Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

MESSAGES AU FÉMININ

«LE MAÎTRE EST LÀ ET IL TE DEMANDE»

***

Appelés. Choisis. Fidèles.


À combien de milliers de personnes ce message parviendra-t-il pendant le cours de l’année 1893? (ou de l'année en cours pour ce qui nous concerne lecteurs de cet article) «Le Maître est là et Il te demande!»

Écoutez ces paroles! Se peut-il qu’elles soient vraies?

Depuis longtemps nous savons que le Seigneur Jésus vient, et cette pensée nous a quelquefois fait perdre de vue ce fait réel, merveilleux, qu’à chacun de nous une voix s’adresse, maintenant, aujourd’hui même, qui nous dit: «Le Maître est là!»

Sa venue future n’en est pas moins une réalité bénie... IL VIENT!

Mais c’est au présent qu’il nous faut songer à cette heure.

«Le Maître.» Le connaissez-vous par ce nom-là?

Comme il nous fait réfléchir à notre position vis-à-vis de Jésus, lorsque — avec sérieux — nous Lui donnons le nom de Maître.

Est-il possible de l’appeler ainsi légèrement, avec familiarité, sans cette fidélité profonde qui vient du cœur et qui fera de nous des serviteurs obéissants?

«Pourquoi m’appelez-vous Maître et Seigneur, disait-il un jour, et ne faites-vous pas ce que je dis?»

Il est bien triste d’être infidèle à Jésus lorsque nous oublions que nous sommes à Lui, mais combien plus en Sa présence même, en Lui parlant. 

SOMMES-NOUS PARFAITEMENT DROITS ET SINCÈRES DANS CHAQUE MOT DE NOS PRIÈRES?

Notre Maître, c’est Jésus-Christ, notre Sauveur!

C’est Celui qui vient d’abord comme un petit enfant dans une crèche — et qui retourna ensuite à son Père par les degrés du Calvaire, «ce même Jésus.»

Nous étions morts et Il nous a apporté la vie; nous étions pauvres et misérables, et il a frappé à la porte de notre chambre désolée et nous a apporté habits, richesses et guérison.

Est-ce là une histoire sur laquelle il vaille la peine de revenir?

Se trouve-t-il parmi les personnes qui lisent ces lignes, quelqu’un qui ait besoin d’être porté, guéri, consolé et pardonné?

Oh! alors, écoutez: Le Maître est là!

Nul besoin d’attendre que quelqu’un vous mène à Lui!

À cette heure même, Il est venu à vous, là où vous êtes, vous n’avez qu’à tomber à Ses pieds et à l’accepter comme votre Sauveur.

Est-il bien difficile de Lui dire: Seigneur Jésus, je te reçois?

Et maintenant, Il s’approche davantage encore. Le Maître est là et Il te demande, pauvre coeur affligé, pour faire sortir la vie de ta douleur mortelle.

Il vient et veut se montrer à toi comme la résurrection de toute espérance, de toute joie ensevelie. Une joie parfaite, voilà ce qu’il apporte:

«JE LE CONSOLERAI» Ésaïe XLVII, 18.

«JE TE GUÉRIRAI» Jér. XXX, 17.

«VOICI JE VAIS FAIRE TOUTES CHOSES NOUVELLES» Apoc. XXI, 5.

Le Maître te demande encore, non seulement pour ton bien, pour ton propre bonheur, mais parce qu’il te veut avec Lui, pour sa gloire.

Il veut que tu sois en communion bénie avec Lui afin que plus jamais II ne soit seul, comme en ce jour terrible où tous l'abandonnèrent et s’enfuirent —, mais aussi pour qu’il puisse t’envoyer comme un messager vers ceux qui errent loin de Lui et qui n’ont pas encore entendu son appel: «Il les appela... pour être avec Lui et pour les envoyer.»

Êtes-vous prêts pour cet appel?

Peut-on dire de vous et de moi: «Ils vinrent à Lui.»

Prêts à venir, à aller, à souffrir, à agir, à mourir?

Jamais seuls, parce qu’il marche TOUJOURS avec ceux qu’il a appelés et équipés pour son œuvre!

Ah! puisse-t-on dire aussi de vous comme de Marie: «Dès qu’elle l’eut entendu... elle se leva promptement et alla vers lui» (Jean XI, 28, 29).

S’il en est ainsi nous serons ensemble au nombre de ses témoins et compagnons d’œuvre

«APPELÉS, CHOISIS et FIDÈLES.»

B.-A. Bannister.

* * *



TON PARFUM

De sa courte et frêle existence

Non, la fleur ne se plaindra pas!

Elle a courbé son front... oh! pense.

Quand près d’elle tu passeras.


Que si tout son parfum demeure

Après qu’on a tranché ses jours,

Le tien doit survire après l’heure

Ou tu partiras pour toujours.

Comme l’oiseau sur la branche fleurie,

Comme la rose à la suave odeur,

Comme un ruisseau qui court dans la prairie,

Ah! donne à tous ta vie et ta fraîcheur!


* * *


Croire quand même — voilà le résumé de nos devoirs envers Dieu.

Espérer quand même — voilà le résumé de nos devoirs envers nous-mêmes.

Aimer quand même — voilà le résumé de nos devoirs envers les autres.

Wilfred Monod.

Organe des Unions chrétiennes de jeunes filles – 20 février 1893



 

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