Christ nous a laissé un exemple afin que nous suivions ses traces. 1 Pierre 2, 21.
22 janvier. — Jésus avec les pauvres. Jésus a voulu être pauvre.
Lui qui, seul, a pu choisir le milieu où il voulait naître: II Cor. 8. 9: Luc 2, 7; 9, 58;
Il les a nourris: Jean 5, 5-13.
Il a choisi ses disciples parmi eux: Marc 1, 16-20: Matth. 9, 16.
Il a remarqué l'offrande de la pauvre veuve: Luc 21, 1-4. Lire Matth. 25, 31-46; Jacq. 2, 1-5, 15,16.
Déjà la loi de Moïse recommandait la bonté envers les pauvres:
Deutér. 15, 7, 8; 16, 11, 24, 11-22.
D’autre part, n’encourageons pas la paresse: 1 Thes. 3, 8-13; Prov. 6, 6-11; 23, 21.
29 janvier. — Jésus et la femme.
Le judaïsme, et surtout le christianisme ont donné à la femme sa vraie place: Genèse 2, 18; Prov. 31, 18-31; tandis que chez les païens elle était, esclave ou jouet de l'homme.
Jésus a eu auprès de Lui des femmes: Luc 8, 3;
des femmes l’ont suivi au Calvaire: Luc 23, 27, 28; Marc 15, 40, 41;
ont voulu l'embaumer: Marc 16, 1;
ont été les premiers témoins de sa résurrection: Marc 16, 9-11; Jean 20, 11-18.
Il a eu pitié des larmes d'une veuve: Luc 7, 12-15.
Il a accueil les pécheresses: Luc 7, 36-50; Jean 4, 7-26; 8, 3-11.
En nous donnant de tels privilèges, l’Évangile nous apporte aussi des responsabilités soyons dignes de notre vocation: Tite 2, 3-5; I Tim. 3. 11; 5, 7: I Pierre 3. 3-4.
5 février. — Jésus et les enfants.
Jésus a aimé les enfants: Marc 10, 13-16: mais Il ne les a pas gâtés.
Il les a pris dans ses bras Marc 9, 36;
Les enfants l’ont acclamé: Matth. 21, 15-17.
Il nous dit que, pour être sauvés, nous devons devenir comme de petits enfants, humbles, confiants, se sentant incapables de tout par eux-mêmes: Matth. 18, 1-4.
Recevoir un enfant, c'est recevoir Jésus: Matth. 18, 5; Marc 9, 37: Luc 9, 48.
Mépriser un enfant, c'est offenser Dieu: Matth. 18, 10;
Scandaliser un enfant, c'est-à-dire l’entraîner au mal, est un péché monstrueux: Matth. 18, 6; Luc 17. 1,2
Que de gens, au contraire, mentent aux enfants! On leur raconte des histoires effrayantes ou absurdes, on les trompe: rappelons-nous que si tout mensonge est un grand péché, mentir à un enfant est odieux, et Dieu nous en demandera compte.
12 février. — Jésus et ses amis.
Jésus a aimé tous les hommes, puisqu'il est mort pour tous: Jean 3, 16; 15, 9; mais Il a eu une affection spéciale pour quelques-uns en vue de les formera un ministère spécial.
Parmi ses disciples, Pierre, Jacques et Jean, Jean surtout: Marc 5, 35: 9, 2; Matth. 26, 36, Jean 13, 23; 19, 26; 20, 2; 21, 7, 20-23.
Marthe, Marie et Lazare ont été ses amis: Jean 11, 5.
Il venait familièrement chez eux, à Béthanie: Luc 10, 38-42; Matth, 21, 17; Jean 11, 1-45; 12, 1-10;
Marthe servait, Marie adorait et écoutait.
Tout en nous commandant, l’amour pour tous: Jean 13, 34; 15,12; le Seigneur nous permet des affections particulières, pourvu qu'elles soient selon Lui et dans de certaines limites; I Jean 5, 21 : Prov. 17, 17; 18, 24; 1 Sam. 18, 1-4.
19 février. — Jésus et les malades.
Pendant tout le cours de son ministère Jésus a été sans cesse entouré de malades qu’il a guéris:
soit pour manifester sa puissance: Marc 2, 11, 12; Matth. 11, 5;
soit par compassion: Matth. 20, 32-34; Marc 1, 40-42.
Il a guéri beaucoup de démoniaques: Matth. 4, 24; 5, 16, 28-34; 9, 32-34; 12, 22; 15, 22-28; Marc 1, 23-27; 9, 17-29;
des paralytiques: Matth. 8, 6-12; 9, 2-6; Jean 5, 5-8;
des aveugles: Jean 9, 1-12; Marc 8, 22-25; 10, 46-53;
des lépreux; Marc 1, 40-42; Luc 17,12-19:
des sourds: Marc, 7, 32-35.
Il touchait des malades: Marc 1, 41: Luc 4, 40;
les prenait par la main: Marc 1. 31; 5, 41; 9, 27;
Enfin, si Jésus guérissait le corps, c’était le plus souvent pour guérir aussi l’âme: Marc 2, 5; Jean 5, 14.
Comme Jésus, ayons compassion de tous ceux qui souffrent; rappelons-nous que visiter un malade en Son nom c’est Lui rendre service: Matth. 25, 36-40.
Organe des Unions chrétiennes de jeunes filles – 20 janvier 1893
- | Table des matières | - |