Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

QUARANTE ET UNIÈME LEÇON

EXODE, XX, 1, 2.


3 Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.

4 Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.

5 Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent,

6 et qui fais miséricorde jusqu’en mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements.


* * *

Avec quel respect nous devons méditer les versets de ce jour!

Ce sont les commandements de Dieu même. Ils n’ont pas été apportés, comme tous les autres, par une bouche d’homme; c’est LUI-MÊME qui les a fait entendre de sa propre voix au milieu du tourbillon.

Élevons donc nos cœurs à notre Dieu et demandons-lui l’intelligence nécessaire pour bien comprendre ses lois.

Tu n’auras point d’autre Dieu devant ma face.

On peut dire que ces premières paroles de la loi sainte nous donnent le sommaire de notre religion, soit quant au dogme, soit quant à la morale. Quant au dogme, il n’y a qu’un seul Dieu, c’est-à-dire il n’y a qu’un être dans le monde à qui il soit permis de rendre les hommages, je ne dis pas seulement des genoux et des lèvres, mais l’hommage du cœur et des affections.

Oui, il n’y a qu’un être dans le monde qu’on doive aimer et craindre par-dessus tout, en qui:

on doit METTRE son espérance, son trésor, son bonheur;

dont on doit FAIRE sa lumière, sa règle, sa crainte, sa force, son espérance, son bonheur, son maître, son guide, son juge, son roi, son Dieu, son tout! Voilà ce que veut dire ce mot:

«Tu n’auras point d’autre Dieu devant ma face

Et pour le dire en passant, mes enfants, vous voyez pourquoi nous affirmons que «Jésus-Christ est le vrai Dieu,» «un avec le Père,» notre «grand Dieu et Sauveur;», car puisqu’il est appelé Dieu et qu’il est dit qu’il «était au commencement, qu’il était auprès de Dieu et qu’il était Dieu,» il faut que le Père et lui ne soient qu’un, sans quoi il ne serait pas exact de dire qu’il n’y a qu’un seul Dieu.

Toute la religion d’un vrai chrétien, d’un homme converti revient là: à n’avoir point d’autre Dieu que le vrai Dieu, à l’adorer lui seul, c’est-à-dire à l’aimer, le craindre et le servir.

Et vous pouvez voir que c’est bien là le sens de ce commandement selon Jésus-Christ; car un docteur de la loi s’étant un jour approché (Matth., XXII, 35-38) pour lui demander lequel était le plus grand commandement, il lui répondit par ces mots: «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée (Deut., VI, 5)

Ainsi se faire d’autres dieux que le vrai Dieu, ce n’est pas seulement adorer des créatures en s’agenouillant devant elles, en allumant des chandelles en leur honneur, en leur immolant des victimes, en leur faisant des offrandes, en les invoquant par des prières, en leur construisant des temples, en mettant des villes et des peuples sous leur protection, toutes choses qui sont en abomination à l’Éternel et dont il a dit qu’il tirerait vengeance; c’est aussi avoir pour des créatures, quelles qu’elles soient, la crainte, l’amour, la confiance que Dieu réclame pour lui seul;

c’est craindre quelque chose plus que Dieu;

c’est aimer quelque chose plus que dieu;

c’est se confier en quelque chose plus qu’en Dieu;

c’est mettre son bonheur ailleurs qu’en Dieu.

Ainsi, par exemple, la Bible nous dit que l’avare est un idolâtre, parce qu’il fait un Dieu de son argent. David disait: «Quel autre ai-je au ciel? Je n’ai pris plaisir sur la terre qu’en toi seul. M’approcher de toi, c’est tout mon bien (Ps., LXXII, 25, 28)

Mais, hélas! c’est justement là ce que l’avare dit de son argent: «M’approcher de mon trésor ou l’augmenter, c’est tout mon bien; si je le perdais, la vie n’aurait plus de charmes pour moi.»

Il en est de même des convoitises.

Un malheureux livré à l’ivrognerie sait qu’il perd son honneur, sa famille, sa raison, sa santé; il sait plus: il sait qu’il perd son âme; car la part des ivrognes n’est pas dans le royaume de Dieu (1 Cor., VI, 10); et néanmoins il continue à se livrer à l’intempérance, et il faudrait pleurer sur lui, comme le faisait Saint Paul sur ces malheureux dont la «gloire était dans leur confusion (Phil., III, 19)

Il est rare que les enfants soient avares, mais ils sont souvent gourmands. Il leur arrive même de désobéir à leurs parents à l’occasion d’un fruit, d’un misérable gâteau, faisant ainsi de «leur ventre le Dieu» auquel ils obéissent.

Et il n’est pas jusqu’à nos affections les meilleures, les plus légitimes, qui ne puissent devenir une idolâtrie.

Le Seigneur nous a commandé d’aimer nos parents, notre femme, nos enfants, notre famille; mais il a dit que celui «qui aime son père ou sa mère, ou son fils ou sa fille PLUS que lui, n’est pas digne de lui (Matth., X, 37)

Eh bien, mes enfants, ce commandement qui vous ordonne de n’avoir d’autre Dieu que le seul vrai Dieu, vous ordonne par cela même d’être convertis.

Quand Adam est tombé, il a cessé de faire de Dieu son Dieu, et il faut que le Seigneur redevienne, par la conversion, le Dieu de chacun de nous!

Jésus-Christ nous a dit, vous vous le rappelez, que tous les commandements sont compris dans celui-là et dans un second qu’il y a joint en le prenant dans le Lévitique: «Tu aimeras ton prochain comme toi-même;» c’est-à-dire que tous nos devoirs envers Dieu et envers les hommes seraient accomplis si nous obéissions à ce sommaire de la loi; mais je vous répète à cette occasion ce que je vous disais dimanche du Décalogue tout entier: c’est que les lois de Dieu nous sont données pour nous montrer, premièrement, que nous sommes perdus, et, ensuite, ce que nous devons faire, après que nous avons été sauvés par Jésus-Christ.

Nos frères d’Angleterre ont coutume, dans leur culte, de réciter tous les commandements; et après chacun, tout le peuple, hommes, femmes et enfants, répètent: «Ô Dieu, aie pitié de nous, et incline nos cœurs à accomplir cette loi!»

Faites de même, chers enfants; demandez au Seigneur de vous pardonner vos oublis, vos négligences, vos péchés, et de vous conduire à l’obéissance par l’amour de Christ.

Tu ne te feras point d’image taillée, etc., etc., dit le second commandement.

Remarquez comme le monde juge du bien et du mal autrement que Dieu, et comme Dieu en juge autrement que le monde.

Si un enfant est menteur, il sera couvert de mépris devant les hommes.

S’il dérobe, il inspirera de l’horreur.

S’il avait commis un meurtre, personne ne pourrait le voir de sang-froid.

Si un enfant est impur, malhonnête dans sa conduite, oh! que ses parents sont à plaindre! Ils fuiront leur pays; ils s’en iront avec lui...

Pour tous ces vices il n’y a qu’une voix dans le monde, et avec raison.

Mais qu’un homme soit sans piété, qu’il adore des idoles, qu’il méprise la Parole de Dieu, qu’il n’aime pas la religion, qu’il ne croie pas sa Bible, qu’il ne prie pas, qu’il prenne le nom de Dieu en vain, qu’il ne craigne point Dieu, — ah! le plus souvent on regardera dans le monde ces péchés comme de peu d’importance comparativement, et comme beaucoup moins odieux que ceux qui se commettent envers le prochain; en sorte que si cet homme est bon citoyen, bon père, bon mari, on s’inquiétera fort peu qu’il n’ait pas la crainte de l’Éternel, qu’il ait d’autres dieux devant sa face, qu’il se prosterne devant des images taillées, qu’il leur dresse des autels et leur allume des cierges, ou qu’il prenne le nom de Dieu en vain.

Mais écoutez l’Éternel, chers enfants!

Non seulement, avant d’écrire: «Tu ne tueras point; tu ne déroberas point,» il a écrit au second commandement: «Tu ne feras point d'image taillée;» et au troisième: «Tu ne prendras point mon nom en vain;», mais il a dit qu’il est un Dieu jaloux, qu’il punira jusqu’à la troisième génération ceux qui le haïssent, et qu’il ne tiendra point pour innocent celui qui aura pris son nom en vain.

Et n’est-il pas bien évident que c’est là ce qui doit être?

Quand un jeune garçon serait doux, complaisant, généreux avec ses frères, ses sœurs et ses camarades, diriez-vous qu’il est aimable, si vous le voyiez en même temps se moquer de son père, insulter sa mère, abandonner les auteurs de ses jours, les négliger, leur parler avec grossièreté, ou même les outrager, les frapper?

Non! non! vous diriez qu’il est un monstre!

Eh bien! que faut-il penser d’un homme qui, tout en remplissant ses devoirs envers ses frères, méprise son Père céleste, dédaigne sa Parole, ne se soucie pas de lui parler quand il l’écoute, et de l’écouter quand il lui parle?

Quoi donc! cesserions-nous d’être coupables parce que l’objet de nos mépris et de nos injustices, au lieu d’être un homme, serait Dieu même, Dieu le Créateur, Dieu le Rédempteur, Dieu le bienfaiteur. Dieu le juge de tous les hommes, Dieu le scrutateur de toutes les consciences?

Ne sentez-vous pas, au contraire, que:

LES PLUS GRANDS PÉCHÉS D’UN HOMME SONT CEUX QU’IL COMMET CONTRE SON DIEU;

et qu’il est tout naturel que les commandements qui concernent ce Dieu soient placés dans le Décalogue avant les autres?

Quand donc, chers amis, vous voulez vous juger vous-mêmes comme Dieu vous juge, demandez-vous non seulement:

«Suis-je véridique? suis-je obéissant? suis-je respectueux envers mon père et ma mère? suis-je honnête et pur dans mes paroles et dans mes pensées? suis-je assidu à mon travail?»

mais demandez-vous AVANT TOUT:

«Est-ce que je crains mon Dieu?

Est-ce que je le sers?

Est-ce que je l’adore? Est-ce que je le prie?

Est-ce que je l’écoute?

Est-ce que j’aime sa Parole, son jour, son peuple, son nom et sa gloire?

Est-ce que je ne prends point son nom en vain?

Est-ce que je me prépare à la venue de Jésus-Christ?»

Avant de vous parler du commandement qui défend de faire des images pour se prosterner devant elles et pour leur rendre un culte, je voudrais attirer un moment votre attention sur ce mot: DIEU EST JALOUX, et sur ce nom qu’il se donne souvent dans l’Écriture: L’Éternel qui est jaloux (Exode XXXIV, 14); il importe de le bien comprendre.

Il ne nous est jamais dit, remarquez-le, que Dieu soit envieux; qu’est-ce donc que la jalousie et qu’est-ce que l’envie?

L’ENVIE, c’est ce mécontentement qu’on éprouve à voir les autres jouir de certains biens qu’on ne possède pas soi-même. Ainsi, un pauvre porte quelquefois envie à un riche, un malade à des gens en santé.

LA JALOUSIE est ce déplaisir, souvent très vif et très profond, qu’une personne ressent lorsque d’autres entrent en jouissance d’un bien dont elle pense qu’elle doit avoir la possession exclusive. Ainsi une mère sera jalouse de l’affection de sa fille; un époux sera jaloux de celle de son épouse; un roi sera jaloux de son autorité royale, ou un père de son autorité paternelle.

Et maintenant que pensez-vous de ces deux sentiments?

Sont-ils bons ou mauvais?

Évidemment l’envie est mauvaise, toujours mauvaise et hideuse; mais la jalousie est bonne ou mauvaise suivant que nous avons ou n’avons pas des droits réels aux biens à l’occasion desquels nous sommes jaloux.

Ainsi une personne qui n’aura pas plus de droits qu’une autre à notre affection ne sera point fondée à en être jalouse. Mais un père devra être jaloux de son autorité sur son enfant, parce qu’il a le droit en même temps que le devoir d’exercer et de conserver cette autorité. Un mari et une femme ont le droit d’être jaloux de leur affection conjugale, parce qu’ils se sont jurés devant Dieu de se la donner à jamais et que nul autre n’a le droit de la posséder.

Mais après tout, chers enfants, qu’est-ce que les droits des hommes quels qu’ils soient?

Les hommes sont si peu de chose; ils durent si peu, ils peuvent si peu, ils méritent si peu, qu’ils ont bien rarement le droit d’être jaloux.

Mais Dieu! Dieu seul a tous les droits! Dieu seul a le droit de dire à sa créature: «Tu m’aimeras de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée (Deut., VI, 5.).» Jésus seul a le droit de dire: «Celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi, n’est pas digne de moi (Matth., X, 37.).» De lui seul le Saint-Esprit a pu dire: «Celui qui n’aime pas le Seigneur Jésus, qu’il soit anathème (1 Cor., XVI, 22.)

Un mari affectionné serait très-affligé, et avec raison, si sa femme lui disait': «Que tu m’aimes ou ne m’aimes pas, peu m’importe! Fais ce que tu voudras; je ne suis point jalouse de ton affection!» Et si ce mari avait témoigné à sa femme le plus grand amour, s’il s’était jeté dans les flammes pour elle, s’il lui avait sauvé deux fois la vie, s’il lui avait pardonné de grandes fautes, s’il l’avait aimée, malgré ses défauts, avec une étonnante persévérance, s’il avait souffert pour elle des mépris et des supplices, oh! nous trouverions certes qu’il a le droit d’être jaloux, et que même ses amis ont le droit de l’être pour lui.

Eh bien, mes chers enfants, qu’est-ce que tout ce que je viens de dire auprès des droits du Seigneur Jésus-Christ, qui nous a aimés malgré nos défauts, nos chutes, nos misères; qui s’est livré à la mort pour nous, lui le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs; qui aime les pauvres, les misérables, les pécheurs, si indignes de son affection!

Ah! certes, il a le droit d’être jaloux de notre cœur, et tous ses serviteurs ont le droit de l’être pour lui; aussi voyons-nous ce sentiment chez les hommes de Dieu. Le prophète Élie s’écriait: «J’ai été extrêmement ému à jalousie pour l’Éternel, le Dieu des armées, parce que les enfants d’Israël ont abandonné ton alliance (1 Rois XIX, 10.);» et Paul écrivait aux Corinthiens: «Je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul mari pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste (2 Cor. XI, 2.).» C’est ainsi que nous devons être affligés et même émus d’indignation quand notre Dieu est abandonné, négligé, offensé, outragé.

Plus qu’un mot sur ce second commandement qui nous défend de nous faire des images pour leur rendre un culte quelconque. Il vous semble probablement peu nécessaire pour nous, car il n’y a certes point d’images dans cette chapelle, ni dans les autres temples de notre cité. Cependant il importe que nous comprenions bien le tort et le malheur de ceux qui en ont, afin que nous nous intéressions aux efforts qu’on fait pour les éclairer, et afin que nous remercions Dieu de nous avoir fait naître dans un temps et dans un pays où sa Parole est connue et observée.

Les Juifs se sont souvent livrés à l’idolâtrie dans les temps anciens; mais, depuis la venue de Jésus-Christ, ils n’ont plus jamais servi les images.

Combien il est triste que les catholiques romains les aient, au contraire, introduites dans leurs églises! Si vous y entriez, vous les trouveriez pleines de représentations du Père, du Fils et du Saint-Esprit; de la Vierge, qu’ils appellent la reine des cieux; d’hommes morts, les uns depuis cent, les autres depuis mille ans, qui, durant leur vie, ont été de pauvres pécheurs comme nous; à plusieurs desquels Dieu a fait miséricorde, mais à qui on adresse des prières comme si on les croyait présents partout et capables d’entendre à la fois ce qu’on leur dit à Genève, ce qu’on leur dit à Thonon, ce qu’on leur dit à Rome, ou ce qu’on leur dit à Goa dans les Indes.

Bien plus, les catholiques en attendent des guérisons dans leurs maladies et des délivrances dans leurs dangers, tellement qu’ils font souvent des centaines de lieues pour aller prier devant une de ces images plutôt que devant une autre; et cela, non pas seulement dans de pauvres villages de paysans ignorants, mais nulle part plus qu’à Rome, sous les yeux du pape, comme je l’ai vu moi-même.

Chers enfants, il faut beaucoup aimer les catholiques romains; il faut leur témoigner cette affection autant qu’on le peut; mais il faut haïr l’erreur qui les perd, qui les détourne de Dieu et leur fait violer ses saints commandements!

Il faut prier tous les jours pour ces frères qui vont de village en village, au travers du froid, des moqueries et quelquefois même des mauvais traitements, pour leur porter la Bible et pour les presser de la lire, de la suivre, et de renoncer aux traditions des hommes et aux images taillées; il faut aussi remercier Dieu de nous avoir mis à l’abri de ce grand mal.

Il y a beaucoup d’autres erreurs dans l’Eglise romaine, mais celle dont nous venons de parler suffirait pour nous exciter à une «jalousie de Dieu» et pour nous donner un grand désir de la voir se convertir au Seigneur.

Nous avons, il est vrai, dans nos maisons, des portraits de nos parents et de nos amis, et, s’ils sont morts ou absents, nous regardons souvent ces portraits avec une larme d’affection, mais nous ne les suspendons pas dans nos temples; nous n’allumons pas des chandelles et nous ne brûlons pas de l’encens devant eux pour les adorer.

Je sais bien que beaucoup de nos frères de l’Eglise romaine disent qu’ils n’adorent pas eux-mêmes ces images, mais qu’ils le laissent faire au peuple.

Ah! chers enfants, il ne faut pas tolérer un si grand mal; il ne faut pas encourager le peuple à l’idolâtrie; il ne faut pas surtout violer le commandement de Dieu.

Lisez dans l’Écriture quelle était la colère du Seigneur toutes les fois que l’ancien peuple, plus excusable pourtant que celui d’aujourd’hui puisqu’il était tout entouré d’idolâtres, se livrait à ce péché. Qui aurait jamais pu croire qu’on y retomberait dans des pays chrétiens!

Ce n’est pas pour nous enorgueillir que nous faisons ces réflexions.

Nous avons beaucoup à nous humilier de toutes les infidélités de notre culte, de nos personnes, de nos familles; mais nous ne devons pas pour cela fermer les yeux à la grandeur d’un péché que l’Éternel a à sérieusement condamné, et à l’occasion duquel il a dit qu’il est un Dieu jaloux.



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