Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

MESSAGES AU FÉMININ

ÉTUDE BIBLIQUE

«Et Jésus l’ayant regardé, l’aima.»

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«Et Jésus l’ayant regardé, l’aima

Marc X, 21.


Qui pourra jamais exprimer, qui pourrait même essayer de comprendre tout ce qu’il y avait de tendresse dans le regard que Jésus arrêta sur le jeune disciple?

Sans doute ce regard dut se voiler de larmes, car le jeune cœur dans lequel le Seigneur lisait jusqu'au fond ne lui appartenait pas encore, et l’Écriture nous montre à plusieurs reprises notre Sauveur pleurant.

Oh! ne contristez pas son amour!

Il vous a donné plus que la vie et vos joies, Il s’est donné Lui-même, Il vous adresse ce doux et tendre appel «Ma fille, donne-Moi ton cœur

Il vous regarde et II attend!

Oh! répondez.

Puissent vos cœurs se fondre sous la flamme de ce divin regard et se donner à Celui qui s’est donné pour vous dans sa compassion infinie!


SE DONNER A DIEU, se donner à Lui dès ses premières années, lui consacrer, non les restes d’une vie usée par le péché, mais

votre jeunesse,

votre force,

votre fraîcheur,

ce que vous avez de meilleur, la fleur de votre vie;

se préserver par sa grâce des souillures du péché

et répandre à ses pieds le parfum de votre piété;

oh! qu’importent la peine, le sacrifice ou le renoncement, vous trouverez au service du Seigneur des joies que nul ne saurait décrire!

Lorsqu'un homme se tourne vers Dieu, dans la force ou sous les glaces de l'âge, on peut attribuer ce changement la lassitude de la vie ou aux terreurs de l’Éternité qui s’approche; mais:

quand un jeune homme, quand une jeune fille, renonçant au monde au moment où il lui fait ses plus séduisantes avances, se retirent des sociétés frivoles pour chercher le travail, la prière;

quand une jeune fille préfère aux fêtes bruyantes les devoirs sérieux auprès de sa mère, les émotions de la maison de Dieu, les saintes occupations de la charité;

il y a là une belle apologie de l’Évangile, une victorieuse réfutation de cet injuste préjugé qui accuse la piété de mutiler et d’assombrir la vie.

Oh! pas un jour de retard, allez à Jésus, écoutez son appel, écoutez cette parole suprême: «Voici, j’ai mis devant vous la mort et la vie.... choisissez!»

Chères jeunes filles, si dès votre jeunesse vous acceptez Jésus comme votre Sauveur, vous êtes bénies, vous êtes heureuses entre les plus heureuses.

Vous vivrez dans le monde, ou vous servirez votre Maître, serez-vous riches ou pauvres?

Ferez-vous de grandes choses, ou votre partage sera-t-il le travail ingrat et caché?

Qu’importe, vous serez bénies!

Vous travaillerez sans redouter la fatigue ou le découragement, mais apportant dans votre œuvre cette humilité qui est le partage de la femme chrétienne, vous serez bénies!

Faire connaître, faire aimer le Sauveur sera le but de vos efforts; vous serez des filles et des soeurs animées du zèle le plus pur, du plus saint dévouement et vous serez bénies!

QUE SERA VOTRE VIE?

Dieu seul le sait, mais une chose est certaine, c’est que si, dès aujourd’hui, vous choisissez la vie, l’heure viendra où, jetant un regard en arrière, vous saluerez avec reconnaissance le moment où vous vous êtes donnée à Jésus-Christ et vous vous direz: Jésus m’a appelée et j’ai été bénie; mon Sauveur, c’est Toi qui es ma force, ma joie et mon salut, je me consacre à Toi pour le monde et pour l'Éternité!

Le pasteur Abric-Encontre.

(Fragment)

Organe des Unions chrétiennes de jeunes filles – 20 janvier 1893


 

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