comprendre ?


L'éternité est une durée sans limites. À proprement parler, cela seul est éternel qui n'a ni commencement ni fin. Dans ce sens, Dieu seul est éternel. Il n'y a jamais eu de temps où il n'ait pas été. Son existence ne peut se mesurer par aucune période de temps, quelque répétée et multipliée qu'on la suppose. IL EST LE MÊME D'ÉTERNITÉ EN ÉTERNITÉ. (Avant que les montagnes fussent nées, Et que tu eusses créé la terre et le monde, D’éternité en éternité tu es Dieu.Ps. XC, 2)

Il a été, il est, et il sera l'Être haut et élevé qui habite l'éternité.

Il y a des créatures qui ont un commencement et une fin, comme toute la création des animaux.

Il y en a d'autres qui ont eu un commencement, mais qui n'auront point de fin ; tels sont les anges et les esprits des hommes.

Oh  ! combien donc il importe à une créature née pour vivre à jamais, de connaître cet état futur vers lequel elle s'avance à grands pas ! et quel sujet est plus propre à réprimer la licence de ce siècle sensuel et insensé, que celui de l'éternité !

Consacrez donc quelques minutes à lire attentivement ce petit écrit, et puissiez-vous le faire avec un esprit disposé à offrir à Dieu la prière suivante :

«  O Dieu ! source de sagesse et de bonté, daigne m'accorder de lire ce petit ouvrage avec un esprit sérieux et attentif  ; que je ne me borne pas à approuver les vérités importantes qu'il contient, mais enseigne-moi à en faire un pieux usage.

Puisse-je les lire comme s'adressant à ma conscience ! Et autant qu'elles s'accordent avec ta Parole sacrée, puissé-je les recevoir comme ton oracle, et m'y soumettre !

Puissent-elles me donner dès à présent une instruction salutaire, et tendre ainsi, par ta grâce, à me rendre digne de jouir de ta gloire éternelle ! »


***


L'âme de l'homme est immortelle.

C'est un principe sur lequel toutes les lois divines sont fondées. Les écrivains sacrés n'en fournissent pas de preuves directes ; cependant il s'en trouve d'abondantes dans le Livre de Dieu.

Notre Sauveur établit l'existence future de l'âme sur ce que Dieu s'appelle lui-même le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, bien des siècles après leur mort ; car Dieu, dit-il, n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants, puisque tous vivent en lui. (Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob? Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants. Matth. XXII, 32 — Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants ; car pour lui tous sont vivants. Luc XX, 38)

Le même divin Maître assure que, quoique les hommes puissent tuer le corps, ils ne peuvent tuer l'âme  ; or si l'âme mourait avec le corps, c'est-à-dire, si elle cessait de penser ou d'agir après la mort, ils pourraient tuer l'âme aussi bien que le corps. (Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne.Matt. X, 28)

Les apôtres parlent de dépouiller le corps, ou la tente dans laquelle l'âme réside ; de rendre l'esprit ; ils parlent encore des esprits des méchants qui sont en prison, et des esprits des justes qui sont rendus parfaits.

Les Écritures parlent aussi de deux états futurs : d'un état de bonheur dans le ciel, ET d'un état de misère dans l'enfer  ; et elles assurent que CHACUN DE CES ÉTATS EST ÉTERNEL.

Les âmes des saints, quand elles sont tirées de ce monde, sont admises dans le ciel, ce qui est, à n'en point douter, un état de gloire et de bonheur, et il est dit positivement que c'est un état éternel. C'est ainsi que nous lisons fréquemment : la vie éternelle, la rédemption éternelle, la gloire éternelle.

La demeure où les justes seront placés dans les cieux est éternelle ; le royaume qu'ils posséderont est un royaume qui ne finira point ; leur bonheur est appelé une mesure éternelle de gloire, et il est dit : Ils seront pour toujours avec le Seigneur, (... ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. 1 Thess. IV, 17)


La misère de l'enfer est de même éternelle.

Ceux qui ont vécu dans un état de rébellion contre Dieu, et de désobéissance à l'Évangile, et qui sont morts impénitents et sans avoir été renouvelés, seront envoyés dans un lieu de misère et de tourments.

Notre Seigneur, quand il en parle, l'appelle un feu qui ne s'éteindra jamais  ; et cela, il ne le répète pas moins de quatre fois. (... que d’être jeté dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint point. Marc IX, 46)

St Paul dit que les méchants seront punis par une destruction qui ne finira point. (... lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, au milieu d’une flamme de feu, pour punir ceux qui ne connaissent pas Dieu ET ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus. Ils auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la face du Seigneur et de la gloire de sa force2 Thess. I, 7-9)

Jude parle des habitants de Sodome, comme souffrant la vengeance d'un feu éternel  ; (que Sodome et Gomorrhe et les villes voisines, qui se livrèrent comme eux à l’impudicité et à des vices contre nature, sont données en exemple, subissant la peine d’un feu éternel. Jude V, 7)

et notre Seigneur, en décrivant le jour du jugement, dit que les méchants s'en iront aux peines éternelles. (Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle. Matth. XXV, 46)

Combien donc est étonnantes la folie et l'extravagance des hommes !

On s'imaginerait, à voir leur conduite, ou qu'ils s'attendent à mourir comme les brutes, ou bien que Dieu n'a pas de courroux qu'ils doivent craindre, ni de miséricorde dans laquelle ils puissent espérer.

Examinez la vie des hommes en général, et vous verrez que les choses visibles et temporelles leur paraissent les plus importantes  ; tandis que les choses invisibles et éternelles ne sont à leurs yeux que de pures bagatelles.

Ils s'empressent de pourvoir à la frêle existence de leurs corps qui mourront, et d'amasser des richesses qu'ils ne sauraient emporter avec eux ; mais ils ne prennent que peu ou point de soin de la partie la plus noble de leur être, de leurs âmes qui ne mourront jamais.

Chaque jour ils amassent quelque chose pour des années à venir ;

mais ils ne pensent nullement à s'assurer un trésor pour l'éternité.

Diligents dans leurs affaires,

mais ils négligent de prier.

Leurs livres de comptes sont exactement tenus ;

mais il est rare qu'ils consultent le Livre de Dieu.

Il y en a qui, ayant atteint l'âge de 60 à 70 ans, et SACHANT PAR CONSÉQUENT QUE L'ÉTERNITÉ NE PEUT ÊTRE ÉLOIGNÉE POUR EUX,

n'ont peut-être jamais passé une heure à examiner sérieusement l'état de leurs âmes, ni songé aux derniers préparatifs qu'ils ont à faire.

Il en est d'autres qui, moins occupés d'intérêts temporels,

mais également insouciants à l'égard des intérêts éternels, emploient à un sommeil superflu, ou à des récréations inutiles, ce temps précieux qu'ils devraient mettre à profit pour l'éternité. Ils imaginent mille moyens de « TUER LE TEMPS », comme ils disent, et savent bon gré à quiconque peut leur en procurer de nouveaux.

Ils perdent le temps consacré à Dieu aussi bien que le leur, et n'emploieraient pas même le court espace d'un dimanche à considérer les choses qui peuvent faire leur bonheur éternel.

La vie éternelle est, il est vrai, un dogme de leur croyance, mais qui est étrangement oublié et perdu de vue par eux. Le cri de leur conscience, les avertissements de leurs amis, les conseils et les prières des ministres de l'Évangile ne font point un effet durable sur leurs esprits.

Ainsi se passe leur vie tout entière dans la folie et dans l'impénitence, jusqu'à ce que leur pied venant à glisser dans quelque affreux moment, ils se trouvent perdus pour toujours.

Un des docteurs de l'Église primitive appelle LA MORT LA PORTE DE L'ÉTERNITÉ  : expression très belle et très juste !

La mort de l'homme est son passage du temps dans l'éternité; et quel événement peut être plus grave ?

Cependant il est si commun, qu'il est rare qu'on y fasse de sérieuses réflexions, et l'on en parle avec autant d'indifférence que de toute autre nouvelle du jour.

À l'égard de la mort en elle-même, elle arrive également aux justes et aux méchants  ; mais, hélas ! QUE LES SUITES EN SONT DIFFÉRENTES !

Pour les uns et pour les autres, le temps de l'épreuve est fini, et leur état éternel commence.

Le juste quitte son corps avec tous ses soins, toutes ses tentations et toutes ses peines ; son âme monte vers Dieu, et entre dans un repos, une tranquillité et une joie éternelles. Quel glorieux changement !

Le pécheur échange de même ces choses temporelles contre des choses éternelles  ; mais c'est contre le tourment et la misère.

Quand le méchant meurt, dit Salomon, son attente périt, ses espérances s'évanouissent. (À la mort du méchant, son espoir périt, Et l’attente des hommes iniques est anéantie. Prov. XI, 7)

Son dernier souffle et sa dernière espérance expirent à la fois ;

il n'entendra plus de sermons ni de prières ;

il ne recevra plus d'invitation de recourir à la divine miséricorde.

Il est amené au tribunal de Dieu POUR RENDRE COMPTE DU TEMPS QUI LUI A ÉTÉ ACCORDÉ, DES MOYENS ET DES AVANTAGES DONT IL A JOUI, ET POUR RECEVOIR SA SENTENCE.

Telle est la part du méchant !

Ah  ! n'est-ce donc pas une chose affreuse que de mourir comme lui ?

Vous penserez ainsi, quand le roi des épouvantements vous saisira. (La lumière du méchant s’éteindra, Et la flamme qui en jaillit cessera de briller... Il est arraché de sa tente où il se croyait en sûreté, Il se traîne vers le roi des épouvantements. Job XVIII, 5-14)

«  Ah ! l'éternité ! l'éternité ! » s'écria un libertin au moment de mourir, et en jetant un regard affreux sur ceux qui l'entouraient ; et là, il s'arrêta. Il n'en dit pas davantage. Il n'en put dire davantage. Il n'avait pas besoin d'en dire davantage.

Lecteur, réfléchissez à cet exemple ; et si vous redoutez une telle mort, ne menez pas une telle vie.

Quand vous apprenez la mort de quelqu'un, qu'il serait à propos, qu'il serait utile de faire cette réflexion : « II est allé dans I'ÉTERNITÉ ! »

Quand vous voyez passer le convoi d'un voisin, dites : Son temps est fini, il est arrivé à sa demeure éternelle, ET IL EST MAINTENANT DANS UN ÉTAT QUI NE CHANGERA PLUS.

L'homme rend l'esprit, dit Job, et où est-il ?

Qu'est devenu celui que nous voyions il n'y a que peu de jours, et avec qui nous conversions ? Dans quel lieu est-il à présent, et avec qui ?

Tandis que je fais cette réflexion, que voit-il ? que sent-il ? que pense-t-il ? Il est mort ! et demain on en dira peut-être autant de moi  !

O jour solennel et terrible, qui doit finir ma course, jour infiniment important, où je dois entrer dans l'éternité!......

Walsingham, grand homme d'état du temps de la reine Élisabeth, ayant quitté le monde et les affaires pour vivre retiré à la campagne, quelques-uns de ses anciens compagnons de plaisir le raillaient un jour de ce qu'il était devenu dévot, et lui reprochaient qu'il était triste.

«  Non, dit-il, je ne suis pas triste, mais je suis sérieux, et il est convenable que je le sois. Ah ! Mes amis, tandis que nous rions, tout est sérieux autour de nous.

Dieu, qui use de patience envers nous, est sérieux ;

le Christ, qui a versé son sang pour nous, est sérieux ;

le Saint-Esprit, qui lutte contre l'obstination de nos cœurs, est sérieux ;

les Saintes Écritures nous parlent des choses les plus sérieuses du monde ;

toute la création est sérieuse dans le service de Dieu et le nôtre ;

tout ce qui est dans le ciel et dans l'enfer est sérieux ;

comment donc pourrions-nous être gais ? »

Fixons donc constamment nos regards sur l'éternité, quelque part que nous soyons, et quoi que nous fassions.

Si nous savions apprécier à leur juste valeur les choses temporelles et les choses éternelles, nous ne pourrions jamais comprendre comment il arrive que le soin de pourvoir à la vie présente peut nous prendre chaque jour tant d'heures d'application et de travail...

... tandis que l'éternité n'occupe notre pensée qu'un moment en plusieurs heures, et peut-être pas une seule fois sérieusement en plusieurs jours.

Des idées justes de l'éternité réprimeront notre amour immodéré des choses du temps ; elles nous feront voir que les richesses, les honneurs et les plaisirs de cette vie sont des biens incertains, périssables et trompeurs.

Elles nous apprendront à suivre avec modération à nos occupations temporelles même les plus légitimes, en NOUS RAPPELANT QU'IL Y A DES AFFAIRES PLUS IMPORTANTES AUXQUELLES NOUS DEVONS PENSER.

Elles diminueront notre amour pour les distinctions et les honneurs du monde, en nous rappelant qu'ils ne sauraient faire taire le cri de la conscience, encore moins suspendre le décret éternel prononcé sur celui qui les possède.

Un grand de la terre, couché sur son lit de mort, reçut des marques extraordinaires de distinction que lui envoyait son prince : « Hélas  ! dit-il, en les regardant froidement, ces honneurs sont d'un grand prix dans ce pays-ci ! mais je vais dans un pays où ils ne me seront d'aucun service.  »

La considération de l'éternité réprimera de même votre amour excessif des plaisirs et des amusements de la vie. Vous aurez de meilleures choses qui vous occuperont, de plus nobles objets à poursuivre.

Une dame avait passé la soirée dans une brillante compagnie à faire une partie de cartes ; de retour chez elle, elle trouva sa femme de chambre, qui en l'attendant lisait un livre de piété. Elle regarda par dessus son épaule, et lui dit : « Pauvre créature ! quel plaisir peux-tu trouver à méditer si longtemps sur ce livre ?  »

Cette même nuit, la dame ne put fermer l'œil ; elle ne fit que pleurer et soupirer ; sa servante lui demanda plusieurs fois ce qu'elle avait ; à la fin elle lui dit, en versant un torrent de larmes : « C'est un mot que j'ai aperçu dans ton livre, qui me trouble : j'y ai vu ce mot ÉTERNITÉ ! Oh ! que je serais heureuse, si j'étais préparée pour l’ÉTERNITÉ.  »

La conséquence de cette impression fut qu'elle quitta ses parties de cartes, abandonna ses assemblées, et COMMENÇA SÉRIEUSEMENT À SE PRÉPARER POUR UN AUTRE MONDE.

M. Philippe Henry, célèbre ecclésiastique anglais, était malade de la pierre (La lithiase urinaire ou lithiase est une maladie caractérisée par la formation de calculs, accrétions solides de minéraux dissous dans l'urine et qui se forment dans les reins ou les uretères. La taille des calculs varie d'un grain de sable à celle d'une balle de golf. ... http://fr.wikipedia.org/wiki/Maladie_de_la_pierre)  ; quand il sentait les douleurs les plus aiguës, il disait :

«  Je souffre cruellement ! mais grâce à Dieu, ce n'est pas dans les flammes éternelles.

Je brûle ! mais grâce à Dieu, ce n'est pas dans le feu de l'enfer. »

En songeant sérieusement à l'éternité, nous trouverons l'Évangile de Jésus-Christ, infiniment précieux ; nous nous sentirons disposés à goûter ces vérités humbles qui sont si opposées à l'orgueil des gens du monde.


***


Pourquoi l'approche de la mort et de l'éternité remplit-elle l'esprit de crainte et d'appréhension ?

C'est que nous sommes pécheurs, et que, par un effet du péché, tous les hommes sont assujettis à la condamnation. En effet, c'est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant.


***


Quand ces terreurs du Seigneur se sont emparées de la conscience, qu'il est consolant d'apprendre que la Parole de Dieu révèle un pardon entier et gratuit et un salut éternel !

Cette parole annonce le pardon et la vie éternelle, COMME UN DON DE DIEU, par l'obéissance et la mort de son fils Jésus-Christ, sans lesquelles nous n'aurions pu obtenir le pardon de nos péchés, ni être admis dans le bonheur éternel.

Ce n'est donc que par la foi dans son sang que nous pouvons espérer d'être justifiés.

Ce n'est que par le pouvoir de sa grâce que nous pouvons avoir part à l'héritage céleste.

Ainsi nos cœurs seront animés des émotions de la reconnaissance et de l'amour envers notre Seigneur Jésus-Christ, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et nous a donné une consolation éternelle, et une bonne espérance dans sa grâce ; et à proportion que cette espérance sera vive et solide, elle nous remplira d'une joie ineffable et glorieuse.


Maintenant, cher lecteur, permettez-moi de vous prier de réfléchir sur ce sujet le plus sérieusement et le plus soigneusement que vous pourrez, et de vous faire cette demande :

Oh  ! MON ÂME, ES-TU PRÉPARÉE POUR L'ÉTERNITÉ ?


PRÉPARÉE, OU NON, L'ÉTERNITÉ EST PROCHE.

Je ne vous demande donc qu'une chose, c'est de vous recueillir dès aujourd'hui, et de passer quelques instants à méditer sur l'éternité.

Considérez en vous-même ce que c'est que de vivre pour toujours

dans un état de bonheur sans fin,

ou de malheur sans fin.

Si vous le faites, je concevrai la douce espérance qu'un quart d'heure ainsi employé sera peut-être le plus profitable que vous ayez jamais passé ; par la bénédiction de Dieu, votre méditation sera utile à votre âme, et deviendra peut-être pour vous le commencement d'une éternelle félicité.

Si je croyais qu'il fût nécessaire de justifier ces pages employées à vous parler de l'éternité, je n'aurais pas d'autre réponse à donner que celle qu'un homme pieux fit un jour à cette question d'un de ses amis : « Pourquoi employez-vous tant de temps à la lecture, à la méditation et à la prière ? »

L'homme de bien leva les yeux et les mains vers le ciel, et dit avec beaucoup de gravité :


POUR TOUJOURS ! POUR TOUJOURS ! POUR TOUJOURS !


***


IL EST RÉSERVÉ AUX HOMMES DE MOURIR UNE SEULE FOIS,

APRÈS QUOI VIENT LE JUGEMENT...

Hébreux 9 : 27

GravureDoree


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