ÉTUDES CHRÉTIENNES

DES PÉCHEURS ET DU PÉCHÉ

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Ne sont-ils pas bien misérables ceux qui ne pourraient pas être heureux, lors même que tous leurs désirs seraient accomplis?

Ceux qui ne veulent pas écouter Christ leur disant, dans un jour de grâce: Viens à moi, l'entendront dire, dans un jour de jugement: Retire-toi de moi.

La conversion d’un pécheur est un plus grand miracle que la création d’un monde.

Les hommes qui sont le moins sérieux ont les plus grandes raisons de l’être.

Si vous ne faites pas ce que vous pouvez faire, comment espéreriez-vous que Dieu fera en vous ce que vous ne pouvez pas faire?

Est-ce au moment de mourir que vous commencerez à bien vivre?

Pour ne pas aller en enfer,

il faut savoir et confesser que vous avez mérité d’y aller.

Pécheurs, d’une manière ou d’autre vous devez éprouver un changement: Si votre coeur ne change pas en bien, votre condition changera en mal.

Celui qui plaide pour le péché est l’avocat de son accusateur.

Souffrir plutôt que de pécher, c'est une maxime chrétienne.

LE PÉCHÉ CREUSE UN TOMBEAU POUR LE CORPS,

ET ALLUME UN ENFER POUR L'ÂME.

Nous devons être malades du péché, avant de pouvoir mourir au péché.

Comment pouvons-nous dire que nous aimons Christ, si nous aimons le péché? – Le péché qui fut son ennemi pendant que Christ était sur la terre, et qui est encore son ennemi maintenant que Christ est dans le ciel?

La sentence contre le péché a été prononcée par la mort de Christ,

mais elle n’est exécutée qu’à la mort du chrétien.

Il n’y a pas un seul péché dont la source ne remonte à l’incrédulité.

Nous devrions avoir honte du péché, mais non rougir d’en avoir honte.

Celui qui craint vraiment Dieu est affranchi du péché; il y voit plus de mal que dans tous les maux du monde.

Quiconque est, sincère hait le péché en lui et le plaint en autrui.

Le manque de douleur pour le péché témoigne plus de manque d’amour pour Christ que le péché lui-même.

Le péché est la maladie de l'âme, et Christ est le seul médecin qui la puisse guérir.

Que notre chair est sensible! et que nos cœurs sont durs! Il y paraît dans les sentiments tout divers avec lesquels nous portons la souffrance et le péché.

Craignons de penser devant Dieu ce que nous craindrions de faire devant les hommes; car Dieu connaît nos cœurs mieux encore que l’homme ne voit nos actions.

(Extrait d'une traduction inédite des Pensées choisies de John Mason.)

Archives du christianisme 1835 01 24