Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

QUATORZIÈME LEÇON

EXODE, VII, 14-25


14 L’Éternel dit à Moïse: Pharaon a le coeur endurci; il refuse de laisser aller le peuple.

15 Va vers Pharaon dès le matin; il sortira pour aller près de l’eau, et tu te présenteras devant lui au bord du fleuve. Tu prendras à ta main la verge qui a été changée en serpent,

16 et tu diras à Pharaon: L’Éternel, le Dieu des Hébreux, m’a envoyé auprès de toi, pour te dire: Laisse aller mon peuple, afin qu’il me serve dans le désert. Et voici, jusqu’à présent tu n’as point écouté.

17 Ainsi parle l’Éternel: A ceci tu connaîtras que je suis l’Éternel. Je vais frapper les eaux du fleuve avec la verge qui est dans ma main; et elles seront changées en sang.

18 Les poissons qui sont dans le fleuve périront, le fleuve se corrompra, et les Égyptiens s’efforceront en vain de boire l’eau du fleuve.

19 L’Éternel dit à Moïse: Dis à Aaron: Prends ta verge, et étends ta main sur les eaux des Égyptiens, sur leurs rivières, sur leurs ruisseaux, sur leurs étangs, et sur tous leurs amas d’eaux. Elles deviendront du sang: et il y aura du sang dans tout le pays d’Égypte, dans les vases de bois et dans les vases de pierre.

20 Moïse et Aaron firent ce que l’Éternel avait ordonné. Aaron leva la verge, et il frappa les eaux qui étaient dans le fleuve, sous les yeux de Pharaon et sous les yeux de ses serviteurs; et toutes les eaux du fleuve furent changées en sang.

21 Les poissons qui étaient dans le fleuve périrent, le fleuve se corrompit, les Égyptiens ne pouvaient plus boire l’eau du fleuve, et il y eut du sang dans tout le pays d’Égypte.

22 Mais les magiciens d’Égypte en firent autant par leurs enchantements. Le coeur de Pharaon s’endurcit, et il n’écouta point Moïse et Aaron, selon ce que l’Éternel avait dit.

23 Pharaon s’en retourna, et alla dans sa maison; et il ne prit pas même à coeur ces choses.

24 Tous les Égyptiens creusèrent aux environs du fleuve, pour trouver de l’eau à boire; car ils ne pouvaient boire de l’eau du fleuve.

25 Il s’écoula sept jours, après que l’Éternel eut frappé le fleuve.


* * *

Chers enfants, Dieu a fait dans tous les temps des miracles admirables, éclatants et variés, en faveur de son peuple d’Israël, tantôt pour le châtier, tantôt pour le délivrer; mais toujours pour donner instruction à ses rachetés et pour confirmer leur foi. Oui, il en a fait dans tous les temps, et il en fait même à l’heure qu’il est.

Hier encore, à Genève, les Israélites célébraient dans leur synagogue le culte du Sabbat; et dans tous les pays du monde, en Europe, en Amérique, aux Indes et jusque dans les contrées de l’Afrique où jamais européen n’a mis les pieds, vous trouveriez ce même peuple toujours conservé, toujours méprisé, toujours persécuté; jamais confondu avec les autres familles de la terre; toujours rejetant le contenu de la Bible; mais toujours la possédant et la lisant chaque samedi dans toutes les synagogues, parce qu’elle «lui a été confiée (Rom., III, 2.)

N’est-ce pas là un miracle étonnant, inexplicable, qui vaut tous les autres, ou plutôt qui est plus fort que tous les autres, parce qu’il ne peut donner lieu à aucune illusion, parce qu’il dure depuis trois mille ans, et parce que plus on y veut réfléchir, plus on le voit grandir?

Mais vous comprendrez, sans doute, qu’il fallait des prodiges plus éclatants encore, s’il est possible, ou, pour mieux dire, une suite de prodiges, pour tirer ce grand peuple hors du puissant royaume d’Égypte et pour rendre deux pauvres vieux bergers capables d’entraîner toute cette nation loin du pays qu’elle habitait depuis plus de deux cents années, et de la conduire, à travers les déserts, à la recherche et à la possession d'une autre contrée peuplée de nations plus puissante et plus belliqueuses qu’elle-même.

Nous vîmes, dimanche, le premier de ces prodiges; il était effrayant, mais il n’était point sévère encore. La verge s’était bien changée en un énorme serpent, mais sans faire aucun mal ni au roi, ni à ses serviteurs; malgré cela, nous est-il dit, le coeur de Pharaon s'était endurci et il n'avait point écouté Moïse et Aaron. Alors l’Éternel leur ordonna de se tenir prêts dès le lendemain matin; les Égyptiens et leur roi s’étaient endurcis devant un premier miracle sans sévérité; maintenant les dix plaies, ces terribles plaies d’Égypte dont vous avez souvent entendu parler, allaient commencer.

Avant d’aller plus loin, dites-moi, chers enfants, ce que c’est qu’un miracle?

Est-ce une action de la puissance de Dieu, une œuvre impossible à l’homme et possible à Dieu seul?

Non, mes amis; car alors tout ici-bas serait miracle.

Le lever du soleil chaque matin; la naissance d’un petit oiseau qui court au moment où il sort de son œuf; celle des millions insectes qui éclosent tous les jours; la croissance d’un arbre, celle d’un brin d’herbe, tout serait un miracle. Ma vie et la vôtre seraient un miracle continuel, et même un miracle tout semblable à celui que Moïse accomplit sur les eaux du Nil.

En effet, à chaque seconde l’eau se change en sang dans notre corps, et court dans nos artères et dans nos veines par le moyen de notre cœur, qui bat quatre mille fois par heure, et lance à chacun de ces battements une once de sang, c’est-à-dire la valeur de deux cuillerées. Les dix-huit à vingt livres de sang que renferme le corps d’un homme en font ainsi le tour quatorze fois par heure, en sorte qu’il passe environ deux cent cinquante livres de sang par heure dans son cœur.

Si vous pouviez voir de vos yeux ce jet de sang lancé constamment le jour et la nuit comme par le tuyau d’une pompe à incendie, vous seriez effrayé. Et ce sang, c’est l’eau que vous avec bue, le pain que vous avez mangé! On n’appelle pas cela un miracle, et pourtant c’est bien certes une action de la puissance de Dieu, impossible à l’homme.

Qu’un enfant vienne au monde, qu’il sorte du sein de sa mère avec ses yeux pour voir, ses oreilles pour entendre, ses petites mains pour saisir, ses facultés admirables pour devenir un homme, peut-être un homme de génie, et ses affections pour devenir peut-être un héritier de la vie éternelle, c’est bien certes une œuvre de la puissance de Dieu, mais on ne l’appelle pas non plus un miracle.

Qu’est-ce donc qu’un miracle?

Est-ce une action de la puissance de Dieu qui surpasse notre intelligence et qu’il nous est impossible d’expliquer?

Non plus; car alors encore tout serait miracle ici-bas. Je ne puis expliquer la naissance du petit oiseau qui sort tout vivant de son œuf ou celle du moindre vermisseau, ni la formation d’un chêne ou d’un brin d’herbe, ni le mouvement de la terre, qui tourne sur elle même plus vite que ne court un boulet de canon, faisant sept lieues dans le court espace d’une seconde, et volent ainsi jour et nuit dans l'espace, avec ses fleuves, ses mers, ses continents, ses montagnes et ses villes!

Qu’est-ce donc qu’un miracle?

Mes amis, c’est une œuvre de la puissance de Dieu opposée à la manière dont il agit habituellement. Ainsi quand il fait naître un enfant avec ses yeux, son ouïe, ses mains, son esprit et toutes ses facultés, ce n’est pas un miracle, parce qu’il le fait souvent. Ou quand il fait mourir un autre enfant, qu’il ordonne que son âme sorte de son corps, que ce corps se décompose et redevienne quelques poignées de poussière, ce n’est pas non plus un miracle, parce qu’il le fait souvent.

Mais si Dieu relevait ce petit enfant de son tombeau; s’il le faisait ressusciter tout brillant de santé et de beauté du sein de cette terre où nous l’avions déposé (ce qui ne serait pas plus merveilleux et plus difficile que sa création et sa conservation), alors cela s’appellerait un miracle, parce que c’est une œuvre que Dieu n’a voulu faire qu’un très petit nombre de fois depuis la création du monde, et qu’il n’a faite qu’à la voix de son Fils, de ses prophètes et de ses apôtres.

Mais supposons que Dieu eût relevé du tombeau, tous les jours, depuis des siècles, un grand nombre de petits enfants, on n’appellerait pas plus cela un miracle qu’on n’appelle aujourd’hui un miracle le réveil d’un enfant endormi, ou la formation d’une chenille en une chrysalide et ensuite en un brillant papillon.

Pour qu'un fait mérite le nom de miracle, il ne suffît donc pas qu’il soit grand, admirable, supérieur à toutes les forces de l’homme, supérieur même à son intelligence, non: il faut qu’étant tout cela, il soit en outre tout à fait en dehors des voies ordinaires et de ce qu’on appelle le cours naturel des choses.

Mais pourquoi Dieu a-t-il fait des miracles?

Est-ce pour convertir les hommes?

Non: jamais un miracle ne changera le coeur; la Parole de Dieu et son Esprit accomplissent seuls cette œuvre-là, mais les miracles ont été donnés par Dieu à ses envoyés et à ses prophètes chargés d'annoncer les premiers la vérité, et d’écrire les livres sacrés de l'Ancien et du Nouveau Testament, afin d’établir que ces hommes venaient de sa part, et de nous rendre attentifs à la vérité qui seule convertit.

Dieu a voulu rendre témoignage à sa Parole; il fallait que les hommes qui venaient écrire la Bible eussent leurs lettres de créance, c’est-à-dire la puissance de faire des œuvres que nul homme ne peut accomplir, pour que nous fussions assurés qu'ils sont les envoyés de Dieu et que les livres qu’ils nous ont apportés sont les livres de Dieu.

Il a donc voulu que Moïse, chargé de nous donner le commencement de l’Ancien Testament, fît des prodiges à la face du monde, en présence d’amis et d’ennemis; et il en a usé de même pour les auteurs du Nouveau Testament.

Mais figurez-vous ce que dut être le premier miracle par lequel Dieu frappa l’Égypte. Pharaon avait endurci son cœur; il n’aurait même peut-être plus voulu recevoir dans son palais ces deux vieillards israélites qu’il haïssait; c’est pourquoi Dieu dit à Moïse: Va-t’en dès le matin vers Pharaon; voici, il sortira vers l’eau; je veux que ce miracle se fasse en plein air; tu te présenteras donc devant lui sur le bord du fleuve, de ce fleuve où l’on te jeta il y a quatre-vingts ans; et tu prendras en ta main la verge qui a été changée en serpent, cette terrible verge qui doit rappeler à Pharaon la puissance du vrai Dieu; tu lui renouvelleras solennellement devant toute sa cour l’ordre que je lui ai donné.

Tu lui diras: L’Éternel, le Dieu des Hébreux, m’avait envoyé vers toi pour te dire: Laisse aller mon peuple, afin qu’il me serve au désert. Mais voici, tu n’as point écouté jusqu’ici. Ainsi a dit l’Éternel: Tu sauras à ceci que je suis l’Éternel: Voici, je m’en vais frapper de la verge qui est en ma main les eaux du fleuve et elles seront changées en sang; et le poisson qui est dans le fleuve mourra, et le fleuve deviendra puant et les Égyptiens travailleront beaucoup pour Prouver à boire les eaux du fleuve.

Moïse obéit à l’Éternel; il somma de nouveau le roi. Hélas! ce fut inutile. Alors il remit à Aaron la verge miraculeuse, et Aaron, ayant levé la verge, frappa les eaux du fleuve. Pharaon et ses serviteurs le voyant, et toutes les eaux furent changées en sang, et le poisson qui était au fleuve mourut, et le fleuve en devint puant.... et il y eut du sang par tout le pays d'Égypte.

Jugez de l’épouvante et de la détresse des Égyptiens! Le beau fleuve du Nil fait, vous le savez, leur richesse; il traverse leur pays, et toutes les années il y déborde au mois d’août; il s’élève de vingt pieds, couvre, arrose et engraisse leurs plantations d’un limon tellement fécondant, que le blé y rapporte cent pour un.

On était alors au mois de février, temps où les eaux sont basses, quoique le Nil soit encore une grande rivière; Moïse et Aaron le frappent de leur verge, et il est changé en sang!

Les citernes, les canaux, les réservoirs construits en bois et en pierre sont pleins d’un sang rouge, visqueux et bientôt décomposé et puant! Représentez-vous, mes enfants, qu’un matin le lac, à Genève, devînt du sang, le Rhône une rivière de sang, et que toutes nos fontaines versassent du sang. Quelle horreur dans toute notre ville! quel effroi!

Mes chers amis, nous buvons notre eau comme nous respirons notre air tous les jours sans y penser, et sans en remercier Dieu; mais comme nous en sentirions le prix si nous venions à en manquer! Un homme qui serait enfermé vivant dans une bière, que ne donnerait-il pas pour avoir de l’air! Un malade souffrant d’oppression ou de paralysie des poumons, que ne donnerait-il pas pour respirer? J’ai vu un de mes amis suffoqué par suite d’une maladie de cœur et qui s’écriait: «Ouvrez-moi la gorge!» Un voyageur dans un désert brûlant donnerait un royaume, s’il l’avait, pour un verre d’eau.

Je me rappelle avoir entendu raconter à notre excellent ami le missionnaire Gobat, lorsqu’il revint d’Abyssinie, les horribles souffrances, semblables à celles des Égyptiens au bord du Nil, qu’il avait endurées dans ces mêmes contrées. Il s’était embarqué à Suez pour faire six cents lieues sur la mer Rouge. Ses bateliers arabes descendirent à terre au lieu appelé les fontaines de Moïse et y remplirent leurs outres d’une eau en apparence limpide, mais infectée de petits insectes invisibles qui y moururent bientôt et la rendirent fétide et impossible à boire. M. Gobat resta six jours sans eau sous le soleil de l'Afrique, et dans de telles souffrances, qu’il en eut des vomissements de sang.

Ah! chers enfants, rendons grâces tous les matins et tous les soirs, même pour l'eau que nous buvons et pour l’air que nous respirons, parce que nous ne méritons ni l’air, ni l’eau, ni le pain qui nous sont donnés, et qui seraient un grand soulagement pour beaucoup de personnes.

Mais l’on demandera peut-être pourquoi Dieu punissait ainsi tous les Égyptiens, tandis que c’était leur roi seul qui avait péché.

Que répondriez-vous à cette question?

Mes enfants, quand Dieu poursuit ainsi sur tout un peuple les crimes de son gouvernement, c’est que le peuple lui-même y a pris une grande part. Que de crimes les Égyptiens ne commettaient-ils pas chaque jour au bord de ce fleuve! Je ne vous en rappellerai que deux.

1. N’avaient-ils pas, pendant longtemps, jeté dans la rivière les fils des Israélites?

Ne les y avaient-ils pas jetés vivants comme on y jetterait de vils animaux? Ils l’avaient teint du sang de ces pauvres enfants, et Moïse pouvait dire comme saint Jean: «Tu leur as donné du sang à boire, car ils en sont dignes (Apoc., XVI, 6.).

2. Il y avait bien plus encore: au lieu d’adorer le vrai Dieu dont «la puissance et la divinité se voient comme à l’œil dans ses œuvres,» ils adoraient le Nil, «la créature au lieu du Créateur», et parce que Dieu leur faisait du bien par ce grand fleuve, ils adoraient le fleuve et non pas Dieu: ce que font encore les Hindous au bord du Gange.

Saint Paul dit que les païens, en cela, sont «inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont pas glorifié comme Dieu (Rom., I, 20, 25.)

Les Égyptiens avaient changé le fleuve en Dieu, et Dieu changeait le fleuve en sang, et ce sang devint puant.

Ah! mes enfants, quand nous nous faisons des idoles d’une créature, quand nous mettons en elle tout notre bonheur, toute notre crainte, toute notre confiance, toute notre pensée, au lieu de les mettre en Dieu qui nous l’a prêtée, nous méritons que Dieu nous l’ôte, ou nous la change, ou nous la rende amère.

Voilà pourquoi il retire souvent à ses élus des êtres qui leur étaient plus chers que Dieu et qui leur faisaient oublier Dieu. Ils meurent; leur sang se corrompt comme les eaux du Nil; il faut les mettre dans la terre, où nous descendrons tous bientôt à notre tour.

Le malheureux Pharaon eut de nouveau recours à ses devins. Je vous ai déjà dit que les païens ont de tout temps donné leur confiance à des magiciens ou sorciers que leurs rois entretiennent à leur cour; et encore aujourd’hui l’empereur des Birmans, celui de la Chine et de Siam ont des astrologues ou des magiciens qui trompent le peuple, soit par des artifices, soit par des communications avec le diable que je ne puis ni comprendre, ni expliquer, mais que la Bible signale.

Elle nous en montre en Égypte, à Babylone (Dan., Il, 2.), à Samarie (Actes, VIII, 9.), dans l’île de Chypre (Actes, XIII, 8), à Philippes (Actes, XVI, 16.), et à Ephèse (Actes, XIX, 19.), où les gens qui s’adonnaient à ces arts secrets, y renoncèrent en se convertissant et brûlèrent des livres pour la valeur de cinquante mille écus.

Je vous ai déjà expliqué que ces malheureux magiciens pouvaient avoir deux moyens de tromper le peuple: ou par des ruses, des fraudes et des tours comme des escamoteurs; ou bien par un commerce avec le diable que nous ne comprenons pas et qui les rendait capables défaire quelques œuvres extraordinaires, quoiqu’imparfaites et limitées; car, dans ce cas-ci, par exemple, au lieu de rendre les eaux du Nil à leur état primitif, ils réussirent seulement à produire du sang, probablement dans quelques baquets de cette eau que les Égyptiens avaient trouvée en creusant autour du fleuve (v. 24).

Mais Pharaon se contenta de ces faibles apparences pour endurcir son cœur, pour ne plus écouter, et même il tourna le dos à Moïse et à Aaron, s’en alla dans sa maison, et n’appliqua point son cœur aux choses qu’il avait vues.

Vous avez aussi reçu de grands avertissements, mes amis; cette Parole de Dieu est accompagnée des signes manifestes que c’est lui qui l’a donnée.

Ah! n’imitez pas les malheureux qui veulent la considérer comme un livre ordinaire et qui lui tournent le dos.

Lisez-moi Hébr., II, 1-4. Non, chers enfants, ne vous en allez pas dans vos maisons en pensant à autre chose! Que votre cœur, naturellement porté à l’endurcissement, se tourne, au contraire, vers le Seigneur, qui a promis d’y graver ses lois et ses commandements!



 

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