(Offrons chacun à l'Éternel notre vive
reconnaissance...)
***
- Dans un
cantique solennel,
- Offrons
chacun à l'Éternel
- Notre vive
reconnaissance.
- Chrétiens,
sa droite a fait vertu,
- Il a pour
jamais abattu
- Le monstre
de l'intolérance.
- Louis nous
a rendu nos droits,
- Il est le
plus juste des Rois,
- Comme le
plus chéri des pères.
- Après
l'orage, qu'il est doux
- De voir
enfin lever sur nous
- L'aurore
de jours plus prospères.
- Époux,
pères et citoyens,
- Que ces
délicieux liens
- Enchaînent
notre âme attendrie.
- Hélas!
trop longtemps méconnus
- Désormais
nous ne serons plus
- Étrangers
dans notre patrie...,
-
- Par le
cœur plus que par la loi,
- Enfants de
Dieu soumis au Roi,
- Recherchons
la gloire immortelle,
- D'être
dans nos moindres projets,
- Aux vrais
chrétiens, aux bons sujets,
- Cités
comme un parfait modèle.
- Mais
dignes de notre bonheur.
- D'une
criminelle tiédeur
- Évitons
l'écueil déplorable:
- Chrétiens,
qu'un salutaire effroi
- Rende
fervente notre foi
- Et
notre zèle inaltérable.
- Grand Dieu
daigne affermir nos cœurs
- Dans les
dogmes consolateurs
- Qui mènent
au bonheur suprême.
- Il existe
dans ces bas lieux
- Il
existera dans les cieux,
- Pour le
seul fidèle qui t'aime.
-
- Société de
l’histoire du protestantisme français 1887
- Cantique
sur l’air de notre Psaume 24e