Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

MESSAGES AU FÉMININ

PARTIR EN VAINQUEUR

***

Et je vis un cheval blanc; et celui

qui était monté dessus avait un arc,

et il lui fut donné une couronne;

et il partit en vainqueur pour remporter la victoire.

Apoc. VI, 2.


Avez-vous jamais senti ce qu’il y a de grandeur dans ces paroles?

Nous savons ce que c’est que de revenir en vainqueur après la victoire; que de recevoir la couronne après le triomphe, mais:

Savons-nous ce que c’est que de partir la couronne au front, en vainqueur, pour remporter la victoire?

Ah! n’est-ce pas le secret de bien des défaites, de bien des chutes, de bien des hontes nous comptons de loin les forces de l’ennemi; nous nous demandons timidement comment nous pourrons écraser jamais de tels adversaires; en un mot, nous partons pour la bataille et non pour la victoire, oubliant que Celui qui est en nous «est plus grand que celui qui est dans le monde» et que si «Dieu est pour nous» nous pouvons nous écrier avec l'apôtre: «Qui sera contre nous?» .

Les Romains mettaient à mort le soldat qui osait proposer de se rendre; cette seule pensée était pour eux une lâcheté et presque une trahison. Et nous, quand nous admettons la possibilité de la défaite, c’est donc que nous nous laissons aller à douter, soit de la fidélité, soit de la puissance de celui qui fait de notre cause la sienne; doute honteux et coupable, qui énerve notre âme en même temps qu’il déshonore notre Sauveur.

Soldat de la croix, «ne crains point car Dieu est avec toi», pars en vainqueur; entonne, comme autrefois Josaphat au moment de livrer bataille, «le chant du triomphe et la louange», marche à enseignes déployées au nom de ton Dieu; celui qui te revêt de sa force a déjà posé la couronne sur ton front, tu remporteras la victoire, car, sous la croix, lutter c’est vaincre.

Le Libérateur.

* * *

L’habitude des jugements téméraires et malveillants annonce plus que toute autre chose que l’âme n’est pas née à la nouvelle vie, à la vie de Dieu.

Elle annonce que les deux principes de vie, l’humilité et la charité, lui sont encore étrangers.

Vinet.

* * *

Le vrai mot de la foi, c’est le mot de Luther Worms, devant les puissances terrestres liguées contre lui:

«JE NE PUIS AUTREMENT, QUE DIEU ME SOIT EN AIDE!»

Organe des Unions chrétiennes de jeunes filles – 20 mai 1893.



 

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