Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

ETUDES CHRETIENNES.

Qu’est-ce que le Christianisme a fait pour la liberté?

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La liberté! Tout le monde en parle aujourd'hui; on en parle dans les rues, sous la chaumière, dans les palais des rois et à la tribune nationale.

La liberté! question immense qui renferme elle seule tous les intérêts de la vie, et toutes les questions de l’humanité.

La liberté! source de biens ou de maux, selon la manière de la comprendre et d’en développer les éléments!

La liberté! volcan qui bouleverse les états, hydre qui dévore les rois et les peuples!

La liberté! fleuve de bénédiction qui apporte aux hommes la prospérité, la richesse et le bonheur!

Oui, la liberté produit tous ces biens et tous ces maux, selon qu'elle est bien ou mal comprise, selon qu’elle pénètre dans des âmes qui réunissent ou qui ne réunissent point les conditions nécessaires à son développement et à ses bienfaits.

Je le répète: la liberté, question immense qui embrasse elle seule tous les intérêts de la vie, toutes les questions de l’humanité!


Le Christ qui a aimé l’homme d’une amitié si pure, si désintéressée, si ardente, le Christ n’a-t-il rien fait pour la liberté au monde? Lui seul, il a fait plus que tous les philanthropes dont le génie a cherché le bien des hommes, dont la vie a été consacrée au bonheur des nations!

IL y a quatre sortes d’esclavage:

- l'esclavage politique,

- l'esclavage civil,

- l'esclavage religieux,

- et enfin, l'esclavage moral.

Et si nous trouvons que le Fils nous affranchit sous ces différents rapports, il faudra qu'on reconnaisse comme vraie dans le sens le plus complet l’assertion que nous venons de faire.


I. D’abord, l'esclavage politique: nous appelons ainsi l’état d’un peuple qui gémit sous un gouvernement injuste dans ses lois et cruel dans son administration: cet état, il semble que la religion de l’Évangile ne doit rien faire pour le changer, car le Maître et les disciples se sont toujours abstenus d’attaquer les principes de la terre, et de rien prescrire sur la forme des gouvernements, sur l’état politique des peuples. Mon règne n'est pas de ce monde, a dit le Maître. Soumettez-vous aux puissances supérieures, ont dit les disciples. Tel est le principe politique de l’Évangile; c’est le seul qu’il proclame, et j’ajoute, c’est le seul qu’il devait proclamer!

En effet, quelles difficultés immenses la politique n’aurait-elle pas jetées dans la marche du Christianisme! que de passions soulevées! que de désordres produits! D’ailleurs, il était impossible à la religion chrétienne de donner un système politique qui fut de tous les lieux, de tous les temps et de toutes les nations. Cela était impossible, parce que la nature des gouvernements est toujours déterminée par les mœurs, et par l’état intellectuel des peuples: à tel peuple, il faut un gouvernement monarchique; à tel peuple, un gouvernement constitutionnel; à tel peuple, un gouvernement républicain. Sous ce rapport, Jésus-Christ n’a rien défini et n’avait rien à définir.

Et cependant partout où l’Évangile a été admis, l’Évangile a eu des résultats immenses sur l'état politique des peuples! Pourquoi?

Parce que l’Évangile pose des principes généraux qui sont indispensables aux nations dans tous les pays, dans tous les temps et sous toutes les formes de gouvernement.

- Aux peuples, l’Évangile prescrit l’amour et l’honneur à l’égard du souverain;

- aux souverains, il prescrit l’amour des peuples et la justice dans les lois; et au-dessus des peuples

- et des rois, il place comme le roi suprême, comme la loi que nul ne viole impunément, il place la volonté de Jéhovah, de Jéhovah qui veille toujours, de Jéhovah qui dispose de tout, des rois et des peuples, de la terre et du ciel, du temps et de l’éternité!

Admirable sagesse de Christ!

En apparence, il ne fait rien pour l’état politique des hommes, et en réalité il change l’état politique des nations! Il s’adresse au cœur des peuples et au cœur des rois, et à tous il impose l'amour du devoir, l’amour de la Loi qui émane du ciel I Et dans un pays où l’amour de la loi de Dieu, où la crainte de Dieu se manifestent par le commandement et par l’obéissance, je vous le demande, lecteur, dans un tel pays n’y a-t-il pas véritablement la liberté?

Oui, il y a la liberté sous un tel gouvernement, qu'il soit despotique ou constitutionnel, monarchique ou républicain! Dans les idées de l’homme, le bonheur des peuples tient à telle forme de gouvernement; le Législateur céleste, lui, ne s’inquiète point de la forme des gouvernements, et sous toutes les formes gouvernementales, les peuples doivent être, par l’Évangile, libres et heureux!


II. Comme l’Évangile tend à détruire l'esclavage politique, de même il tend à détruire l'esclavage civil, l’esclavage domestique, l’esclavage de la famille.

Qu’est-ce que l’esclavage de la famille  ?

C’est pour l’épouse, pour les enfants et pour les serviteurs, la négation du droit, l'absence du droit; et Jésus-Christ proclame la justice, le droit pour tous; pour le petit et pour le grand, pour le pauvre et pour le riche, pour le faible et pour le fort! De plus, Jésus-Christ pose le principe, L'IMMENSE PRINCIPE DE LA CHARITÉ; et il l’explique de manière à ne laisser aucune ressource à la tyrannie, aucun subterfuge à la mauvaise foi.

Les apôtres ont parfaitement compris la pensée du Maître, et, comme lui, ils déclarent que tous les hommes sont frères, ils proclament ouvertement l'égalité des hommes devant Dieu. ET CEPENDANT ILS RESPECTENT L’ORDRE ÉTABLI, et ils n’appellent pas les esclaves à la liberté, parce qu'ils savent bien que, pour arriver à l’abolition de l’esclavage, il y a quelque chose de plus à faire qu’à proclamer la liberté pour tous.

Ils respectent l’ordre établi; mais là où les maîtres et les esclaves sont convertis à l’Évangile, les apôtres exigent des maîtres qu’ils traitent leurs esclaves en frères; et ils laissent au temps et à l’Évangile de préparer l’affranchissement des hommes, et de mûrir le fruit d’une pleine liberté. Sagesse admirable, dirons-nous encore, sagesse admirable qui change ainsi la place du monde, en proportionnant le bien à ce que le monde peut recevoir!

Sagesse divine, qui s’occupe mystérieusement du bonheur des hommes, et, sans qu’ils le demandent, leur prépare tous les bienfaits de la civilisation! Oh! béni sois-tu, soleil de justice et de charité, béni sois-tu de ce que tu nous fais voir, en son midi, ce jour que tu éclairas de tes premiers rayons, il y a dix-huit cents ans! Béni sois-tu, Père miséricordieux des hommes, de ce que par ta Parole tu nous as affranchis de l’esclavage politique et de l'esclavage de la cité!!!


III. Mais la liberté politique et la liberté civile, pour être complètes, entières, doivent être accompagnées de la liberté religieuse, de la liberté de culte et de foi.

La liberté religieuse répond à l’un des premiers besoins de l’homme, à un besoin profond, éternel, puisqu’elle répond au besoin de la foi, de l’espérance et de l’immortalité.

Il semble qu'un besoin général, profond, éternel, ne devrait jamais avoir trouvé de contradicteurs; qu’il devrait toujours avoir paru simple et naturel, comme le besoin de manger et de respirer.

Et cependant il a fallu six mille ans (document publié en 1837) d’existence au monde pour commencer à jouir de la liberté religieuse!

Six mille ans d’expérience aux conducteurs des nations pour reconnaître la liberté religieuse!

Six mille ans d’expérience aux hommes pour en avoir de justes idées!

Ou plutôt sans la révélation que l’Évangile nous a faite de ce droit, ce droit serait éternellement resté enfoui dans l'abîme de notre ignorance naturelle.

Vous penserez comme nous, lecteur, si vous considérez que l’intolérance est rigoureusement conforme aux règles de la logique, et que même à certains égards elle découle directement de la foi.

Qu’est-ce que croire, avoir la foi?

C’est tenir à des doctrines importantes, précieuses, d’autant plus précieuses qu’elles embrassent l'éternité. Il est donc naturel de tenir pour un mal funeste tout ce qui peut combattre ce bien de la foi, il est naturel de le tenir pour un mal funeste, et il est naturel de prévenir ce mal quand il n’existe pas encore, et de le détruire lorsqu’il est établi; en d’autres termes: Il est naturel d'être intolérant! Au premier aspect, il n’y a rien de plus légitime; ou plutôt, au premier aspect, l’intolérance est un devoir sacré; et cependant l’intolérance est tout ce que l’on peut trouver de plus injuste, de plus absurde et de plus cruel!

L’incrédulité moderne a dit: Les religions païennes ne furent pas intolérantes, et il faut convenir que, sous ce rapport au moins, le paganisme était supérieur à la religion de Christ.

Non, il ne faut pas en convenir; car LES PAÏENS PERSÉCUTÈRENT LES PREMIERS CHRÉTIENS, et d’une persécution implacable, affreuse; et si les religions du paganisme se supportèrent mutuellement, c’est parce qu’elles n’exigeaient point de conviction, point de foi, et il n’y en avait point; et là où il n'y a point de conviction, il doit y avoir nécessairement tolérance et support; là où il n’y a point de conviction, l’intolérance est impossible!

Le support et la foi, l’alliance du support et de la foi, de la tolérance et de la foi, voilà le mystère qui fut à jamais ignoré des hommes, qui a été inconnu chez tous les peuples de l’antiquité, chez les peuples du moyen-âge et qui est encore si mal éclairci pour les peuples modernes, et en général pour les législateurs des peuples chrétiens.

Nous aurions pu même ajouter pour les législateurs du peuple français!

À Dieu ne plaise que nous méconnaissions tout ce qui a été fait depuis quarante ans, et particulièrement depuis 1830, pour les églises protestantes. Cependant nous ferons remarquer à ce sujet que des églises ne seront sur le pied de l’égalité avec les églises catholiques, que lorsque les sommes qui leur sont allouées dans le budget de l’État seront en proportion des sommes accordées pour les frais du culte catholique.

Sous la Restauration, les frais du culte catholique revenaient à un franc par individu, et à un quart de franc pour le culte réformé. Chaque citoyen payait donc pour le culte catholique trois quarts en sus de ce qu’il payait pour le culte réformé!

Assurément cette énorme différence n’est pas encore comblée; et il importerait d'autant plus qu’elle le fut, que le traitement des pasteurs n’est, en général, que les deux tiers de ce qu’il est rigoureusement nécessaire qu’il soit; que dans certaines églises, il n’est que la moitié, et dans quelques-uns même le tiers, oui, le tiers de ce qu’il doit être!

Au reste, la liberté des cultes ne sera complètement satisfaisante, complètement rationnelle, que lorsque chaque citoyen jouira de ses droits sous ce rapport, à quelque secte qu’il appartienne, et quelle que soit la forme de son culte: il est inutile de dire que les limites de la liberté doivent s’arrêter au respect profond pour la morale publique et pour la morale privée. Le droit ne peut jamais dégénérer en licence, il cesserait d'être lui-même.

Et voilà cependant le mystère que l'Évangile a révélé selon toutes les règles de la justice, du droit et de la charité. Tout ce qu’il y a de contradictoire dans la question, l’Évangile l’a pleinement concilié; il a concilié les choses qui semblaient les plus opposées, savoir la foi et la liberté.

Celui qui ne croit point est déjà condamné: VOILÀ POUR LA FOI!

Mon règne n’est pas de ce monde: VOILÀ POUR LA TOLÉRANCE ET LA LIBERTÉ!

Et la vie entière du Christ est la représentation fidèle de ces grands principes, de ces idées fécondes: toute sa vie, il poursuit l’incrédulité avec l'épée à deux tranchants de sa Parole; et, toute sa vie, il supporte l'incrédulité avec la douceur d’un agneau! Il la supporte, alors même qu'il est l’objet de ses calomnies, de ses persécutions, de ses fureurs! Il la supporte, et pour elle ses prières montent aux cieux!


IV C'est ainsi que se trouve dans l’Évangile et dans la vie du Christ, la proclamation de toutes les libertés de l’homme, et dont l'homme a dans son être un besoin profond.

Nous en sentons le prix, lecteur, nous dont les ancêtres ont subi le joug de l’esclavage politique, de l’esclavage civil et de l’esclavage religieux;

Nous sentons le prix immense qu’il y a pour l’homme de disposer de sa personne et de son bien; de voyager ou de rester dans sa maison, de contracter librement en ventes et en achats.

Nous sentons le prix immense de l'égalité devant la loi, le prix immense de servir Dieu selon ses convictions, en un mot, le prix véritable de toutes les libertés que nous a données la religion du Christ! Mais, pour jouir de toutes les libertés de l’Évangile, il en est une sans laquelle toutes les autres sont imparfaites et peu durables, savoir la liberté morale, la liberté qui consiste à être maître de son cœur, et qui nous affranchit à l’égard des objets extérieurs, à l'égard de nos passions, à l’égard de ce qui est nous et de tout ce qui n'est pas nous.

Oui, celle liberté-là est le fondement et la pierre angulaire de toutes les autres; et partout où n’est pas l'amour du devoir, là est l’esclavage du mal et la pratique du mal; les chaînes du péché, de l'ignorance, des passions, du mal et là où est l’esclavage du péché, là est le trouble, l'angoisse, le malheur!

Parcourez de l’œil le tableau de la société, et voyez si dans le désordre moral n’est pas la cause la plus commune du malheur des individus, du malheur des familles, du malheur des nations.

C’est qu’en effet il n’y a point de liberté possible là où le droit est tout, et le devoir néant! Le droit et le devoir, voilà l'existence, toute l’existence de l’homme; de l'homme en famille, de l’homme dans la cité, de l'homme en corps de nation!

- Le droit, l'Évangile n'en impose pas la jouissance, il ne fait que le proclamer;

- Le devoir, l’Évangile le proclame et I'impose!

C'est ainsi que l'Évangile prévient les conséquences du droit exclusif; c'est ainsi qu’il élève et cimente l'édifice de l'existence humaine, de l’existence de la famille et de la société.


EN DEVENANT CHRÉTIENS, LES HOMMES DEVIENNENT DONC VÉRITABLEMENT LIBRES:

- libres dans l’état,

- libres dans la famille,

- libres dans la cité;

- libres sous le rapport civil,

- libres sous le rapport religieux!

Ce sont là des vérités qu’il nous importe surtout de comprendre, à nous protestants, si du moins nous ne voulons pas nous renier, si nous voulons être véritablement nous-mêmes; car la gloire du protestantisme est de reconnaître ces choses et de les proclamer.

Le protestantisme est donc aujourd'hui (nous sommes en 1837 et non pas au 21e siècle où les principes de base ont changés), et je le dis avec une profonde conviction, le protestantisme est donc aujourd’hui la seule ressource des peuples; car ils ont tous soif de liberté, et le protestantisme donne seul et la liberté et les moyens de la conserver, puisqu’il donne seul l’Évangile, et EN APPELLE À L’ÉVANGILE EN TOUTES CHOSES, et quant au droit et quant au devoir.

Lui seul proclame l’Évangile dans toute sa puissance, dans toute son étendue, dans toute sa force! Et sans l’Évangile, qu’est-ce que la liberté, si ce n’est le désordre, l’immoralité, le déchaînement des passions, la barbarie?

Voyez tous les essais que l’on a faits sous ce rapport, et dans les temps anciens et dans les temps modernes.

La liberté des Romains, c’était le privilège et l'esclavage;

La liberté des Grecs, cette liberté tant vantée, c’était encore le privilège, l’esclavage et l’immoralité!

On a essayé de la liberté chez les nations modernes: quelles sont celles où l’on a obtenu le plus de succès?

ce sont celles où l’on a fait marcher de front le droit et le devoir, c’est-à-dire, celles qui ont pris le protestantisme pour devise, et l’Évangile pour drapeau!

Soyons donc heureux de notre titre, nous protestants, et pour jouir de tous les bienfaits du protestantisme, soyons avant tout chrétiens! Avant tout chrétiens!

Comme protestants nous resterons indépendants, quant à la foi, de tout autre joug que celui de la Parole de Dieu, et comme chrétiens nous connaîtrons nos devoirs, et nos devoirs nous seront chers.

Comme chrétiens, nous serons DOCILES À LA PAROLE, confiants aux promesses de la Parole, pleins de crainte pour les menaces de la Parole!

Comme chrétiens, nous serons toujours dans la paix, même au milieu de l’angoisse;

- dans l’espérance, même alors que le désespoir nous enlacera de toutes parts;

- dans la joie, même alors que nos paupières seront grossies par les larmes de la douleur.


AFFRANCHIS PAR LA LIBERTÉ DE LA FOI,

NOUS SERONS VÉRITABLEMENT LIBRES, ET NOUS LE SERONS TOUJOURS!


Êtes-vous libre de cette liberté-là, ô vous qui lisez ces paroles?

Êtes-vous libre de la liberté de l’Évangile, de la liberté de la foi?

Si vous possédez ce bien précieux, soyez toujours en sollicitude pour le conserver, jusqu'au moment où vous posséderez pour jamais les fruits de la liberté, les fruits de l’espérance de la foi, la félicité parfaite et l’immortalité des cieux!

Et si vous ne possédez pas encore la liberté de l’Évangile, que puis-je vous dire, si ce n’est de VOUS AFFRANCHIR DE L’IGNORANCE PAR L’ÉVANGILE, des préjugés par l'Évangile, de l’erreur par l’Évangile, du péché par l’Évangile, de la crainte de la mort par l’Évangile?

Si vous ne possédez pas encore la liberté de l’Évangile, que puis-je vous dire, si ce n’est que le nom de chrétien que vous portez est un nom usurpé, un mensonge!

Pour vos semblables du moins; pour vous-même peut-être; mais pour Dieu?

Oui pour lui, jamais il n'y a de mensonge! non, non, jamais il n’y a de mensonge pour Dieu, pas plus qu’il n’y a de ténèbres pour lui!

Au milieu de toutes les erreurs du monde, de toutes les faussetés du monde et de tous les mensonges des hommes, il est, Lui, la lumière, la vérité, le soleil!

Lecteur, puisse-t-il être pour vous et pour moi, toute notre vie, la lumière, le soleil, la vérité! Puissions-nous, toute, notre vie, porter dans nos âmes le sceau de la liberté véritable, de l’éternelle liberté, savoir, l’Esprit de Dieu, la paix et l’espérance des enfants de Dieu! Puissions-nous dire toujours avec foi:

À celui qui nous a sauvés,

Et dont le sang nous a lavés.

Soit empire et magnificence!

D’esclaves il nous a faits rois!

Rendons à ses divines lois

Une parfaite obéissance.

Archives du christianisme 1837 05 27


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